#D1Arkema - PSG - REIMS interrompu par des feux d'artifice

L'envoi depuis l'extérieur du stade de feux d'artifice sur la pelouse du stade Léo Lagrange de Poissy a entraîné l'arrêt définitif de la rencontre ce samedi en fin d'après-midi.



(capture écran Canal+ Foot)
La rencontre entre le PSG et le Stade de Reims avait été délocalisée ce samedi en raison d'un champignon sur la pelouse habituelle du Camp des Loges. C'est donc à Poissy que les Parisiennes accueillaient pour la première fois leurs adversaires. Une rencontre qui s'est déroulée presque normalement en première période, seulement perturbée par deux pétards qui avaient retenti avec des personnes extérieures à l'enceinte (38e). Mais dans un contexte très tendu depuis une semaine avec l'alerte Attentats et les événements en Israël et en Palestine, la suite fut tout autre.


La localisation des départs d'artifice hors du stade (photo Google Maps)
La seconde période n'aura en effet sa part duré que 25 secondes. Au delà de l'enceinte sportive, dans le quartier et sur le parking des immeubles situés au bout de la rue Saint-Sébastien, des artifices étaient alors lancés en nombre et de manière répétée vers le terrain de jeu, la tribune opposée où étaient positionnés du public mais aussi les équipes de Canal+ qui assuraient la diffusion et les commentaires. Aline Riera, consultante et Trésorière de la FFF, apparaissait décontenancée par ce scénario inédit au bord d'une pelouse de D1 Arkema : "J'ai mes enfants seuls à la maison. Je n'ai plus envie d'être là. Je vais rester car c'est mon travail. J'ai eu peur dès la première détonation". Le caméraman situé du côté de l'envoi des artifices étaient en plein cœur mais n'a semble-t-il heureusement pas été touché mais était choqué, tout comme les joueuses qui ont rapidement rejoint le vestiaire.


"Il n'y a pas un niveau de sécurité assuré à l'extérieur du stade. La sécurité dans le stade est assurée"

(capture écran Canal+ Foot)
A 19h02 et 40 secondes, l'arbitre renvoyait les deux équipes aux vestiaires et pendant près d'une minute plus d'une vingtaine de feux d'artifice étaient envoyés sur la pelouse. 39 minutes plus tard à 19h41, le diffuseur annonçait que la décision d'arrêter le match avait été prise. Angelo Castellazzi, directeur sportif du PSG féminin, s'exprimait un peu plus tard au micro de Canal+ Foot : "Il n'y a pas un niveau de sécurité à l'extérieur du stade qui permette de continuer la rencontre. La sécurité dans le stade est assurée. Malheureusement, il s'est passée quelque chose à l'extérieur du stade. Le département sécurité travaille toujours chez les pro, les jeunes, les féminines, l'Académie, partout. Il est très attentif à cela. Malheureusement il s'est passé quelque chose à l'extérieur du stade et pour la configuration de ce stade-là, il est tombé sur le terrain. Pour la sécurité des joueuses, le match va être interrompu. Nous prenons la décision pour la sécurité générale d'arrêter la rencontre ", expliquait-il en insistant sur le fait que cela dépassait la responsabilité du club parisien. De son côté, la police municipale au regard de ses effectifs ne pouvait pour sa part pas assurer avec certitude le bon déroulement jusqu'au terme du match.

Car en effet, désormais, il reste à savoir ce qu'il adviendra de la rencontre interrompue à la 46e minute. Si le club parisien n'était pas jugé responsable, le match serait à rejouer dans son intégralité. Les règlements de la FFF ne prévoient pas de une reprise au moment de l'interruption. Si le PSG venait à être jugé responsable, plusieurs scenarii sont possibles d'une sanction avec sursis jusqu'à la perte par pénalité. Il appartient désormais aux commissions fédérales de se saisir du dossier.


Samedi 14 Octobre 2023
Sebastien Duret