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Ligue des Champions - PSG - OL : premier round version Europe

Une semaine après la première rencontre remportée par l'OL en D1 (2-1), le Paris-Saint-Germain recevra cette fois-ci les Lyonnaises dans un autre cadre et une toute autre compétition.



Ligue des Champions - PSG - OL : premier round version Europe
Jamais le PSG ne s'est retrouvé au printemps encore en course en Ligue des Champions. Les Parisiennes lors de leur première participation (2011-2012) avait franchi le premier tour avant de chuter face aux futures finalistes allemandes de Frankfurt en huitièmes (0-3 et 2-1). L'an passé, elles avaient chuté face aux Suédoises d'entrée, elles aussi futures finalistes (2-1, 0-0). Le PSG espère bien ne pas connaître la "mauvaise passe" de trois en affrontant Lyon. Sauf que Lyon est aussi un futur finaliste en puissance au collectif bien huilé et l'expérience inégalée sur le plan français avec déjà deux titres européens récoltés.
Regrettée depuis le tirage au sort de la Ligue des Champions en août dernier, cette possible double-confrontation franco-française n'est désormais à l'ordre du jour même si Laura Georges souligne avant cette rencontre : "C'est dommage de croiser Lyon maintenant mais, si on veut aller au bout, il faut battre de grosses équipes, même s'il est encore un peu tôt. On vise le titre, tout comme Lyon. On veut aller le plus loin possible dans toutes les compétitions, surtout en Champions League."
Cette double confrontation qui se joue en matchs aller-retour, a déjà débuté dans les esprits samedi dernier en championnat. Gérard Prêcheur le soulignait lors de la conférence de presse : "Ce sera le même adversaire mais dans une autre compétition. Evidemment, on tire des enseignements de la rencontre de championnat. Cela nous donne un capital confiance renforcé".

"Des joueuses plus fraîches physiquement"

Mais qu'en est-il alors des Parisiennes revanchardes qui ne voudront pas en rester sur cet échec et rebondir à domicile. L'entraîneur parisien juste après la rencontre escomptait profiter pleinement de cette semaine de préparation pour recharger les organismes de ces internationales à l'image de Shirley Cruz Trana, très sollicitée après avoir disputé cinq matchs avec la sélection.
Il déclarait : "On aura l’occasion de se rattraper la semaine prochaine avec des joueuses plus fraîches physiquement. Ce qui nous permettra d’avoir plus de maîtrise". Car samedi dernier, l'OL a eu la possession de balle durant les deux-tiers du temps ne laissant aux Parisiennes le soin de défendre.
Le score finalement serré de la semaine dernière reste comme un gage d'une rencontre disputée où chaque détail comptera selon la Suédoise de l'OL Lotta Schelin : "Ce sera un peu pareil que samedi dernier. Cela se jouera sur des détails". L'OL pourra donc chercher à faire le jeu même si Gérard Prêcheur se méfie de l'engagement dans ce match où pour la formation éliminée, cela aura des répercussions sur le reste de la saison.
Ce jeudi, l'entraîneur lyonnais espérait "que le match restera correcte… L’OL a un effectif de qualité mais il est moins pléthorique que celui du PSG. Pas d’inquiétude mais de la vigilance. On est conscient que la répétition des efforts est toujours difficile".
D'autant que les joueuses des clubs vont être sollicitées dans ce mois de novembre où viendront deux matchs de l'équipe de France les 22 et 26 novembre contre la Nouvelle-Zélande et le Brésil.

QUELQUES FAITS

Deuxième duel franco-français
En 2013, Lyon et Juvisy s'étaient rencontrés en demi-finale avec un succès lyonnais 3-0 à Gerland puis une victoire 6-1 de l'OL à l'extérieur

Arbitrages ukrainien et hongrois
Le match sera arbitré samedi par l'Ukrainienne Kateryna Monzul alors que Katalin Hulcsar officiera au retour à Gerland, mercredi

beINSPORT
C'est la chaîne qui diffusera les deux matchs après avoir acquis en début de saison les droits TV des clubs français à domicile.

Tirages au sort
Le tirage au sort des quarts de finale et demi-finales aura lieu le 19 novembre au siège de l'UEFA

Coefficient UEFA
L'Olympique Lyonnais possède toujours une solide avance au classement UEFA des clubs avec 110,605 devant Potsdam (92,895) et Wolfsburg (81,895). Le PSG pointe à la quatorzième place avec 43,605 points.

Vendredi 7 Novembre 2014
Sebastien Duret


1.Posté par Jean-Claude LIBERT le 07/11/2014 12:02
Bonjour,

Toute la différence entre un G PRECHEUR raisonné et vigilant et un F BENSTITI toujours dans la sémantique passionnée et l'absence de retenue dans ses analyses, apparaît dans cette excellente présentation donnée par S DURET.

En effet là où G PRECHEUR tire l'enseignement que ce prochain match sera une autre compétition même s'il parle "d'une confiance renforcée", F BENSTITI parle lui de la fraîcheur physique de certaines de ces joueuses qui permettra "plus de maitrise" .... Quelle maitrise ? Pas la maitrise collective car il apparaît que le PSG en manque terriblement !!

Alors comme si les lyonnaises vont-elles être moins "fraîches" que les parisiennes !!.

A ce que je sache les lyonnaises étaient 7 (8 avec BUSSAGLIA) à jouer contre l'ALLEMAGNE contre 3 parisiennes. Contre la SUEDE et sauf erreur de ma part, seules HENNING et KRAHN ont joué tout le match alors que SEGER et ALUSHI n'ont joué qu'une partie du match. Mais SCHELIN n'a t-elle pas aussi joué tout le match ? .
De même pendant que CRUZ faisait 5 matchs en AMERIQUE contre des équipes de seconde zone hormis les ETATS UNIS contre lesquelles les costaricaines ont pris un 6 - 0, KUMAGAI faisait 2 matchs complets dont le 2é était JEUDI me semble t-il, contre le CANADA.

Alors pour la fatigue et la fraîcheur il me semble que les 2 clubs sont à égalité et il a été de la compétence des entraîneurs et de leur staff médical de gérer la fatigue et de les remettre dans un état physique prêt aux 2 matchs à venir.

Quand G PRECHEUR espère que "le match restera correct" il a amplement raison car Samedi dernier les parisiennes ont fait preuve d'une agressivité coupable. Elles se sont rendus coupables de certains gestes inutilement dangereux et d'un rare esprit contre l'esprit du jeu.
Dans cet exercice S DELANNOY aurait mérité de rentrer aux vestiaires dès la 1é MT. Était-il utile que A KRAHN vienne donner un coup par derrière tout à fait gratuit à L NECIB qui n'avait plus le ballon , ce qui a valu à la parisienne un geste non équivoque signifiant "loko" de la part de la lyonnaise ? Le coup de pied dans l'estomac ou le bas ventre sur L NECIB par S HOUARA (pourtant habituellement sans reproche) relevait-il d'une lutte physique ?
Je ne vais pas faire l'inventaire des fautes d'anti jeu parisiennes qui ont été le double des fautes lyonnaises avec 16 fautes contre 8 mais il faut reconnaître que certaines de ces fautes auraient DU être évitées.
Alors G PRECHEUR a raison d'être vigilant et il faudra que l'arbitre ukrainienne soit elle aussi très vigilante . En tous les cas plus vigilante et plus attentive que lorsqu'elle a arbitré l'OL au match retour contre POTSDAM l'an dernier , où elle a confondu le visage de S KUMAGAI avec son bras en accordant un pénalty inexistant qui a permis à POTSDAM d'éliminer l'OL .... en 1/8é de finale comme cette année !!..

Par contre je n'approuve pas G PRECHEUR quand il met en avant "l'effectif pléthorique" en comparaison à son propre effectif qui est encore plus minimaliste cette année.
Pour le coup le PSG et BENSTITI ne sont pas responsables des moindres moyens financiers de l'OL qui l'empêche d'étoffer en nombre son effectif qui tourne avec 15 joueuses pouvant être titulaires d'expérience que viennent compléter 3 ou 4 jeunes de qualité mais sans grande expérience.

Alors c'est vrai que si jeu dur et plus il y a et que des blessures viennent amputer les rangs de l'OL après celle de C ABILY (choc frontal fort avec ... A KRAHN) et M PLAZA depuis le début de saison, le championnat prendra une autre allure et G PRECHEUR a raison de s'inquiéter des futurs matchs de LDC et de l'état d'esprit des parisiennes et de son entraîneur.

Ce n'est pas un procès d'intention mais une alerte étant donné certains gestes et certaines attitudes vues Samedi dernier.
Et à ce propos je tiens à mettre l'accent sur le match d'une correction exemplaire de L GEORGES et de C SEGER. Pourvu que leurs coéquipières puissent suivre le même chemin ...

Enfin pour conclure la différence entre les entraîneurs est que l'un G PRECHEUR ne s'est pas plaint auprès de ses joueuses du score 2 - 1 qui aurait du être très supérieur tandis que l'autre s'est réjoui de cette défaite déclarant qu'elle "valait son pesant d'or" en faisant croire à ses joueuses que le match retour était dans la poche avec un différentiel plus grand en faveur du PSG ....
Hallucinant discours d'un entraîneur à ses joueuses qui viennent de se "défoncer" pendant 90 mns et courir derrière un ballon parfois insaisissable avec les 67% de possession de balle pour les lyonnaises et auxquelles on vient dire que leur défaite "vaut son pesant d'or" et donc que le 22 Février 2015 verra leur triomphe et le jour où elles pourront étrenner leur titre de championnes de France !!!!!!!!!!!!!!!.

Les joueuses parisiennes méritent mieux .....

Salutations,


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