Equipe de France - Les BLEUES n’ont pas le temps de souffler

Seulement quatre jours après la finale de la Coupe de France, les Bleues défient le Brésil ce mercredi au stade Edmard Lama, Rémire Mont-Joly (20h45 heure française sur D17). Le début d’une tournée qui emmènera ensuite les Françaises en Floride (14 juin) et dans le Connecticut (19 juin).



Les Bleues sont arrivées lundi en Guyane (Photo Antonio Mesa/FFF)
D’un niveau digne d’une rencontre de la Ligue des Champions, la finale de la Coupe de France remportée deux à zéro par l’OL face au PSG samedi au Mans a conclu une longue saison.
Mais pour les seize Lyonnaises et Parisiennes sélectionnées avec l’équipe de France, elle n’est pas encore terminée. Il y a même un bon coup de collier à donner. Seul hic : le temps de récupération extrêmement court. « On a besoin de souffler, on va encore être en tournée, ça ne va pas être évident », glissait Laura Georges samedi soir dans les couloirs de la MMArena.
Rassemblées dimanche dernier à 19h à Orly, les Bleues se sont ensuite envolées pour la Guyane le lendemain à 10h40. Neuf heures de vol, un décalage horaire de cinq heures, une température de trente-deux degrés et un taux d'humidité de 85%... Les Tricolores vont devoir s’adapter à ces conditions avant de défier le Brésil ce mercredi au stade Edmard Lama, Rémire Mont-Joly (20h45 heure française sur D17).

Une équipe mixte contre le Brésil

Petit selfie dans l'avion pour la Guyane (Twitter/Vivi Asseyi)
Et la composition de l'équipe sera un peu différente de d’habitude. C’est ce qu’a confié le sélectionneur Philippe Bergerôo à l’AFP : « Le match contre le Brésil sera très complexe. Il y a beaucoup de filles qui ont joué la finale de la Coupe de France samedi. On ne peut pas prendre le risque de les casser. Donc je vais mettre une équipe mixte. »
Camille Abily aussi est consciente de la situation : « on ne va pas beaucoup dormir, on va récupérer dans l'avion. On a essayé d'anticiper le décalage horaire. On a un groupe de vingt-cinq, ce qui peut être permettre à celles qui sont moins fatiguées de jouer, de voir ce que c'est que le haut niveau. Et le haut niveau, ce n'est pas le Kazakhstan mais les États-Unis. Pour gagner une Coupe du Monde, on a besoin tout le monde.»
Après le Brésil, les Bleues auront une double confrontation en Floride (le 14 juin à Tampa à 1h30 heure française) et dans le Connecticut (le 19 juin à East hartford à 1h30 heure française) face à la meilleure nation FIFA, les États-Unis : « Les deux matchs contre les Etats-Unis seront très intéressants. Ça va nous permettre de voir où on en est, même si nous sommes en fin de saison alors que les Américaines sont en plein dedans, a souligné Philippe Bergerôo. On a beaucoup travaillé tactiquement et sur l'impact physique. On va pouvoir se jauger. »

S.D avec T.S.

Wendie Renard heureuse de retrouver les îles

Native de Schoelcher en Martinique, Wendie Renard s'est dit très heureuse de retrouver les Iles : « On a fait une tournée il n'y a pas longtemps avec la Guadeloupe et la Martinique. Là, c'est la Guyane ce n'est pas très loin. On oublie dès fois les îles, et c'est bien de faire ses déplacements là pour récompenser les efforts que font tous ces gens dans ces îles-là. Pour nous, c'est symbolique, c'est la France même s'ils sont loin. »

Mercredi 11 Juin 2014
Thibault Simonnet