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#CDFF (Finale) - Louisa NECIB libère l'OLYMPIQUE LYONNAIS (2-1)

Après un 0-0 en championnat, Montpellier a de nouveau réussi à contenir l'armada lyonnaise grâce à une organisation défensive rigoureusement planifiée, jusqu'au coup de génie de Necib (85e). Péniblement l'OL remporte la sixième coupe de son histoire.



Montpellier était déterminé à ne pas faire marcher dessus dans cette 15e finale de Coupe de France. Vite, très vite, les Montpelliéraines allaient ouvrir le score. Jakobsson débordait sur le côté gauche, éliminait sans trop de difficulté Bremer, pour centrer dans les 5,5 m. Un gros raté de Renard, Majri prise à revers, la Brésilienne Andressa Alves arrivait seule au second poteau pour reprendre du gauche (1-0, 2'). Moins de deux minutes plus tard, les Lyonnaises égalisaient histoire de pimenter cette finale. Sur leur premier corner, Bremer ressortait le ballon pour Abily côté droit qui trouvait Mbock, au duel avec Utsugi. Enchaînement parfait pour maîtrise le ballon et placer une frappe du droit (1-1, 4'). Seulement 107 secondes après l'ouverture du score, les Lyonnaises remettaient les choses à plat.

Montpellier a contenu Lyon

Les Lyonnaises allaient ensuite conserver le ballon, avec Le Sommer en vue sur son côté gauche. Sur un bon travail de cette dernière, elle adressait un centre fort devant le but que Durand repoussait. Hegerberg le récupérait mais ne trouvait pas le cadre (8e). Une minute plus tard, Abily depuis la droite plaçait une frappe que Durand repoussait à nouveau (9e). La gardienne montpelliéraine qui profite des matchs de coupe pour jouer cette saison était dans son match. On la retrouvait pour se coucher sur une frappe d'Hegerberg (19e). Montpellier bien organisé, effectuant un pressing incessant sur Henry, mettait une équipe lyonnaise en difficulté pour développer son jeu. Et lorsque l'opportunité de marquer se présentait, Hegerberg (23e) et Le Sommer (25e) se voyaient refuser leur but.

La rencontre marquait un coup d'arrêt de cinq minutes quelques instants après lorsque Kumagai retombait lourdement sur Alves. Au sol, touchée aux cervicales, la buteuse montpelliéraine devait quitter prématurément la rencontre (27e). La fin de période montrait toute la difficulté des Lyonnaises à frapper et cadrer (Henry 38e, Le Sommer 41e) alors que Renard seule face à la gardienne reprenait trop mollement (45+1e).

L'éclair de NECIB

La physionomie ne changeait pas en seconde période. Montpellier défendait bec et ongles, affichant plus d'agressivité. Cherchant à conserver ce score de parité, les Héraultaises s'offraient tout de même quelques contres dangereux avec Léger, Tonazzi et Jakobsson. En seconde période, les occasions se faisaient plus rares de part et d'autre. N'affichant pas leur rendement habituel, Lyon peinait devant le double rideau bleu et orange. Et lorsque la capitaine lyonnaise était en bonne position, elle ratait sa reprise (62e). La plus occasion de cette seconde période était à mettre au crédit de Bremer auteur d'une belle percée. Bousculée par Sembrant, elle se retrouvait au sol mais l'arbitre, Mme Maubacq, ne bronchait pas (67e).

Et c'est finalement Necib, entrée six minutes plus tôt, qui allait débloquer son équipe. De 20 m, elle s'avançait pour placer une demi-volée du droit qui terminait dans la lucarne de Durand impuissante (1-2, 85'). Un but qui permettait d'éviter l'incertaine séance aux tirs au but aux Lyonnaises. Les Montpelliéraines ne sont pourtant pas passées loin d'y parvenir. Mais comme l'année dernière, après avoir ouvert le score, elles auront été dépassées (2-1).

A Grenoble,
Sébastien Duret

Les buts
1-0 ANDRESSA ALVES 2' (Jakobsson déborde à gauche élimine Bremer et centre devant le but. Renard rate le ballon, Tonazzi est en retard au premier poteau mais Alves du gauche reprend au second poteau)
1-1 Griedge MBOCK BATHY NKA 4' (Le ballon ressort suite à un corner sur Abily côté droit qui centre au premier. Mbock au duel avec Utsugi contrôle et pivote pour placer une reprise croisée du droit)
1-2 Louisa NECIB 85' (Frappe du droit de 20 m en demi-volée qui termine dans la lucarne gauche de Durand)

Coupe de France Féminine - Finale
Dimanche 15 mai 2016 - 16h00
MONTPELLIER HSC (D1) - OLYMPIQUE LYONNAIS (D1) : 1-2 (1-1)
Grenoble (Stade des Alpes)
Temps venteux et ensoleillé - Terrain bon
Spectateurs : 8 782
Arbitres : Jennifer Maubacq assistée de Elodie Coppola et Emilie Mougeot. 4e arbitre : Sabine Bonnin
But pour Montpellier : ANDRESSA Alves Da Silva 2'
Buts pour Lyon : Griedge MBOCK BATHY NKA 4', Louisa NECIB 85'

Aucun avertissement

Montpellier : 1-Solène Durand ; 4-Marion Torrent, 5-Laura Agard, 23-Linda Sembrant (cap.), 15-Sakina Karchaoui ; 8-Sandie Toletti (20-Viviane Asseyi 88'), 7-Rumi Utsugi (11-Genessee Daughetee 79') ; 18-Marie-Charlotte Léger, 10-Andressa Alves da Silva (14-Virginia Torrecilla Reyes 33'), 17-Sofia Jakobsson ; 9-Laëtitia Tonazzi. Entr.: Jean-Louis Saez
Banc : 3-Kelly Gadea, 13-Marion Romanelli, 16-Laëtitia Philippe, 21-Valérie Gauvin
Lyon : 16-Sarah Bouhaddi ; 22-Pauline Bremer, 29-Griedge Mbock, 3-Wendie Renard (cap.), 7-Amel Majri ; 5-Saki Kumagai (10-Louisa Necib 79') ; 6-Amandine Henry, 23-Camille Abily ; 12-Elodie Thomis (8-Lotta Schelin 60'), 14-Ada Hegerberg, 9-Eugénie Le Sommer. Entr.: Gréard Prêcheur
Banc : 18-Eve Périsset, 15-Aurélie Kaci, 17-Corine Petit, 15-Aurélie Kaci, 24-Mylaine Tarrieu, 30-Méline Gérard



Mercredi 18 Mai 2016
Sebastien Duret


1.Posté par Jean-Claude LIBERT le 18/05/2016 11:22
jeanclaude.libert77@hotmail.fr
Bonjour,

Félicitations d'abord aux montpelliéraines qui ont causé bien du souci aux lyonnaises. Certes après une 1é MT où elles ont joué "normalement" le jeu, la 2é MT les a vu reculer et bâtir un mur digne de celui que bâtit le PSG quand il joue l'OL.
Défense intraitable à 5 derrière et 4 au milieu pour couper tous les espaces et empêcher toutes les actions dans un petit périmètre ... ce que les lyonnaises ont des difficultés à faire lorsque L NECIB n'est pas sur le terrain.

De plus j'ai trouvé que l'OL se dirigeait doucement vers une évolution nouvelle de son jeu à laquelle les joueuses ne sont pas habituées ni maîtres en la matière.
En effet il semble , et cela est rapporté aussi par Le DAUPHINE, que G PRECHEUR a décidé de ne plus faire de L NECIB une titulaire, allez savoir pourquoi ? Et ses dernières compositions d'équipe montrent qu'il s'est éloigné de 2 "milieu" offensives avec C ABILY et L NECIB pour les remplacer par un 4 - 3 -3 avec une seule milieu offensive C ABILY qui n'est pas une meneuse de jeu et une organisatrice de jeu mais une joueuse qui joue plus haut prés de l'attaquante de pointe en 9 1/2 ou qui revient très bas pour gratter des ballons comme une n°6 ... c'est à dire que C ABILY en fait trop et donc perd des ballons.
Il y a aussi maintenant 2 joueuses défensives en n°6 avec soit A KACI et S KUMAGAI ou soit A HENRY et S KUMAGAI !!!.
Le résultat est la disparition progressive de la meilleure meneuse de jeu au monde L NECIB qui ne semble plus avoir la côte auprès de G PRECHEUR et P LAIR peut être à l'affût !!!.
A l'aller de la WCL, PRECHEUR a fait rentrer L NECIB à la 63é mn après L SCHELIN et la meneuse de jeu lyonnaise a éclairé la rencontre avec un but sublime mais aussi une participation essentielle au but de L CHELIN .
Pour cette finale de CDF, PRECHEUR ne la fait rentrer qu'à la 79é mn et après une entame difficile, un éclair de génie donne la coupe à l'OL plus quelques gestes techniques qui ont régalé le public et sans doute les téléspectateurs.
Le prochain match contre WOLFSBURG rentrera t-elle même sur le terrain ? Rien n'est moins sûr car G PRECHEUR ne semble pas apprécié la joueuse !!!.

L NECIB a eu la reconnaissance de toutes ses partenaires à la fin du match qui ont formé un cercle autour d'elle pour danser la gigue. Les joueuses savent ce qu'elles doivent au talent de L NECIB !!!. Par contre G PRECHEUR dans ses ITW d'après match n'a PAS EU UN MOT POUR SA JOUEUSE qui venait de lui apporter un nouveau titre.
L NECIB s'est dite, au micro d'EUROSPORT, déçue de ne pas avoir commencé le match ce qui est normal mais n'a pas eu un mot de trop pour critiquer cette situation : La CLASSE ....

Pendant toute la 2é MT le jeu lyonnais a consisté en du jeu long dans la verticalité chère à G PRECHEUR. Contre le PSG , l'entraîneur lyonnais n'a cessé de demander d'envoyer des ballons dans la verticalité. Sur la touche il s'est montré fier de sa tactique mais s'est-il rendu compte de la passivité et la naïveté parisienne ?
Pour faire jouer E THOMIS comptant sur sa vitesse G PRECHEUR a abandonné son 3 - 5 - 2 (ou un 4 - 4 - 2) si efficace pour un 4 - 3 - 3 avec un milieu avec 2 joueuses défensives pour une offensive libre d'aller partout et SANS ORGANISATRICE DU JEU .
Ainsi le jeu de G PRECHEUR est fait de longs, longs ballons adressés par W RENARD ou G M'BOCK ou S KUMAGAI voire même C ABILY et A HENRY dans la profondeur et arrivant souvent en touche ou en sortie de but et souvent inexploitables par E LE SOMMER et A HEGERBERG et encore moins par une L SCHELIN un peu transparente dans la 1/2 heure qu'elle a joué. Le milieu de terrain et même les attaquantes ont trop souvent vu les ballons passer au dessus de leur tête sans pouvoir en profiter.

Pour la finale de WCL contre WOLFSBURG peut être G PRECHEUR reviendra t-il (il en aurait intérêt car R KELLERMANN est un fin tacticien, P LAIR doit s'en souvenir !!) , à des fondamentaux qui consistent à construire avant de balancer et reviendra t-il à un système de jeu qui convient mieux aux joueuses et donc refera de L NECIB une titulaire dépositaire du jeu mais il semble s'être enflammer à changer de système de jeu après le match aller de WCL contre le PSG ... et il est en train de sacrifier L NECIB car C ABILY est intouchable à l'OL mais pas la n°10 lyonnaise dont le contrat semble avoir des difficultés à être reconduit.
L'an dernier G PRECHEUR a eu la même attitude avec E BUSSAGLIA qu'il avait laissé sur le banc pour la finale de CDF qui aurait du être son dernier match à l'OL car PRECHEUR avait déclaré sur le plateau de CULTURE CLUB sur OL/TV que " Si E BUSSAGLIA et C PETIT restaient à l'OL, elles seraient, au mieux, sur le banc ". Est-ce un discours à tenir en public ?
G PRECHEUR ferait-il partie des entraîneurs qui ont "leurs têtes de turcs" ? C'est pourtant un formateur et il devrait donc être impartial avec toutes les joueuses !!!.


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