(photo : Denis Dujardin)
Avec la victoire acquise face à Toulouse (1-0), Hénin a désormais neuf points d’avance sur le premier relégable, Le Mans. Vous avez fait un grand pas vers le maintien ?
Oui et même si mathématiquement rien n’est fait, il faudrait perdre tous nos matches et que nos adversaires en gagnent quatre ou cinq, cela risque donc d’être difficile. Je pense qu’on est maintenu. Si on ne fait pas de grandes gaffes, ça devrait aller.
Hénin regarde désormais le haut du tableau ?
Oui mais derrière les quatre gros : Juvisy, Lyon, Montpellier et Paris. On va essayer de garder cette cinquième place, on en est capable. On l’avait déjà fait il y a deux ans, on avait fini quatrième. On va désormais lutter avec Saint-Etienne mais on a des qualités pour terminer à cette place.
Que manque t-il à Hénin pour contester le leadership des quatre intouchables ?
On n’a pas un gros effectif et on manque aussi de moyens. Il n’y a qu’à voir nos terrains, on n’est pas beaucoup aidés. Il nous manque ça tout comme trois-quatre bonnes joueuses de D1.
Dimanche, vous vous déplacerez à Paris sans pression ?
Oui, car on a fait ce qu’il fallait contre Toulouse, un concurrent direct. On ne va pas y aller en touriste mais on ne va pas non plus se mettre de pression inutile.
Un nul serait un bon résultat ?
Oui même si ce sera difficile car on a deux défenseures qui ne seront pas là (N.D.L.R. : Rigoberte M’Bah et Charlotte Blanchard).
Oui et même si mathématiquement rien n’est fait, il faudrait perdre tous nos matches et que nos adversaires en gagnent quatre ou cinq, cela risque donc d’être difficile. Je pense qu’on est maintenu. Si on ne fait pas de grandes gaffes, ça devrait aller.
Hénin regarde désormais le haut du tableau ?
Oui mais derrière les quatre gros : Juvisy, Lyon, Montpellier et Paris. On va essayer de garder cette cinquième place, on en est capable. On l’avait déjà fait il y a deux ans, on avait fini quatrième. On va désormais lutter avec Saint-Etienne mais on a des qualités pour terminer à cette place.
Que manque t-il à Hénin pour contester le leadership des quatre intouchables ?
On n’a pas un gros effectif et on manque aussi de moyens. Il n’y a qu’à voir nos terrains, on n’est pas beaucoup aidés. Il nous manque ça tout comme trois-quatre bonnes joueuses de D1.
Dimanche, vous vous déplacerez à Paris sans pression ?
Oui, car on a fait ce qu’il fallait contre Toulouse, un concurrent direct. On ne va pas y aller en touriste mais on ne va pas non plus se mettre de pression inutile.
Un nul serait un bon résultat ?
Oui même si ce sera difficile car on a deux défenseures qui ne seront pas là (N.D.L.R. : Rigoberte M’Bah et Charlotte Blanchard).
« On attend ce petit déclic »
Ce sont deux pièces essentielles de votre défense.
Les filles qui les remplacent sont performantes, et même si les deux absentes ont joué quasiment tous les matches depuis le début de la saison, les filles qui les remplaceront vont vouloir montrer qu’elles ont leur place dans l’équipe.
Quelles seront les clés du match ?
Si on pouvait retrouver le chemin des filets ce serait bien, car devant on galère un petit peu comparé aux années précédentes même si défensivement on prend moins de buts (N.D.L.R : 27 cette saison).
Quelles sont les raisons de cette inefficacité ?
Je ne sais pas. Depuis le début de la saison, on n’y arrive pas même si Claire (Lavogez) nous fait du bien. Cette année on a un petit coup de moins bien mais on sait que ça va revenir. On attend ce petit déclic, j’espère que ce sera ce week-end même si ce sera difficile.
C’est un problème de confiance ?
Pour ma part, je sais que je suis en manque de confiance devant le but, ça arrive pour une attaquante et j’espère que ça va revenir vite. J’ai été sélectionnée en A, et pour une joueuse de haut niveau quatre buts, ce n’est pas énorme c’est même frustrant. De plus quand, au fil des matches, tu ne marque pas, c’est encore plus énervant.
Vous aviez perdu 4-0 à l’aller contre Paris. Y a-t-il une revanche à prendre ?
Oui. A l’aller, c’était un match un petit peu spécial car les supporters du PSG étaient venus. On était ailleurs, on perdait 3-0 à la mi-temps et on a commencé à jouer en seconde. Peut-être était-ce parce que l’on n’avait pas l’habitude de cette ambiance-là ? En tout cas, on a été un peu surprise. Je ne sais pas si cela va faire pareil mais au moins on saura à quoi s’attendre ce week-end (rires). Mais quoiqu’il arrive, dans le jeu, les Parisiennes sont un ton au-dessus et elles ont un groupe avec beaucoup d’internationales.
Si on revient sur le début de saison d’Hénin, comment le jugez-vous ?
On a fait une bonne première partie de saison même s’il y a des matches qui étaient à notre portée comme celui de La Roche/Yon que l’on n’a pas réussi à gagner, c’est frustrant. Si on arrive à prendre des points contre Saint-Brieuc lors de notre match en retard, on pourrait garder notre cinquième place. C’est l’objectif du club.
Les filles qui les remplacent sont performantes, et même si les deux absentes ont joué quasiment tous les matches depuis le début de la saison, les filles qui les remplaceront vont vouloir montrer qu’elles ont leur place dans l’équipe.
Quelles seront les clés du match ?
Si on pouvait retrouver le chemin des filets ce serait bien, car devant on galère un petit peu comparé aux années précédentes même si défensivement on prend moins de buts (N.D.L.R : 27 cette saison).
Quelles sont les raisons de cette inefficacité ?
Je ne sais pas. Depuis le début de la saison, on n’y arrive pas même si Claire (Lavogez) nous fait du bien. Cette année on a un petit coup de moins bien mais on sait que ça va revenir. On attend ce petit déclic, j’espère que ce sera ce week-end même si ce sera difficile.
C’est un problème de confiance ?
Pour ma part, je sais que je suis en manque de confiance devant le but, ça arrive pour une attaquante et j’espère que ça va revenir vite. J’ai été sélectionnée en A, et pour une joueuse de haut niveau quatre buts, ce n’est pas énorme c’est même frustrant. De plus quand, au fil des matches, tu ne marque pas, c’est encore plus énervant.
Vous aviez perdu 4-0 à l’aller contre Paris. Y a-t-il une revanche à prendre ?
Oui. A l’aller, c’était un match un petit peu spécial car les supporters du PSG étaient venus. On était ailleurs, on perdait 3-0 à la mi-temps et on a commencé à jouer en seconde. Peut-être était-ce parce que l’on n’avait pas l’habitude de cette ambiance-là ? En tout cas, on a été un peu surprise. Je ne sais pas si cela va faire pareil mais au moins on saura à quoi s’attendre ce week-end (rires). Mais quoiqu’il arrive, dans le jeu, les Parisiennes sont un ton au-dessus et elles ont un groupe avec beaucoup d’internationales.
Si on revient sur le début de saison d’Hénin, comment le jugez-vous ?
On a fait une bonne première partie de saison même s’il y a des matches qui étaient à notre portée comme celui de La Roche/Yon que l’on n’a pas réussi à gagner, c’est frustrant. Si on arrive à prendre des points contre Saint-Brieuc lors de notre match en retard, on pourrait garder notre cinquième place. C’est l’objectif du club.
« Il faut que je sois plus forte mentalement »
Pauline sous le maillot tricolore (photo : Sébastien Duret)
Personnellement, comment jugez-vous vos performances individuelles avec vos quatre buts inscrits cette saison en championnat ?
Je ne fais pas un très bon début de saison, j’ai perdu confiance devant le but mais ça commence à revenir et j’espère que c’est un déclic. Physiquement, je suis bien mais à force de rater, rater…Je m’énerve et après ça ne passe pas.
C’est sur ce côté mental qu’il faut insister ?
Oui, il faut que je travaille là-dessus. Si je commence à louper deux-trois ballons, après ça me décourage. Il faut que je sois plus forte mentalement. On a gagné contre Leers (victoire 6-0 en 32e de finale du Challenge de France), j’ai mis trois buts et ce week-end j’ai marqué sur pénalty, je pense avoir retrouvé le sens du but.
Mon objectif, c’était 15 buts cette année, car j’avais fait ça l’année dernière et j’en avais mis 14. J’espère que l’on va cartonner en deuxième partie de saison et que je vais réussir à marquer.
Vous avez même joué un match en tant que gardienne, cette année, ça fait quoi de se retrouver de l’autre côté ?
J’avais déjà joué à ce poste il y a cinq ans car notre gardienne s’était fait expulser à Condé. A Lyon, ça m’a fait bizarre, mais c’était pour l’équipe donc cela ne me dérangeait pas surtout qu’on perdait déjà 7-0. Et puis, il valait mieux mettre une attaquante dans les buts qu’une défenseure. En puis je n’ai pas encaissé de buts....
42 buts inscrits lors de vos quatre saisons de D1, 4 cette année ça paraît énorme pour quelqu’un qui aura 20 ans, le 14 février ?
Je suis arrivé à Hénin, j’avais 15 ans. J’ai marqué beaucoup de buts hormis lors de ma deuxième année où je n’en ai inscrit que trois, c’était une mauvaise passe. Mais dans l’ensemble, je suis assez contente de moi.
Vos performances ont été remarquées puisque le sélectionneur, Bruno Bini vous a récemment appelé pour la première fois contre la Pologne.
J’ai été très surprise. C’est vrai que je n’avais pas fait une bonne première partie de saison, mais j’étais, quand même, contente d’être sélectionnée. J’espère y retourner, mais ça passe par des performances avec le club, je le sais. Il y aura un tournoi à Chypre, et pour y aller je vais, d’abord, devoir marquer des points avec mon équipe.
Le tournoi de Chypre est un objectif ?
Oui même s’il y a des filles comme Tonazzi, meilleure buteuse du championnat. Ce sera difficile mais je vais essayer de rivaliser en faisant de bonnes performances avec mon club.
Vous avez l’avantage d’être jeune, c’est peut-être ce qui a fait pencher la balance ?
Je ne sais pas. Le sélectionneur était venu nous voir à la Coupe du monde (U20), il vient de temps en temps à Hénin. Il était d’ailleurs à Paris pour nous observer et j’avais été convoqué en sélection juste après. C’était certainement pour essayer, pour préparer le futur et donc pour me montrer ce qu’était la sélection. Maintenant il faut que je travaille encore beaucoup pour y arriver.
Je ne fais pas un très bon début de saison, j’ai perdu confiance devant le but mais ça commence à revenir et j’espère que c’est un déclic. Physiquement, je suis bien mais à force de rater, rater…Je m’énerve et après ça ne passe pas.
C’est sur ce côté mental qu’il faut insister ?
Oui, il faut que je travaille là-dessus. Si je commence à louper deux-trois ballons, après ça me décourage. Il faut que je sois plus forte mentalement. On a gagné contre Leers (victoire 6-0 en 32e de finale du Challenge de France), j’ai mis trois buts et ce week-end j’ai marqué sur pénalty, je pense avoir retrouvé le sens du but.
Mon objectif, c’était 15 buts cette année, car j’avais fait ça l’année dernière et j’en avais mis 14. J’espère que l’on va cartonner en deuxième partie de saison et que je vais réussir à marquer.
Vous avez même joué un match en tant que gardienne, cette année, ça fait quoi de se retrouver de l’autre côté ?
J’avais déjà joué à ce poste il y a cinq ans car notre gardienne s’était fait expulser à Condé. A Lyon, ça m’a fait bizarre, mais c’était pour l’équipe donc cela ne me dérangeait pas surtout qu’on perdait déjà 7-0. Et puis, il valait mieux mettre une attaquante dans les buts qu’une défenseure. En puis je n’ai pas encaissé de buts....
42 buts inscrits lors de vos quatre saisons de D1, 4 cette année ça paraît énorme pour quelqu’un qui aura 20 ans, le 14 février ?
Je suis arrivé à Hénin, j’avais 15 ans. J’ai marqué beaucoup de buts hormis lors de ma deuxième année où je n’en ai inscrit que trois, c’était une mauvaise passe. Mais dans l’ensemble, je suis assez contente de moi.
Vos performances ont été remarquées puisque le sélectionneur, Bruno Bini vous a récemment appelé pour la première fois contre la Pologne.
J’ai été très surprise. C’est vrai que je n’avais pas fait une bonne première partie de saison, mais j’étais, quand même, contente d’être sélectionnée. J’espère y retourner, mais ça passe par des performances avec le club, je le sais. Il y aura un tournoi à Chypre, et pour y aller je vais, d’abord, devoir marquer des points avec mon équipe.
Le tournoi de Chypre est un objectif ?
Oui même s’il y a des filles comme Tonazzi, meilleure buteuse du championnat. Ce sera difficile mais je vais essayer de rivaliser en faisant de bonnes performances avec mon club.
Vous avez l’avantage d’être jeune, c’est peut-être ce qui a fait pencher la balance ?
Je ne sais pas. Le sélectionneur était venu nous voir à la Coupe du monde (U20), il vient de temps en temps à Hénin. Il était d’ailleurs à Paris pour nous observer et j’avais été convoqué en sélection juste après. C’était certainement pour essayer, pour préparer le futur et donc pour me montrer ce qu’était la sélection. Maintenant il faut que je travaille encore beaucoup pour y arriver.
« Je sais que le club ne me gardera pas dix ans »
Vous avez toujours joué pour Hénin, vous vous y sentez bien ?
J’ai un contrat fédéral, on verra à la fin de la saison…
Vous avez déjà eu des contacts avec d’autres clubs ?
Avant que j’obtienne mon contrat fédéral, j’avais des contacts. Une fois que j’ai signé pour trois ans (son contrat se termine dans un an), les clubs adverses ne pouvaient m’appeler. J’étudierais les possibilités à la fin de l’année et on verra bien…
Quelle est votre envie ?
Pour le moment, c’est de finir le championnat et je verrais avec le coach à la fin de l’année pour voir ce qu’il en pense et s’il trouve que je peux jouer dans un club au-dessus. Pour le moment, je n’ai pas décidé, je ne sais pas, tout se passera en juin.
Vous n’avez pas de préférence pour le moment ?
Tout le monde aime bien Lyon, c’est une grande équipe. J’aime aussi Montpellier et Paris.
Si un gros club vous fait une proposition à la fin de l’année vous l’étudierez attentivement ?
Oui car c’est pour moi, pour mon bien. Et je sais que le club ne me gardera pas dix ans…
Recueillis par Thibault Simonnet pour footofeminin.fr
J’ai un contrat fédéral, on verra à la fin de la saison…
Vous avez déjà eu des contacts avec d’autres clubs ?
Avant que j’obtienne mon contrat fédéral, j’avais des contacts. Une fois que j’ai signé pour trois ans (son contrat se termine dans un an), les clubs adverses ne pouvaient m’appeler. J’étudierais les possibilités à la fin de l’année et on verra bien…
Quelle est votre envie ?
Pour le moment, c’est de finir le championnat et je verrais avec le coach à la fin de l’année pour voir ce qu’il en pense et s’il trouve que je peux jouer dans un club au-dessus. Pour le moment, je n’ai pas décidé, je ne sais pas, tout se passera en juin.
Vous n’avez pas de préférence pour le moment ?
Tout le monde aime bien Lyon, c’est une grande équipe. J’aime aussi Montpellier et Paris.
Si un gros club vous fait une proposition à la fin de l’année vous l’étudierez attentivement ?
Oui car c’est pour moi, pour mon bien. Et je sais que le club ne me gardera pas dix ans…
Recueillis par Thibault Simonnet pour footofeminin.fr
PAULINE CRAMMER
Née le 14 février 1991 à Cucq
Attaquante
1,67 m - 65 kg
1 sélection A
Parcours
FC Verton (1997-1999), Le Touquet Côte d'Opale (1999-2006), FCF Hénin-Beaumont (depuis 2006)
Bilan en D1
88 matchs - 46 buts
Cette saison
14 matchs (14 titularisations) - 1224 minutes - 4 buts
EN SAVOIR PLUS
Née le 14 février 1991 à Cucq
Attaquante
1,67 m - 65 kg
1 sélection A
Parcours
FC Verton (1997-1999), Le Touquet Côte d'Opale (1999-2006), FCF Hénin-Beaumont (depuis 2006)
Bilan en D1
88 matchs - 46 buts
Cette saison
14 matchs (14 titularisations) - 1224 minutes - 4 buts
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