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Bleues - Elodie THOMIS : "Il faudra faire abstraction"

Le long voyage jusqu'au Kazakhstan, le nouveau staff, la fatigue, Elodie Thomis fait le point avant le premier match des éliminatoires à la Coupe du monde 2015 ce mercredi à Astana. Face au Kazakhstan.



Elodie Thomis (photo FFF.Fr)
Elodie Thomis (photo FFF.Fr)
Un long voyage…confortable
« On a pris un avion assez imposant pour un groupe de 18 joueuses et un staff élargi. On avait même trois sièges pour pouvoir se reposer correctement. Le vol s’est bien déroulé, l’avion n’a pas trop bougé. Je vais souvent dans mon pays d’origine (la Martinique) puisque ma famille y réside. J’ai donc l’habitude de ces longs voyages. Mon plus long ? C’était pour aller au Japon, ça bougeait et il y avait treize heures de vol. C’était costaud (rires). »

C’est Eugénie qui fournit !
« On essaye de se fournir en séries pour passer le temps. En ce moment, on « traque » Eugénie (Le Sommer) parce que c’est elle qui a les meilleures séries. Une fois qu’on les a, ça nous fait passer le temps. Un épisode dure quarante minutes. Donc un par heure, c’est pas mal. Sinon, on discute, d’autres écoutent de la musique c’est assez convivial. Ça ne change pas. »

Dexter, saison 8
« Nous sommes à fond sur Dexter. C’est une tuerie (ires). J’en suis à la huitième saison et j’attends qu’Eugénie me fournisse les derniers épisodes. Wendie (Renard) arrive à la saison 4, il lui reste donc pas mal de saisons à déguster. Mais, toi, quand tu arrives à la fin, tu es dégoutée (rires). C’est le truc du moment. »

Gérer la fatigue
« C’est fatigant surtout qu’il y a un décalage horaire important. Et puis quand un voyage est long, ce n’est pas évident au niveau des jambes. Mais, avant de partir, on nous a fourni des chaussettes de récup’. On nous a mis dans de bonnes conditions, on nous a aussi donné de consignes pour le sommeil. Certaines ont l’habitude de partir loin mais le corps est pareil pour tout le monde : il fatigue un peu. »

L’état des troupes
« Aujourd’hui, on se sent bien après il faut faire abstraction du décalage horaire, qu’on a fait huit heures d’avion et qu’on va en refaire huit. Il faut l’accepter. Le sport, c’est un métier particulier parfois. Ça se jouera un peu dans la tête. Même si le terrain n’est pas évident, les jambes, on les a. Le préparateur physique et le médecin veillent à ce que tout se passe bien pour nous. »

Astana, pas si dépaysant que ça
« Je suis agréablement surprise par la ville. J’étais déjà allée en Russie et il y a des endroits un peu tristes mais quand on est arrivé hier, de nuit, on a pu apercevoir de jolis bâtiments. Je ne m’étais pas trop renseigné. Quand on ne connait pas trop, on s’imagine des trucs bizarres mais franchement non le pays est très moderne, c’est pas mal. . Je m’attendais à quelque chose de très dépaysant mais en fait pas du tout ! Malheureusement, on ne peut pas visiter. Mais, de l’hôtel, on voit déjà pas mal de choses.

Le match de mercredi
« Souvent les équipes comme le Kazakhstan jouent regroupées derrière. Le terrain, on s’y est entraîné aujourd’hui dessus : il y a beaucoup de faux rebonds, c’est dur au niveau des appuis mais on a déjà joué sur des surfaces comme celles-ci. Peu importe la manière, il faudra gagner mercredi et ne pas se dire que c’est le Kazakhstan. La Finlande n’est venue que gagner 2-0 ici... »

Le nouveau staff
« Chaque coach, chaque staff est différent. Ils ont une manière différente d’aborder les choses. Pour la plupart, ils viennent d’un monde masculin, dont notre coach, qui nous découvre même s’ils connaissaient l’équipe de France pour avoir vu les matches auparavant. Mais c’est bien de connaitre d’autres méthodes. Ça change. Il faut travailler de manière différente mais comme nous a dit le coach : « On a une base dans cette équipe et on continue à travailler sur cette base. Le staff n’est pas perdu et nous non plus. On est dans une certaine forme de continuité. »

L'entorse va (un peu) mieux
« Je me suis fait une entorse de Chopart au niveau du pied. Comme toutes les entorses, c’est vraiment chiant, j’ai essayé de récupérer rapidement pour la sélection qui arrivait. Mais il faut bien 3-4 semaines pour que ça guérisse bien. Aujourd’hui, j’ai toujours mal, je reviens d’ailleurs d’une séance de piqûre pour faire disparaitre un peu la douleur. J’ai joué contre la République Tchèque et je serais apte à jouer mercredi ».

Elodie THOMIS digest
Née la 13 août 1986, à Colombes.
attaquante

Mercredi 25 Septembre 2013

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