Militaires - La sélection française en quête d'un titre mondial

Retour historique sur cette sélection. L'équipe de France féminine de football militaire créée en 2005 a participé à son premier championnat du Monde en 2006, à Zoutkamp (Pays-Bas), avec une 4e place pour leur première participation. L'année suivante, à Hyderabad (Inde), les filles décrochaient le bronze aux Jeux mondiaux militaires. En 2008, à Ede (Pays-Bas), la progression s'est poursuivie en terminant sur la 2e marche du podium en perdant face à l'Allemagne. En 2009, à Biloxi (Etats-Unis), le Brésil s'était imposé devant la Corée et la Hollande. La France avait pris la 4e place.

En juin 2010, la France avait organisé le championnat du monde militaire de football féminin, à Cherbourg. Battues en demi-finale par la Corée du Sud, la France avait terminé à la 3e place derrière le Brésil et la Corée du Sud. L'année suivante en 2011, aux Jeux Mondiaux organisés à Rio, le Brésil s'imposait devant l'Allemagne. La France prenait une décevante quatrième place derrière les Pays-Bas.

En 2012, la déception est la même lors du championnat du Monde en Allemagne. L'Allemagne s'impose sur ses terres devant la Corée du Sud, et la France prend la quatrième place battue par le Brésil. Après deux ans, sans compétition, la France organise en juin 2014, le premier championnat d'Europe militaire. Les Françaises s'imposent 5-0 face aux Pays-Bas en finale. Enfin dernièrement, lors des Jeux Mondiaux disputés en octobre dernier, les Françaises ont atteint la finale battues sur le fil par le Brésil (1-2). Cette première Coupe du Monde sera l'occasion de décrocher un premier titre mondial.

>> Tous les archives sur la sélection militaire

La Coupe du Monde militaire en France, le sport militaire français souhaitait pouvoir la réaliser et a donc mis des moyens pour y parvenir. Et c'est un beau plateau qui est proposé à cette occasion avec huit nations La compétition, qui se déroulera dans l’Ouest du 26 mai au 5 juin, regroupe huit nations (Allemagne, Brésil, Cameroun, Canada, Corée du Sud, États-Unis, France et Pays-Bas), soit 184 joueuses. Les équipes s’affronteront au cours de 18 matchs programmés à Rennes, Saint-Brieuc, Saint-Malo, Chantepie, Vannes et Cesson-Sévigné.

"Une fête populaire" espère l'ancien arbitre de Ligue Hervé Piccirillo, aujourd'hui commissaire aux sports militaires et commandant du Centre National des Sports de la Défense (CNDS). "C'est une manière de promouvoir le sport, très présent dans l'armée" explique le Général de Corps d'Armée Christophe de Saint-Chamas.

La sélection française verra des visages bien connus puisque la majorité des joueuses évoluent régulièrement en D1 ou D2. Elisabeth Loisel a la tête de la sélection depuis un peu plus d'an a profité de différents rassemblements pour faire une revue d'effectif et peaufiner la liste des 23 joueuses. Une liste qui comprend des militaires de carrière, dont certaines étaient présentes aux derniers Jeux Mondiaux, mais aussi "des réservistes potentielles, qui ont signé un contrat de réserve avec le Ministère" comme le précise Elisabeth Loisel.

La sélection s'est dernièrement jaugée face à Juvisy (4e de D1) obtenant un satisfait match nul (1-1). L'équipe avait depuis mars rencontré trois autres équipes de D1 ou de haut de tableau de D2 obtenant autant de victoires : Metz 0-2, Nîmes 0-3, La Roche-sur-Yon 0-5

Réunies depuis dimanche soir, les joueuses doivent désormais être prêtes physiquement pour débuter l'aventure face aux Pays-Bas. Une équipe que la France connait bien pour l'avoir battu en octobre dernier aux Jeux Mondiaux (0-2). Samedi, les Françaises seront opposées à une autre équipe athlétique, le Cameroun, qui a eu l'occasion de disputer deux rencontres amicales en France face au Stade Brestois (4-0), champion de DH Bretagne, et Plérin (5-0). Enin, le Canada sera le dernier adversaire et a disputé le week-end une rencontre face à l'équipe réserve de Juvisy remportée 1-0.