Grace Geyoro et les Bleues ont pêché dans plusieurs domaines clé
Une neuvième élimination en 12 présences en quarts de finale. Le chiffre sonne dans les têtes françaises depuis samedi dernier, les coéquipières de Grace Geyoro ayant une nouvelle fois chuté lors de ce tour fatidique en compétition majeure. Mais si comme le dit la maxime « dominer n’est pas gagner », la mainmise attendue des Françaises après l’expulsion précoce de Kathrin Hendrich dès la 13e minute (la plus tôt de l’histoire dans un match à l’EURO) n’a pas été aussi totale qu’attendue.
Si dans la possession les Bleues ont logiquement tenu le ballon en supériorité numérique (73.9%), affichant leur plus fort pourcentage face à une équipe du top 10 mondial sur les 10 dernières années toutes compétitions confondues, elles ont eu plus de difficulté au moment de se procurer des situations dangereuses devant la cage adverse.
Car en dehors des coups de pied arrêtés et des penalties, les situations françaises dans le jeu n’ont produit que 0.63 xG face aux Allemandes samedi, le deuxième plus faible total sous l’ère Bonadei après la courte victoire au Stadium de Toulouse en début d’année contre la Norvège (1-0, 0.30 xG dans le jeu).
Si dans la possession les Bleues ont logiquement tenu le ballon en supériorité numérique (73.9%), affichant leur plus fort pourcentage face à une équipe du top 10 mondial sur les 10 dernières années toutes compétitions confondues, elles ont eu plus de difficulté au moment de se procurer des situations dangereuses devant la cage adverse.
Car en dehors des coups de pied arrêtés et des penalties, les situations françaises dans le jeu n’ont produit que 0.63 xG face aux Allemandes samedi, le deuxième plus faible total sous l’ère Bonadei après la courte victoire au Stadium de Toulouse en début d’année contre la Norvège (1-0, 0.30 xG dans le jeu).
Une maladresse face au but allemand
Le tout conjugué à une maladresse qui se retrouve également dans les frappes, car avec neuf tirs cadrés en 18 frappes pour un seul but sur penalty, ce n’est que la troisième fois depuis les Jeux Olympiques 2016 que l’équipe de France cadre autant en marquant moins de deux buts après l’amical contre le Chili en septembre 2017 (1-0, 14 tirs cadrés) et… le quart de finale de l’EURO 2022 contre les Pays-Bas, gagné au bout de la prolongation avec déjà un but sur penalty (1-0, 13 tirs cadrés).
Un manque d’efficacité récurrent dans ces rencontres pour cette équipe, même si la prestation d’Ann-Katrin Berger ne peut être occultée d’un revers de main : neuf arrêts pour l’Allemande, soit le deuxième plus haut total dans un match à élimination directe sur les 4 quatre dernières éditions de l’EURO derrière Daphnée Van Domselaar… en quarts face à la France en 2022 (11 arrêts).
Un manque d’efficacité récurrent dans ces rencontres pour cette équipe, même si la prestation d’Ann-Katrin Berger ne peut être occultée d’un revers de main : neuf arrêts pour l’Allemande, soit le deuxième plus haut total dans un match à élimination directe sur les 4 quatre dernières éditions de l’EURO derrière Daphnée Van Domselaar… en quarts face à la France en 2022 (11 arrêts).
50 fautes
Pas si étonnant donc que ce nouveau duel entre France et Allemagne se soit résolu sur des coups de pieds arrêtés, sept des huit derniers buts entre les deux nations toutes compétitions confondues étant désormais intervenus sur ces phases de jeu (3 penalties et un coup franc indirect pour la France, 2 corners et un penalty pour l’Allemagne).
En manquant de mordant offensif, les Bleues ont aussi manqué de répondant dans le jeu et les duels. Face à un bloc allemand bas et décidé à casser le rythme et le jeu pour tenir et jouer les contre-attaques dans le dos des arrières, les fautes ont été nombreuses durant la partie : 50 au total (24 côté français, 26 côté allemand), les joueuses de Laurent Bonadei se laissant peu à peu entraîner dans le piège de celles de Christian Wück à ce niveau (11 fautes allemandes en 1re période contre 5 françaises, 21 à 16 avant la prolongation).
En manquant de mordant offensif, les Bleues ont aussi manqué de répondant dans le jeu et les duels. Face à un bloc allemand bas et décidé à casser le rythme et le jeu pour tenir et jouer les contre-attaques dans le dos des arrières, les fautes ont été nombreuses durant la partie : 50 au total (24 côté français, 26 côté allemand), les joueuses de Laurent Bonadei se laissant peu à peu entraîner dans le piège de celles de Christian Wück à ce niveau (11 fautes allemandes en 1re période contre 5 françaises, 21 à 16 avant la prolongation).
Un faible pourcentage de duels gagnés
Le tout associé dans un match d’une telle intensité à un pourcentage de duels gagnés en deçà des standards affichés jusque-là par les Bleues (48.1%), établissant même leur plus faible pourcentage du genre en tournoi majeur depuis le duel en poules face à la Colombie lors des Jeux Olympiques 2016 (44.9%).
De quoi pousser ce duel jusqu’aux tirs au but, exercice redoutée par les Françaises à juste titre, avec à la clé une cinquième séance perdue en six tentatives. Tout simplement le plus haut total pour une nation en compétition majeure (Coupe du Monde + Jeux Olympiques + compétition majeure continentale), passant devant le Brésil et le Cameroun (4).
Le penalty arrêté par Peyraud-Magnin à la 69e minute, le premier depuis mars 2017 (Bouhaddi v Allemagne en SheBelievesCup), n’aura pas suffi à enrayer une nouvelle chute des Bleues, qui auront aussi vu deux buts refusés pour des hors-jeu après un record à la VAR.
De quoi pousser ce duel jusqu’aux tirs au but, exercice redoutée par les Françaises à juste titre, avec à la clé une cinquième séance perdue en six tentatives. Tout simplement le plus haut total pour une nation en compétition majeure (Coupe du Monde + Jeux Olympiques + compétition majeure continentale), passant devant le Brésil et le Cameroun (4).
Le penalty arrêté par Peyraud-Magnin à la 69e minute, le premier depuis mars 2017 (Bouhaddi v Allemagne en SheBelievesCup), n’aura pas suffi à enrayer une nouvelle chute des Bleues, qui auront aussi vu deux buts refusés pour des hors-jeu après un record à la VAR.
Communiqué de la FFF
La Fédération Française de Football a publié ce mercredi 23 juillet le communiqué suivant.
La Fédération Française de Football condamne fermement les propos haineux dont ont fait l’objet certaines joueuses de l’Équipe de France.
Rien ne peut justifier de telles manifestations de haine. La FFF exprime son plein soutien à l’ensemble des joueuses concernées et rappelle son attachement aux valeurs de respect et de solidarité qui sont le socle de notre sport.
La FFF décide de saisir immédiatement le pôle national contre la haine en ligne afin de permettre l’ouverture d’une enquête visant à sanctionner les comportements pénalement repréhensibles.
La Fédération Française de Football condamne fermement les propos haineux dont ont fait l’objet certaines joueuses de l’Équipe de France.
Rien ne peut justifier de telles manifestations de haine. La FFF exprime son plein soutien à l’ensemble des joueuses concernées et rappelle son attachement aux valeurs de respect et de solidarité qui sont le socle de notre sport.
La FFF décide de saisir immédiatement le pôle national contre la haine en ligne afin de permettre l’ouverture d’une enquête visant à sanctionner les comportements pénalement repréhensibles.