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Ligue des Champions (Finale) - La finale vue par...

Ex-Lyonnaises, futur "Ex-", entraîneurs et capitaines, retrouvez les déclarations avant cette finale des principaux protagonistes lors des conférences de prese.



Les ex-Lyonnaises

Dickenmann et Bussaglia ont suivi le même chemin
Dickenmann et Bussaglia ont suivi le même chemin
Lara Dickenmann (Wolfsbourg) : "En début de saison, il y avait beaucoup de changements par rapport à la saison passée. On a mis du temps à se retrouver sur le terrain (...) Nous savons que l’OL est très fort mais nous aussi sommes très fortes (...) Bien sûr que c’est un match spécial, particulier pour moi. J’ai passé de très belles années à Lyon et je connais très bien les joueuses lyonnaises. C’est aussi très plaisant d’atteindre une nouvelle fois la finale mais avec une autre équipe que l’OL".

Elise Bussaglia (Wolfsbourg) : "On a connu une première moitié de saison compliquée, mais on a préservé l'essentiel avec cette deuxième place. Le coach a essayé des systèmes différents, des joueuses à des postes différents. Le problème, c'est qu'en Bundesliga, on n'a pas le temps (...) Je ne vais pas le cacher. J'ai passé trois ans à Lyon et cette finale me touche. Il y a aussi des filles que je connais depuis 15 ans (...) J'aurai à coeur de défendre Wolfsbourg et d'aller cherche le trophée".

Les futurs "Ex-Lyonnaises"

Lotta Schelin : "Je repense encore à la finale de 2013 perdue sur un penalty. Ca se joue sur tellement peu de chose ! A ce moment-là, on était bien. Aujourd'hui, on est dans une autre attitude après avoir été éliminé très tôt à deux reprises (...) On a plus envie maintenant. Je suis persuadée qu'on va être bien préparé. Le staff fait tout pour ça (...) Gagner jeudi serait un super adieu. Si je peux marquer cela serait encore mieux. J'ai vraiment envie de faire gagner l'équipe."

Amandine Henry : "Je vais essayer de mettre les choses personnelles de côté. Je ne vais pas penser au fait que c’est mon dernier match à l’OL, sinon il y aura trop d’émotions à gérer. Le plus important reste le collectif. J’aimerais partir avec ce trophée. Ça serait un aboutissement".

Louisa Necib : "Tout va bien pour moi. Je suis en jambes… On avait cet objectif de faire le triplé cette saison. On a déjà remporté les deux trophées nationaux. Il nous reste un titre à aller chercher."

Les entraîneurs

Gérard Prêcheur lors de la conférence de presse (photo UEFA.com)
Gérard Prêcheur lors de la conférence de presse (photo UEFA.com)
Ralf Kellermann (Wolfsbourg) : "Nous pouvons aborder ce match avec confiance car nous l’avons déjà fait lors de la finale remportée en 2013 contre l’OL, même si beaucoup de choses ont changé depuis. Mais ça nous aide d’avoir gagné cette compétition par le passé. En 2013, Wolfsbourg était un nouvel arrivant et Lyon nous avait probablement sous-estimés. Aujourd’hui, nous sommes reconnus comme étant un grand club. Et si nous montrons toutes nos qualités, nous serons difficiles à battre (...) Il y a eu une différence énorme de qualité entre Lyon et Paris, et on a pu s'en apercevoir lors de leurs confrontations directes en demi-finales. Lyon joue un superbe football, le club possède des joueuses de classe mondiale à chaque poste, et son efficacité devant le but à augmenter. Il se dit que l'équipe de France est la plus forte techniquement au monde, mais qu'elle manque d'efficacité devant le but, mais Lyon n'a pas cette faiblesse dans son attaque (...) Je pense que Lyon est légèrement favori en raison de ses performances récentes et en raison des joueuses que cette équipe possède.

Gérard Prêcheur (Lyon) : "Je ne sais pas s’il y aura un sentiment de revanche. On se doit d’être dans le présent, l’immédiateté. Rien que l’événement face à un bel adversaire suffit. Tout ce que je souhaite, c’est que le jeu l’emporte sur l’enjeu. Je me concentre là-dessus. Je les sens prêtes. Elles ont de l’expérience et sauront gérer cette forte attente. Ce sera une finale très ouverte. Les Allemandes ont vocation à jouer offensif, à ne pas gérer, ne pas calculer. Ça va être plus dur pour nous défensivement mais je pense que ça nous permettra d’avoir plus d’ouvertures offensivement. La fraîcheur physique va être déterminante. Il y va y avoir un combat. Ce match va se jouer sur notre capacité à répondre à cet impact pour imposer nos qualités. Les deux équipes se connaissent bien. Wolfsbourg est une des meilleures équipes européennes.

La capitaine et la vice-capitaine lyonnaise

Wendie Renard et Camille Abily (photo UEFA.com)
Wendie Renard et Camille Abily (photo UEFA.com)
Wendie Renard (capitaine) : "L’élimination en 2013 a fait mal car elle nous empêche de faire le triplé, tout comme les dernières éliminations. Ça va aussi se jouer dans l’impact physique. Il faudra être solide dès les premières minutes du match. On est prêtes à aller au combat. Ce sera à nous de le démontrer demain (...) Il y a aura beaucoup d’émotions pour ce dernier match avec nous de Lotta Schelin, Amandine Henry et Louisa Necib. J’espère qu’il y aura des larmes à la fin de la finale. Des larmes de joie ! On va aussi la gagner pour elles".

Camille Abily (vice-capitaine) : "Se faire éliminer deux fois de suite en huitièmes, c’était beaucoup de frustration. On est de nouveau en finale donc on espère réitérer les performances qu’on a faites dans le passé… Il y aura un sentiment de revanche. La finale de 2013 me reste en travers de la gorge. C’est une motivation supplémentaire de retrouver Wolfsbourg. C’est une équipe physique avec un gros mental et on sait que les finales se jouent beaucoup au mental. Il faut aussi le brin de réussite. C’est ce qu’il nous avait manqué en 2013."

Jeudi 26 Mai 2016

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