Leurs mots pour décrire comment ils abordent la finale sont similaires, mais l’état d’esprit est différent. Bien sûr, les joueuses (Alessia Russo ainsi que Maelle Lakrar et Marion Rey), et les coaches (Mo Marley et Gilles Eyquem) anglais et français ont tous évoqué leur déception due à la défaite lundi, ce jeudi en conférence de presse d’avant-match. Mais à l’image du discours de la sélectionneuse d’outre-Manche, les esprits étaient résolument tournés vers le dernier chapitre qu’il leur reste à écrire dans cette Coupe du Monde U20 : « C’était assez décevant de savoir que nous ne participerions pas à la finale. Mais en étant réalistes sur notre histoire récente, cette demi-finale dépassait déjà toutes nos attentes, on veut continuer et finir le plus haut possible, évidemment ce serait plus agréable de terminer avec une médaille autour du cou ».
Un sentiment partagé côté tricolore par Gilles Eyquem, qui s’attend à des retrouvailles corsées : « C’est une belle équipe, on les connaît bien. Ils nous ont fait énormément souffrir à l’Euro (U19 en 2017, victoire de la France 1-0, NDLR), c’était une meilleure équipe que nous probablement à l’époque ! On a joué avec nos armes en Irlande du Nord, et on s’attend encore à un match très difficile et très disputé ». Une rencontre que les deux équipes n’ont, toutefois, pas préparé de la même manière. Car si l’élimination n’a rien changé aux plans de Marley, le gros coup au moral reçu par les Françaises a dû être digéré.
Un sentiment partagé côté tricolore par Gilles Eyquem, qui s’attend à des retrouvailles corsées : « C’est une belle équipe, on les connaît bien. Ils nous ont fait énormément souffrir à l’Euro (U19 en 2017, victoire de la France 1-0, NDLR), c’était une meilleure équipe que nous probablement à l’époque ! On a joué avec nos armes en Irlande du Nord, et on s’attend encore à un match très difficile et très disputé ». Une rencontre que les deux équipes n’ont, toutefois, pas préparé de la même manière. Car si l’élimination n’a rien changé aux plans de Marley, le gros coup au moral reçu par les Françaises a dû être digéré.
"Une médaille ça ne se néglige pas !"
« On a coupé deux jours, et on a essayé d’oublier un peu le terrain. C’était important par rapport à cette déception qu’il y avait chez le staff et les filles après la demi-finale », raconte Gilles Eyquem, qui a emmené son groupe sur l’île d’Arz, dans le golfe du Morbihan. « On a pu rencontrer des gens qui ont montré qu’ils ne tenaient pas rigueur à l’équipe de cette défaite, et qui au contraire ont été très positifs. Ça a été agréable de partager ce moment avec eux, les filles ont aussi pu voir tout l’enthousiasme qu’il y avait derrière elles, et qu’elles seront encore soutenues vendredi après-midi », expliquait également le coach, ragaillardi par ce bain d’air frais : b[« On se reconcentre aujourd’hui [jeudi], dès cet après-midi pour préparer la rencontre de demain. Une médaille ça ne se néglige pas ! Et on a envie de montrer que nos ambitions n’étaient pas une utopie non plus »]b. Cela s’est vu dans la prise de parole de Maelle Lakrar, qui affirmait : « Ce qui s’est passé lundi c’est passé. Maintenant on est dans un état d’esprit positif, on va tout faire pour décrocher la médaille de bronze ». De quoi assurer une rencontre de haut niveau où Eyquem ne compte pas non plus faire tourner outre-mesure : « L’important demain c’est de mettre la meilleure équipe pour aller chercher cette médaille, et ça restera ma seule motivation », a jugé le technicien qui a encore regretté le jeu affiché lundi par ses joueuses : « Peut-être que le message n’était pas suffisamment clair de ma part ».
"Il y a une évolution dans le jeu anglais"
« On a vu qu’il y avait de la méfiance, les circonstances ont rendu le match difficile », a conclu de son côté Mo Marley, qui ne devrait- mais c’est moins surprenant –pas changer grand-chose à la philosophie de son équipe : « Nous avons un ADN, c’est de notoriété publique. Quand vous faites face à une opposition de qualité comme ce fût le cas face au Japon, vous ne pouvez pas toujours faire ce que vous voulez. Mais notre réponse en deuxième période a été positive, et j’espère qu’on va pouvoir reproduire ça sur toute la rencontre de ce vendredi ». « C’est une équipe qui joue aussi, elles ne font pas qu’évoluer en contre, rectifie d’emblée Gilles Eyquem. Elles sont aussi performantes dans le jeu, il y a une évolution dans le jeu anglais qui fait qu’elles préparent plus leurs actions ». La crispation qui a un peu paralysé les Françaises pendant la rencontre face à l’Espagne sera moindre, on l’espère. La poignée de main entre Gilles Eyquem et Mo Marley pour les photographes était franche et chaleureuse. Elle devrait nettement moins l’être ce vendredi entre leurs joueuses, qui comptent à tout prix finir sur une bonne note.
Coupe du Monde de la FIFA U20 France 2018 - Finale pour la 3e place
Vendredi 24 août 2018 - 16h00
FRANCE - ANGLETERRE
Vannes (Stade de la Rabine)
Arbitres : Gladys Lengwe (Zambie) assistée de Lidwine Rakotozafinoro (Madagascar) et Bernadettar Kwimbira (Malawi). 4e arbitre : Ri Hyang Ok (Corée du Nord)
En direct sur C8 et Eurosport 2
Vendredi 24 août 2018 - 16h00
FRANCE - ANGLETERRE
Vannes (Stade de la Rabine)
Arbitres : Gladys Lengwe (Zambie) assistée de Lidwine Rakotozafinoro (Madagascar) et Bernadettar Kwimbira (Malawi). 4e arbitre : Ri Hyang Ok (Corée du Nord)
En direct sur C8 et Eurosport 2