La déception du sélectionneur après l'élimination face aux Pays-Bas (photo : Viola/fansoccer)
Footofeminin : La France est tombée face aux Pays-Bas dans un match qui semblait à sa portée, n'est ce pas une déception ?
Bruno Bini : Cet Euro, c'est comme l'histoire du verre à moitié vide ou à moitié plein. Les grincheux diront toujours qu'il est à moitié vide, alors que ceux qui sont plus lucides diront que le verre était à moins plein ! Avant de partir là-bas, 3 personnes sur 4 ne nous voyaient pas passer le premier tour. Finalement on est bien sorti en terminant à la 2e place devant la Norvège. Et dans le dernier match, jusqu'à la 87e minute, la Norvège attaquait encore pour gagner ce match.
FOF : Si l'on regarde le parcours des Bleues dans son ensemble, il y a eu des hauts et des bas ?
BB : On a connu des blessures avec deux arcades en trois minutes (NDLR : Herbert et Franco face à l'Islande). Pour ce qui est des productions, on fait un bon premier match contre l'Islande même si on pourra toujours dire que l'on marque deux buts sur penalty ! Contre l'Allemagne, même si le score est lourd (1-5), de la 46e à la 89e minute, on a fait notre meilleure période. Contre la Norvège, on fait un très gros match, vraiment plein. Si tu le perdais, tu rentrais à la maison ! Après contre les Pays-Bas, il nous a peut-être manqué de changement de rythme. C'est un match que l'on ne pouvait pas perdre, et que l'on n'a pas gagné.
On a montré sur les deux matches contre l'Islande et la Norvège de belles ressources morales et au final une fois on a gagné, une fois on a fait match nul.
Bruno Bini : Cet Euro, c'est comme l'histoire du verre à moitié vide ou à moitié plein. Les grincheux diront toujours qu'il est à moitié vide, alors que ceux qui sont plus lucides diront que le verre était à moins plein ! Avant de partir là-bas, 3 personnes sur 4 ne nous voyaient pas passer le premier tour. Finalement on est bien sorti en terminant à la 2e place devant la Norvège. Et dans le dernier match, jusqu'à la 87e minute, la Norvège attaquait encore pour gagner ce match.
FOF : Si l'on regarde le parcours des Bleues dans son ensemble, il y a eu des hauts et des bas ?
BB : On a connu des blessures avec deux arcades en trois minutes (NDLR : Herbert et Franco face à l'Islande). Pour ce qui est des productions, on fait un bon premier match contre l'Islande même si on pourra toujours dire que l'on marque deux buts sur penalty ! Contre l'Allemagne, même si le score est lourd (1-5), de la 46e à la 89e minute, on a fait notre meilleure période. Contre la Norvège, on fait un très gros match, vraiment plein. Si tu le perdais, tu rentrais à la maison ! Après contre les Pays-Bas, il nous a peut-être manqué de changement de rythme. C'est un match que l'on ne pouvait pas perdre, et que l'on n'a pas gagné.
On a montré sur les deux matches contre l'Islande et la Norvège de belles ressources morales et au final une fois on a gagné, une fois on a fait match nul.
Le Sommer fait parti de la relève (photo : uefa.com)
FOF : Il faut désormais se pencher sur les qualifications pour la Coupe du Monde dès mercredi...
BB : C'est bien, cela évite de tergiverser, mais cela n'empêche pas de faire un bilan, de tirer des enseignements. Et comme j'ai pu le lire : "Je ne suis pas l'entraîneur parfait d'une équipe parfaite". Ca n'empêche pas de chercher des solutions et de les trouver. On va apporter de la jeunesse, en gardant une ancienne par ligne. Or Sonia Bompastor est blessée, Elise Bussaglia est retenue pour son travail (NDLR : après l'interview Laura Georges et Louisa Necib ont déclaré forfait). On va pouvoir faire un turn over avec les jeunes et les joueuses moins utilisées de façon à sensibiliser sur l'équipe de France. On aura face à la Croatie quatre jeunes de la même classe d'âge qui ont terminé quatrième de la Coupe du Monde des moins de 20 ans avec Eugénie Le Sommer, Mélissa Plaza, Marie-Laure Delie et Amandine Henry qui revient de blessure.
BB : C'est bien, cela évite de tergiverser, mais cela n'empêche pas de faire un bilan, de tirer des enseignements. Et comme j'ai pu le lire : "Je ne suis pas l'entraîneur parfait d'une équipe parfaite". Ca n'empêche pas de chercher des solutions et de les trouver. On va apporter de la jeunesse, en gardant une ancienne par ligne. Or Sonia Bompastor est blessée, Elise Bussaglia est retenue pour son travail (NDLR : après l'interview Laura Georges et Louisa Necib ont déclaré forfait). On va pouvoir faire un turn over avec les jeunes et les joueuses moins utilisées de façon à sensibiliser sur l'équipe de France. On aura face à la Croatie quatre jeunes de la même classe d'âge qui ont terminé quatrième de la Coupe du Monde des moins de 20 ans avec Eugénie Le Sommer, Mélissa Plaza, Marie-Laure Delie et Amandine Henry qui revient de blessure.
