Norvège-Italie (classements FIFA : 16e-13e)
Mercredi 16 juillet à 21h00 sur France 3
Le premier quart de finale semble être le plus équilibré, et surtout, le plus faible. La Norvège a certes remporté ses trois matchs de poule, mais elle n’a pas impressionné. Au contraire, on se demande, encore une fois, comment une sélection avec de telles individualités peut proposer aussi peu dans le jeu. Elle n’a de plus réussi à s’imposer que par un but d’écart lors des trois rencontres et a été menée dans deux matchs. Le tout au sein du groupe le plus faible du premier tour. Il va lui falloir proposer plus si elle veut espérer continuer sa route.
Premier de groupe plutôt décevante, la Norvège affrontera cependant certainement le deuxième de groupe le plus faible -hors groupe A. L’Italie, qui a montré de bonnes choses, a malgré tout un bilan plutôt moyen avec une seule victoire au compteur, un match nul face au Portugal et une différence de buts négative. La sélection transalpine est la seule dans ce cas, elle est également celle qui a le moins marqué des huit équipes encore en lice (un but par match). Une de ces deux équipes va se qualifier en demi-finale, une première depuis 2013 pour la Norvège et depuis 1997 pour l’Italie.
Bilan en poule :
Norvège : 3 victoires, 8 buts pour, 5 buts contre
Buteuses : Signe Gaupset, Frida Maanum : 2 buts
Passeuse : Vilde Bøe Risa : trois passes, Caroline Graham Hansen : deux passes
Italie : 1 victoire, 1 match nul, 1 défaite, 3 buts pour, 4 buts contre
Buteuses : Arianna Caruso, Cristiana Girelli, Elisabetta Oliviero : 1 but
Passeuses : Lucia Di Guglielmo, Giada Greggi : une passe décisive
Le premier quart de finale semble être le plus équilibré, et surtout, le plus faible. La Norvège a certes remporté ses trois matchs de poule, mais elle n’a pas impressionné. Au contraire, on se demande, encore une fois, comment une sélection avec de telles individualités peut proposer aussi peu dans le jeu. Elle n’a de plus réussi à s’imposer que par un but d’écart lors des trois rencontres et a été menée dans deux matchs. Le tout au sein du groupe le plus faible du premier tour. Il va lui falloir proposer plus si elle veut espérer continuer sa route.
Premier de groupe plutôt décevante, la Norvège affrontera cependant certainement le deuxième de groupe le plus faible -hors groupe A. L’Italie, qui a montré de bonnes choses, a malgré tout un bilan plutôt moyen avec une seule victoire au compteur, un match nul face au Portugal et une différence de buts négative. La sélection transalpine est la seule dans ce cas, elle est également celle qui a le moins marqué des huit équipes encore en lice (un but par match). Une de ces deux équipes va se qualifier en demi-finale, une première depuis 2013 pour la Norvège et depuis 1997 pour l’Italie.
Bilan en poule :
Norvège : 3 victoires, 8 buts pour, 5 buts contre
Buteuses : Signe Gaupset, Frida Maanum : 2 buts
Passeuse : Vilde Bøe Risa : trois passes, Caroline Graham Hansen : deux passes
Italie : 1 victoire, 1 match nul, 1 défaite, 3 buts pour, 4 buts contre
Buteuses : Arianna Caruso, Cristiana Girelli, Elisabetta Oliviero : 1 but
Passeuses : Lucia Di Guglielmo, Giada Greggi : une passe décisive
Suède-Angleterre (5e-6e)
Jeudi 17 juillet à 21h00 sur TMC
C’est le premier remake d’une demi-finale d’il y a trois ans. A l’époque, l’Angleterre, sur le chemin du titre, avait largement battu la Suède (4-0). Les Lionesses ne seront évidemment pas contre réitérer cette performance mais la Suède a été très solide en phase de poule et a pu monter en puissance en terminant par une large victoire face à l’Allemagne, dont elle avait bien ciblé les carences défensives. Tactiquement, la Suède est toujours bien organisée, et Johanna Rytting Kaneryd est en grande forme sur son aile droite.
L’Angleterre, qui a eu du mal à entrer dans son tournoi, a ensuite roulé sur les Pays-Bas et le Pays de Galles. Certaines de ses joueuses en manque de temps de jeu ont pu enchaîner et l’équipe veut désormais continuer sur sa lancée pour aller chercher un deuxième titre consécutif. Lauren James, Alessia Russo et leurs partenaires font mal aux défenses adverses, mais il faudra percer la défense suédoise, meilleure défense de l’Euro pour le moment tandis que la défense anglaise n’a pas forcément montré son meilleur visage.
Bilan en poule :
Suède : 3 victoires, 8 buts pour, 1 but contre
Buteuses : Stina Blackstenius, Lina Hurtig : 2 buts
Passeuses : Kosovare Asllani : trois passes, Johanna Rytting Kaneryd : deux passes
Angleterre : 2 victoires, 1 défaite, 11 buts pour, 3 buts contre
Buteuses : Lauren James, Georgia Stanway, Ella Toone : 2 buts
Passeuses : Alessia Russo : trois passes, Ella Toone : deux passes
C’est le premier remake d’une demi-finale d’il y a trois ans. A l’époque, l’Angleterre, sur le chemin du titre, avait largement battu la Suède (4-0). Les Lionesses ne seront évidemment pas contre réitérer cette performance mais la Suède a été très solide en phase de poule et a pu monter en puissance en terminant par une large victoire face à l’Allemagne, dont elle avait bien ciblé les carences défensives. Tactiquement, la Suède est toujours bien organisée, et Johanna Rytting Kaneryd est en grande forme sur son aile droite.
L’Angleterre, qui a eu du mal à entrer dans son tournoi, a ensuite roulé sur les Pays-Bas et le Pays de Galles. Certaines de ses joueuses en manque de temps de jeu ont pu enchaîner et l’équipe veut désormais continuer sur sa lancée pour aller chercher un deuxième titre consécutif. Lauren James, Alessia Russo et leurs partenaires font mal aux défenses adverses, mais il faudra percer la défense suédoise, meilleure défense de l’Euro pour le moment tandis que la défense anglaise n’a pas forcément montré son meilleur visage.
Bilan en poule :
Suède : 3 victoires, 8 buts pour, 1 but contre
Buteuses : Stina Blackstenius, Lina Hurtig : 2 buts
Passeuses : Kosovare Asllani : trois passes, Johanna Rytting Kaneryd : deux passes
Angleterre : 2 victoires, 1 défaite, 11 buts pour, 3 buts contre
Buteuses : Lauren James, Georgia Stanway, Ella Toone : 2 buts
Passeuses : Alessia Russo : trois passes, Ella Toone : deux passes
Espagne- Suisse (2e-23e)
L'Espagne face au pays hôte en quart (photo UEFA.com)
Vendredi 18 juillet à 21h00 sur France 3
C’est sur le papier et les performances du premier tour le quart de finale le plus déséquilibré. Les deux équipes s’étaient rencontrées en huitièmes de finale de la dernière Coupe du monde, la Suisse avait récolté une large défaite et il serait surprenant que ce ne soit pas le cas cette fois-ci encore. Qualifiée en quarts de finale pour la première fois de son histoire (en trois participations), la Suisse, à domicile, a déjà rempli son objectif.
Elle ne partira pas battue, bien sûr, et donnera tout pour continuer l’aventure, mais la différence de niveau entre les deux sélections semble trop importante pour qu’une surprise puisse arriver. L’Espagne s’est montrée solide pendant la phase de poule même si sa défense n’a pas donné tous les gages de solidité. Elle ne devrait pas trop éprouver de difficultés à écarter le pays-hôte et devrait pouvoir arriver avec de la fraîcheur pour la demi-finale qui l’attendra face à l’Allemagne ou la France.
Bilan en poule :
Espagne : 3 victoires, 14 buts pour, 3 buts contre
Buteuses : Esther Gonzalez : 4 buts, Alexia Putellas, 3 buts
Passeuses : Alexia Putellas : quatre passes, Claudia Pina, Mariona Caldentey : deux passes
Suisse : 1 victoire, 1 match nul, 1 défaite, 4 buts pour, 3 buts contre
Buteuses : Alayah Pilgrim, Géraldine Reuteler, Nadine Riesen, Riola Xhemaili : 1 but
Passeuses : Géraldine Reuteler, Sydney Schertenleib, Leila Wandeler : une passe
C’est sur le papier et les performances du premier tour le quart de finale le plus déséquilibré. Les deux équipes s’étaient rencontrées en huitièmes de finale de la dernière Coupe du monde, la Suisse avait récolté une large défaite et il serait surprenant que ce ne soit pas le cas cette fois-ci encore. Qualifiée en quarts de finale pour la première fois de son histoire (en trois participations), la Suisse, à domicile, a déjà rempli son objectif.
Elle ne partira pas battue, bien sûr, et donnera tout pour continuer l’aventure, mais la différence de niveau entre les deux sélections semble trop importante pour qu’une surprise puisse arriver. L’Espagne s’est montrée solide pendant la phase de poule même si sa défense n’a pas donné tous les gages de solidité. Elle ne devrait pas trop éprouver de difficultés à écarter le pays-hôte et devrait pouvoir arriver avec de la fraîcheur pour la demi-finale qui l’attendra face à l’Allemagne ou la France.
Bilan en poule :
Espagne : 3 victoires, 14 buts pour, 3 buts contre
Buteuses : Esther Gonzalez : 4 buts, Alexia Putellas, 3 buts
Passeuses : Alexia Putellas : quatre passes, Claudia Pina, Mariona Caldentey : deux passes
Suisse : 1 victoire, 1 match nul, 1 défaite, 4 buts pour, 3 buts contre
Buteuses : Alayah Pilgrim, Géraldine Reuteler, Nadine Riesen, Riola Xhemaili : 1 but
Passeuses : Géraldine Reuteler, Sydney Schertenleib, Leila Wandeler : une passe
France-Allemagne (10e-3e)
Samedi 19 juillet à 21h00 sur TF1
Le dernier quart de finale est, comme Suède-Angleterre, un remake d’une demi-finale du dernier Euro. Il y a trois ans, l’Allemagne avait pris le dessus, et cette année, même si elle n’a terminé qu’à la deuxième place de son groupe, elle partira favorite. Porté par un trio d’attaque Jule Brand-Lea Schüller-Klara Bühl performant, la Mannschaft chercher à faire oublier Alex Popp (et autres Svenja Huth) et s’en sort bien. C’est un peu plus compliqué défensivement. Déjà privée du rempart Lena Oberdorf au milieu de terrain, la sélection a perdu dès le premier match sa capitaine et latérale droite Giulia Gwinn. Sa doublure, Carlotta Wamser, a de plus été expulsée contre la Suède et sera absente elle aussi en quart de finale. Plus globalement, la défense allemande ne brille pas par sa vitesse et pourrait souffrir face à l’attaque tricolore, même si Ann-Katrin Berger est un dernier rempart de qualité.
La France de son côté a réussi à terminer en tête du ‘groupe de la mort’ et a pu se reposer sur un secteur offensif aussi bien qualitatif que quantitatif, qui aura les arguments pour gêner, au minimum, la défense allemande. Ce sera cependant un vrai test pour la sélection tricolore, qui va disputer le match le plus important depuis le début de l’ère Laurent Bonadei. Va-t-elle continuer sur sa belle lancée, ou va-t-elle voir son parcours s’arrêter au stade des quarts de finale, son pêché mignon ? Cela tiendra en partie à la capacité de la défense à faire face à l’attaque allemande, que ce soit sur les côtés, même si Bühl et Brand n’hésitent pas à repiquer dans l’axe, ou au centre, alors que la charnière française titularisée est inconnue à ce jour, qu’il s’agisse de l’identité des joueuses ou de leur état de forme pour certaines. La gestion de la profondeur et la capacité à limiter les centres depuis les couloirs seront deux points primordiaux pour la défense des Bleues, et une grande Oriane Jean-François devant la défense sera attendue, tout comme une Pauline Peyraud-Magnin au meilleur de sa forme dans le but.
Bilan en poule :
France : 3 victoires, 11 buts pour, 4 buts contre
Buteuses : Delphine Cascarino, Marie-Antoinette Katoto : 2 buts
Passeuses : Delphine Cascarino, Marie-Antoinette Katoto : deux passes
Allemagne : 2 victoires, 1 défaite, 5 buts pour, 5 buts contre
Buteuses : Jule Brand, Lea Schüller : 2 buts
Passeuses : Jule Brand, Carlotta Wamser : deux passes
Le dernier quart de finale est, comme Suède-Angleterre, un remake d’une demi-finale du dernier Euro. Il y a trois ans, l’Allemagne avait pris le dessus, et cette année, même si elle n’a terminé qu’à la deuxième place de son groupe, elle partira favorite. Porté par un trio d’attaque Jule Brand-Lea Schüller-Klara Bühl performant, la Mannschaft chercher à faire oublier Alex Popp (et autres Svenja Huth) et s’en sort bien. C’est un peu plus compliqué défensivement. Déjà privée du rempart Lena Oberdorf au milieu de terrain, la sélection a perdu dès le premier match sa capitaine et latérale droite Giulia Gwinn. Sa doublure, Carlotta Wamser, a de plus été expulsée contre la Suède et sera absente elle aussi en quart de finale. Plus globalement, la défense allemande ne brille pas par sa vitesse et pourrait souffrir face à l’attaque tricolore, même si Ann-Katrin Berger est un dernier rempart de qualité.
La France de son côté a réussi à terminer en tête du ‘groupe de la mort’ et a pu se reposer sur un secteur offensif aussi bien qualitatif que quantitatif, qui aura les arguments pour gêner, au minimum, la défense allemande. Ce sera cependant un vrai test pour la sélection tricolore, qui va disputer le match le plus important depuis le début de l’ère Laurent Bonadei. Va-t-elle continuer sur sa belle lancée, ou va-t-elle voir son parcours s’arrêter au stade des quarts de finale, son pêché mignon ? Cela tiendra en partie à la capacité de la défense à faire face à l’attaque allemande, que ce soit sur les côtés, même si Bühl et Brand n’hésitent pas à repiquer dans l’axe, ou au centre, alors que la charnière française titularisée est inconnue à ce jour, qu’il s’agisse de l’identité des joueuses ou de leur état de forme pour certaines. La gestion de la profondeur et la capacité à limiter les centres depuis les couloirs seront deux points primordiaux pour la défense des Bleues, et une grande Oriane Jean-François devant la défense sera attendue, tout comme une Pauline Peyraud-Magnin au meilleur de sa forme dans le but.
Bilan en poule :
France : 3 victoires, 11 buts pour, 4 buts contre
Buteuses : Delphine Cascarino, Marie-Antoinette Katoto : 2 buts
Passeuses : Delphine Cascarino, Marie-Antoinette Katoto : deux passes
Allemagne : 2 victoires, 1 défaite, 5 buts pour, 5 buts contre
Buteuses : Jule Brand, Lea Schüller : 2 buts
Passeuses : Jule Brand, Carlotta Wamser : deux passes