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Sandrine Brétigny : « On n'y va pas pour faire de la figuration »

La France aborde la dernière ligne droite avant la Coupe du monde avec une série de deux matches contre la Belgique. Sandrine Brétigny veut remporter ces deux dernières rencontres pour arriver au mondial avec un "maximum de confiance"



(Photo : Eric Baledent/Le Moustic Production)
(Photo : Eric Baledent/Le Moustic Production)
Vous avez participé au « Duel » contre les journalistes samedi 11 juin à Clairefontaine, comment ça s'est passé ?
C'était sympa de voir autant de journalistes à ce défi. On n'a pas l'habitude d'en voir autant et là il y avait tout le « gratin ». On a mangé ensemble puis on les a affrontés, c'était le thème de la journée. On a fait des ateliers de tennis-ballon, coup-franc, penalty et dribble, c'était vraiment sympa.

Vous avez gagné, j'imagine ?
C'est ça, on a gagné (rires).

Comment la France aborde cette double confrontation face à la Belgique ?
On s'est entraîné il y a une heure (ndlr : mardi soir), on a fait une mise en place. Tout le monde est concerné et attend ce match avec impatience car ça fait longtemps que l'on n'a pas joué ensemble. On va essayer de remporter ces deux matches de préparation pour partir à la Coupe du monde avec le maximum de confiance.

« Il faut y croire sinon ce n'est pas la peine d'y aller »

Ce sont les derniers réglages ?
Oui, ce sont les deux derniers matches avant la première rencontre de la Coupe du monde. A nous de nous trouver, de communiquer au mieux pour trouver des automatismes. On se devra aussi de créer du jeu et de marquer le plus de buts possibles.

Ils sont vraiment important ces matches ?

Quand on porte le maillot de l'équipe de France, on se doit de prendre chaque match au sérieux même s'ils sont amicaux. On doit toujours être concentrée et faire le maximum.

Avec quel objectif, la France se rend au Mondial ?
Quand on fait une compétition, l'objectif, c'est d'aller le plus loin possible : c'est-à-dire en finale. On n'y va pas pour faire de la figuration. Il faut y croire sinon ce n'est pas la peine d'y aller. On a nos chances, à nous de la saisir.

La victoire de Lyon contre Potsdam a t-elle aussi donné plus de confiance au groupe ?
A chaque fois que l'on rencontrait les Allemandes, on avait ce complexe d'infériorité mais maintenant qu'on les a battues, on a certainement gagné en confiance. Et au niveau mental on sait désormais que c'est possible.

« J'ai fait ce que l'on m'a demandé : marquer des buts »

Sandrine Brétigny a joué une quarantaine de minutes face à l'Ecosse à Brest (Photo : Sébastien Duret)
Sandrine Brétigny a joué une quarantaine de minutes face à l'Ecosse à Brest (Photo : Sébastien Duret)
Vous êtes un peu la surprise du groupe de Bruno Bini. Vous vous attendiez à cette sélection ?
Je suis un peu, comme vous dites, la surprise. Je n'avais pas été sélectionnée depuis 2009 avant le match à Brest. Mais j'ai travaillé durant ces deux dernières années notamment cette année où j'ai fait ce que l'on m'a demandé : marquer des buts. Ça a dû plaire au sélectionneur et je suis contente d'être là.

Ca fait quoi de se dire qu'on va prendre part à une Coupe du monde ?
C'est le rêve de tout grand sportif de participer à la Coupe du monde. Et puis à Lyon, on est toutes sous contrat professionnel, c'est un rêve qui se réalise.

Qu'est ce qui a fait la différence ?
Je ne saurais pas vous dire. Ce sont les choix d'un sélectionneur, c'est lui qui décide. Il m'a pris, j'en suis la plus heureuse.

C'est votre nombre de buts marqués au cours d'un temps de jeu réduit ?

Si c'est ça, tant mieux. Mais je n'ai fait que remplir mon rôle. J'avais un peu ce rôle à Lyon et j'espère que ça servira à l'équipe de France.

Vous serez encore le joker de l'équipe ?
Oui, certainement. Si Bruno me fait confiance et me donne ma chance, j'essaierai de lui rendre.

Etes-vous prêtes à assumer encore une fois ce statut ?

Oui, j'assume. C'est déjà beau d'être ici.

Recueillis par Thibault Simonnet pour footofeminin.fr

Mardi 14 Juin 2011
Thibault Simonnet

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