#D1Arkema - Laurent MORTEL (Soyaux) : "On va jouer avec la pression dans les matchs à venir"

Lors de sa première conférence de presse, le nouvel entraîneur de l'ASJ Soyaux a fait un état des lieux de la situation du club et de ses attentes pour permettre au club charentais de se maintenir.



Laurent Mortel (capture écran Charente Libre)
Qu'est-ce que qui vous a plu dans le projet de Soyaux ?
L'histoire et le passé du club est facteur important dans la décision. Soyaux fait partie des clubs historiques de la D1 et pour moi, cela est important. Ensuite, il y a les retours que j'ai pu avoir de différents collègues dans le milieu. Il y a cette notion d'équipe, de corps, de cohésion avec ces valeurs-là. Je pense que dans la situation actuelle, ce sont des valeurs importantes dans la quête du maintien et la stabilité du club.

Le classement de Soyaux, avant-dernier, ne vous a pas fait effrayer ?
J'aurai préféré avoir trois points de plus. On est au mois de novembre, on est responsable des résultats qui vont arriver désormais. A nous de travailler. C'est vrai que les deux défaites contre des adversaires contre Guingamp et Issy nous mettent dans une difficulté. On est avant-dernier aujourd'hui même si tout est serré, on va jouer avec la pression dans les matchs à venir. Dans ce championnat, il y a trois championnats. Il y a deux équipes vont de disputer la première place. Ensuite, il y a quelques équipes qui vont se battre pour la troisième et ensuite on sera quelques équipes à se battre pour se maintenir. Aujourd'hui, au regard des résultats, nous en sommes là mais ce n'est pas un manque d'ambitions. Il faut être tout simplement très terre à terre par rapport à ce qui se passe.

Quels sont les manques que vous avez identifiés ?
A partir du moment où vous marquez quatre buts sur coups de pied arrêtés et que vous ne marquez pas dans le jeu, c'est que l'on doit améliorer certains points. Sur le plan offensif, dans l'animation, on doit poser des problèmes à l'adversaire. Est-ce que l'on est capable de poser des problèmes à l'adversaire ? C'est ce que l'on va essayer de travailler cette semaine et d'avoir réponse par rapport à cela.

Quel est votre parcours ?
J'ai une mission avec l'équipe nationale A féminine d'Haïti. On m'a également demandé de participer à la phase finale qualificative des Jeux Olympiques aux USA. Ensuite, on m'a confié d'accompagner l'équipe U20 dans les qualifications pour la Coupe du Monde. Chose que l'on a fait et on attend un match barrage couperet pour se qualifier pour la phase finale de la Coupe du Monde. Après je viens de Montpellier, j'ai travaillé pendant deux ans au club professionnel de Montpellier.

Vous avez signé jusqu'à la fin de saison, est-ce que vous envisage de rester au-delà ?
Cela fait partie des choses que l'on discutera. Je pense que là, il est important de travailler, de vite mettre l'équipe sur de bons rails, de laver les esprits, de retrouver la sérénité, de la confiance, de partager des moments ensemble. On essaiera de voir en mars/avril avec la direction selon ce que souhaite faire le club et éventuellement sur un plan personnel de voir ce qu'il est possible de faire.

Est-ce que le mieux passe par un recrutement ?
Pour moi, c'est indéniable. Je pense qu'il y a besoin d'enrichir le groupe que ce soit en quantité et en qualité. L'arrivée de nouvelles joueuses fait partie des discussions que l'on aura avec l'équipe dirigeante pour renforcer l'équipe et mettre aussi un peu plus de concurrence au sein du groupe. Ce qui fait avancer, c'est l'émulation, la concurrence et aujourd'hui avoir un banc plus important. On est sur un fil d'équilibriste. Il faut attention avec les blessures, avec la COVID, avec les suspensions. Le moindre point devient maintenant très important. Sauf d'avoir des joueuses qui ne sont pas sous contrat, il faudra patienter (ndlr : les joueuses sous contrat ne peuvent changer de club qu'entre le 1er et le 31 janvier 2021).

Vous allez commencer contre Lyon ?
On commence contre la meilleure équipe d'Europe. Pour moi, jouer Lyon ou le PSG, cela fait partie de ce qui se met de mieux en France et en Europe. L'idée est de voir comment est capable de répondre aux problèmes qu'ils vont nous poser et ils vont nous en poser beaucoup. Mais aussi à voir comment nous, sur certains coups, on est capable d'oser, de se permettre de. Les coups seront minimes mais je pense qu'il faut que l'équipe se lâche aussi et accepte à un moment donné, qui à être punir, d'aller poser problème et apprendre de ces matchs-là pour mieux gérer les matchs à confrontations directes que l'on a peut-être mal gérés dernièrement.

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Samedi 7 Novembre 2020
Sebastien Duret