Le onze face aux Etats-Unis à Saint-Malo
Il y a deux ans, Gilles Eyquem n'avait pu disputer que deux matches amicaux avant la Coupe du monde. Cette fois-ci, il a pu profiter d'une vraie préparation sur la saison, avec plusieurs stages et dix matches amicaux disputés. L'année a commencé avec une victoire face à la Suède de moins de 23 ans, avant d'enchaîner avec deux succès sur des clubs bretons évoluant en D1 (Guingamp) et en D2 (Saint-Malo), deux rencontres au cours desquelles Gilles Eyquem a réparti de façon égale le temps de jeu entre toutes les joueuses appelées, les rencontres n'étant pas officielles. Ensuite, l'équipe de France a disputé sept rencontres face à des équipes qui participeront également à la Coupe du monde, dont plusieurs favoris au même titre que la France, pour un total de dix rencontres amicales disputées au cours de la saison.
Une saison d'amicaux de haut niveau
Le bilan des Bleuettes est plus flatteur si l'on englobe les deux larges victoires face à Guingamp et Saint-Malo, qui, si elles ont permis à Gilles Eyquem de procéder à une large revue d'effectif avec un temps de jeu égal pour toutes les joueuses appelées, n'avaient pas un caractère officiel. Sur les huit autres matches disputés, la France s'est imposée à quatre reprises, s'est inclinée à trois reprises, et obtenu un match nul. Elle a inscrit quatorze buts (dont cinq contre Haïti) et encaissé huit (dont six par les États-Unis, en trois rencontres). Après avoir très bien débuté, avec un succès solide face à la Suède des moins de 23 ans, qui disposait dans son équipe de plusieurs des plus grands talents du pays, la saison s'est achevée avec une défaite sèche face à une équipe des États-Unis montée en puissance au cours de l'année, et avec une défense qui devra montrer un tout autre visage en août si les Bleuettes veulent remporter le titre mondial. Au final, un bilan qui n'est ni bon, ni mauvais, mais qui a confirmé que la France aura des concurrents coriaces pour le titre, et que la moindre erreur pourra se payer cash.
En trois rencontres, l'équipe de France n'a pas réussi à battre l'équipe des États-Unis (deux défaites), qui s'annonce plus équilibrée que lors de l'édition précédente tout en ayant toujours des individualités de très haut niveau en attaque, comme Ashley Sanchez ou Sophie Schmidt (trois buts en trois rencontres). Avec six buts encaissés en trois rencontres face aux Américaines, la France sait qu'elle devra faire mieux si elle devait croiser la route des joueuses de Jana Klimkova en août.
Les Bleuettes ont également rencontré à deux reprises le Japon, battu en prolongation lors de la dernière Coupe du monde. Les deux équipes ont remporté chacune un match (sur le même score de 2-0), et ont confirmé qu'elles étaient proches en terme de niveau. Là encore, si les deux équipes devaient se rencontrer cet été (à partir des demi-finales, comme les États-Unis), ce seront des détails qui feront la différence...
La France a rencontré deux autres équipes qui participeront à la Coupe du monde, et qui seront dans le même groupe : Haïti et l'Allemagne, qui ne pourront pas croiser la route de la France avant les demi-finales, comme le Japon et les États-Unis. Après une large victoire face aux joueuses de Marc Collat (5-0), les Tricolores ont su prendre le dessus sur la Mannschaft sans encaisser de but (2-0), faisant la différence en l'espace d'une minute en seconde période. Là aussi, ce sont des détails qui ont décidé de l'issue de la rencontre, et il ne faudra pas prendre cette équipe pour acquis si elle croisait la route des Bleuettes...
En une saison et huit rencontres officielles, l'équipe de France des moins de 20 ans s'est frottée, parfois à plusieurs reprises, à certaines de ses concurrentes pour le titre mondial, et a fait connaissance avec les stades de la Coupe du monde. Ces matches -bien qu'amicaux- ont confirmé que ces équipes évoluaient à un niveau proche, et que pour espérer aller au bout de l'aventure, il allait falloir enchaîner les prestations de haute volée et savoir faire pencher les oppositions en leur faveur. Les équipes mondialistes affrontées ne pourront pas rencontrer les Bleuettes avant les demi-finales, les retrouver sur la route des Tricolores au Mondial voudra donc dire que l'équipe de France est sur les bons rails...
En trois rencontres, l'équipe de France n'a pas réussi à battre l'équipe des États-Unis (deux défaites), qui s'annonce plus équilibrée que lors de l'édition précédente tout en ayant toujours des individualités de très haut niveau en attaque, comme Ashley Sanchez ou Sophie Schmidt (trois buts en trois rencontres). Avec six buts encaissés en trois rencontres face aux Américaines, la France sait qu'elle devra faire mieux si elle devait croiser la route des joueuses de Jana Klimkova en août.
Les Bleuettes ont également rencontré à deux reprises le Japon, battu en prolongation lors de la dernière Coupe du monde. Les deux équipes ont remporté chacune un match (sur le même score de 2-0), et ont confirmé qu'elles étaient proches en terme de niveau. Là encore, si les deux équipes devaient se rencontrer cet été (à partir des demi-finales, comme les États-Unis), ce seront des détails qui feront la différence...
La France a rencontré deux autres équipes qui participeront à la Coupe du monde, et qui seront dans le même groupe : Haïti et l'Allemagne, qui ne pourront pas croiser la route de la France avant les demi-finales, comme le Japon et les États-Unis. Après une large victoire face aux joueuses de Marc Collat (5-0), les Tricolores ont su prendre le dessus sur la Mannschaft sans encaisser de but (2-0), faisant la différence en l'espace d'une minute en seconde période. Là aussi, ce sont des détails qui ont décidé de l'issue de la rencontre, et il ne faudra pas prendre cette équipe pour acquis si elle croisait la route des Bleuettes...
En une saison et huit rencontres officielles, l'équipe de France des moins de 20 ans s'est frottée, parfois à plusieurs reprises, à certaines de ses concurrentes pour le titre mondial, et a fait connaissance avec les stades de la Coupe du monde. Ces matches -bien qu'amicaux- ont confirmé que ces équipes évoluaient à un niveau proche, et que pour espérer aller au bout de l'aventure, il allait falloir enchaîner les prestations de haute volée et savoir faire pencher les oppositions en leur faveur. Les équipes mondialistes affrontées ne pourront pas rencontrer les Bleuettes avant les demi-finales, les retrouver sur la route des Tricolores au Mondial voudra donc dire que l'équipe de France est sur les bons rails...
Revue d'effectif et groupe final
La génération 2000
C'était prévu, et Gilles Eyquem a appelée plusieurs représentantes de cette génération prometteuse dès le premier match de préparation. Sept joueuses de la génération 2000 ont en effet affronté la Suède U23, première étape de cette année de préparation. Ciblées par le sélectionneur français en amont, elles ont eu un temps de jeu très variable (de 45 minutes pour Justine Lerond à 630 minutes pour Selma Bacha) au cours de la saison, mais il est logique de les retrouver toutes les sept dans la liste des 21 joueuses dévoilée ce vendredi.
Avec un tiers de joueuses ayant deux ans d'avance, Maëlle Lakrar, Carola Polito, Sandy Baltimore, Amélie Delabre et Melvine Malard se joignant aux deux déjà mentionnées, le groupe tricolore sera particulièrement jeune par rapport à ses homologues des éditions précédentes. Un fait qui s'explique aussi bien par une génération 1998 peut-être un ton en-dessous globalement, qu'une génération 2000 particulièrement prometteuse.
Deux choses à noter parmi ces sept joueuses appelées : trois d'entre elles sont des joueuses à vocation offensive (Baltimore, Delabre, Malard), et ont aidé à renouveler l'attaque des Bleuettes qui a bien changé depuis l'Euro. Autre « secteur » revisité, le côté gauche de l'équipe de France, occupé à l'Euro notamment par Pauline Dechilly et Christy Gavory comme ce fut le cas en finale. Bacha en défense, Malard en attaque, et Baltimore plutôt en attaque mais pouvant jouer en défense ont amené du sang neuf sur ce côté gauche. En dehors des joueuses précédemment citées, Justine Lerond devrait occuper le poste de troisième gardienne, Maëlle Lakrar sera la première solution de rechange dans l'axe de la défense, privée de Sarah Galera, et Carla Polito vient renforcer le milieu de terrain tricolore.
Les finalistes européennes
Malgré la finale européenne, et le titre effleuré du bout des doigts, l'équipe de France n'avait pas forcément convaincu dans le jeu en Irlande du Nord en subissant beaucoup, et un renouvellement était attendu. Gilles Eyquem a décidé de faire confiance à la plupart des joueuses à vocation défensive de cette équipe qui s'est frayée un chemin jusqu'en finale, au mental et avec solidarité.
Sarah Galera manquera à la défense tricolore, mais la plupart de ses partenaires à vocation défensive pendant l'Euro défendront les couleurs tricolores cet été : Mylène Chavas, Elisa De Almeida, Pauline Dechilly, Léna Goetsch, Julie Piga, Julie Thibaud, Sana Daoudi et Hélène Fercocq seront du voyage, alors qu'Emelyne Laurent est la seule rescapée dans le secteur offensif, avec Christy Gavory qui avait disputé plusieurs matches dans la peau d'une ailière gauche.
Ce sont donc dix joueuses (sur dix-huit) présentes à l'Euro qui ont été appelées pour la Coupe du monde. Des joueuses qui commencent à avoir un certain vécu ensemble, ce qui devra être un atout pour la compétition. La majorité de ces joueuses est également polyvalente, ce qui offre des options à Gilles Eyquem et la possibilité de faire tourner son effectif comme il en a l'habitude -si les résultats le permettent. Ce n'est pas un hasard si ce sont des joueuses défensives qui ont eu le plus gros temps de jeu (Bacha, Chavas, Piga, Daoudi et Thibaud sont les joueuses qui furent le plus utilisées) lors de la préparation : c'était un chantier de taille et toujours en cours, les défaites face au Japon ou aux États-Unis lors de la Sud Ladies Cup ayant montré que la sérénité n'était pas forcément toujours présente.
Et quatre qui font vingt-et-un
En plus des dix-sept joueuses précédemment citées, quatre, sur les dix-neuf qui ont foulé les terrains, ont intégré la liste des 21 sans avoir participé à l'Euro et sans faire partie de la génération 2000. Le retour de Marie-Antoinette Katoto était forcément très attendu après son année quasiment blanche qui lui avait fait manquer la dernière Coupe du monde U20 et l'Euro U19. Annahita Zamanian n'a elle pas mis longtemps à convaincre Gilles Eyquem pour son retour en équipe de France, qu'elle n'avait plus côtoyée depuis les moins de 16 ans. Camille Pécharman remplace Jade Lebastard en tant que suppléante de Mylène Chavas, et Marion Rey est l'appel inattendu. Appelée pour la Sud Ladies Cup où elle a disputé l'intégralité de la rencontre face à Haïti avant d'entrer en jeu pour quelques minutes face à l'Allemagne puis les États-Unis, elle a semble-t-il convaincu le sélectionneur français de l'appeler en lieu et place de joueuses comme Mathilde Bourdieu ou Kelly Gago, choix qui semblaient à première vue plus attendues.
C'était prévu, et Gilles Eyquem a appelée plusieurs représentantes de cette génération prometteuse dès le premier match de préparation. Sept joueuses de la génération 2000 ont en effet affronté la Suède U23, première étape de cette année de préparation. Ciblées par le sélectionneur français en amont, elles ont eu un temps de jeu très variable (de 45 minutes pour Justine Lerond à 630 minutes pour Selma Bacha) au cours de la saison, mais il est logique de les retrouver toutes les sept dans la liste des 21 joueuses dévoilée ce vendredi.
Avec un tiers de joueuses ayant deux ans d'avance, Maëlle Lakrar, Carola Polito, Sandy Baltimore, Amélie Delabre et Melvine Malard se joignant aux deux déjà mentionnées, le groupe tricolore sera particulièrement jeune par rapport à ses homologues des éditions précédentes. Un fait qui s'explique aussi bien par une génération 1998 peut-être un ton en-dessous globalement, qu'une génération 2000 particulièrement prometteuse.
Deux choses à noter parmi ces sept joueuses appelées : trois d'entre elles sont des joueuses à vocation offensive (Baltimore, Delabre, Malard), et ont aidé à renouveler l'attaque des Bleuettes qui a bien changé depuis l'Euro. Autre « secteur » revisité, le côté gauche de l'équipe de France, occupé à l'Euro notamment par Pauline Dechilly et Christy Gavory comme ce fut le cas en finale. Bacha en défense, Malard en attaque, et Baltimore plutôt en attaque mais pouvant jouer en défense ont amené du sang neuf sur ce côté gauche. En dehors des joueuses précédemment citées, Justine Lerond devrait occuper le poste de troisième gardienne, Maëlle Lakrar sera la première solution de rechange dans l'axe de la défense, privée de Sarah Galera, et Carla Polito vient renforcer le milieu de terrain tricolore.
Les finalistes européennes
Malgré la finale européenne, et le titre effleuré du bout des doigts, l'équipe de France n'avait pas forcément convaincu dans le jeu en Irlande du Nord en subissant beaucoup, et un renouvellement était attendu. Gilles Eyquem a décidé de faire confiance à la plupart des joueuses à vocation défensive de cette équipe qui s'est frayée un chemin jusqu'en finale, au mental et avec solidarité.
Sarah Galera manquera à la défense tricolore, mais la plupart de ses partenaires à vocation défensive pendant l'Euro défendront les couleurs tricolores cet été : Mylène Chavas, Elisa De Almeida, Pauline Dechilly, Léna Goetsch, Julie Piga, Julie Thibaud, Sana Daoudi et Hélène Fercocq seront du voyage, alors qu'Emelyne Laurent est la seule rescapée dans le secteur offensif, avec Christy Gavory qui avait disputé plusieurs matches dans la peau d'une ailière gauche.
Ce sont donc dix joueuses (sur dix-huit) présentes à l'Euro qui ont été appelées pour la Coupe du monde. Des joueuses qui commencent à avoir un certain vécu ensemble, ce qui devra être un atout pour la compétition. La majorité de ces joueuses est également polyvalente, ce qui offre des options à Gilles Eyquem et la possibilité de faire tourner son effectif comme il en a l'habitude -si les résultats le permettent. Ce n'est pas un hasard si ce sont des joueuses défensives qui ont eu le plus gros temps de jeu (Bacha, Chavas, Piga, Daoudi et Thibaud sont les joueuses qui furent le plus utilisées) lors de la préparation : c'était un chantier de taille et toujours en cours, les défaites face au Japon ou aux États-Unis lors de la Sud Ladies Cup ayant montré que la sérénité n'était pas forcément toujours présente.
Et quatre qui font vingt-et-un
En plus des dix-sept joueuses précédemment citées, quatre, sur les dix-neuf qui ont foulé les terrains, ont intégré la liste des 21 sans avoir participé à l'Euro et sans faire partie de la génération 2000. Le retour de Marie-Antoinette Katoto était forcément très attendu après son année quasiment blanche qui lui avait fait manquer la dernière Coupe du monde U20 et l'Euro U19. Annahita Zamanian n'a elle pas mis longtemps à convaincre Gilles Eyquem pour son retour en équipe de France, qu'elle n'avait plus côtoyée depuis les moins de 16 ans. Camille Pécharman remplace Jade Lebastard en tant que suppléante de Mylène Chavas, et Marion Rey est l'appel inattendu. Appelée pour la Sud Ladies Cup où elle a disputé l'intégralité de la rencontre face à Haïti avant d'entrer en jeu pour quelques minutes face à l'Allemagne puis les États-Unis, elle a semble-t-il convaincu le sélectionneur français de l'appeler en lieu et place de joueuses comme Mathilde Bourdieu ou Kelly Gago, choix qui semblaient à première vue plus attendues.
Atouts et faiblesses
Une fois n'est pas coutume, l'équipe de France disposera d'un potentiel offensif de grande qualité, dont la vitesse et la puissance devrait causer des soucis à bien des défenses. Les principaux atouts offensifs seront naturellement Marie-Antoinette Katoto et Emelyne Laurent (trois buts chacune lors des huit amicaux officiels). La première a confirmé son potentiel pour sa première saison complète en D1, qu'elle a terminée à la seconde place du classement des buteuses en dépassant la barre des 20 buts. La seconde, malgré un temps de jeu très réduit en D1 après une demi-saison très réussie du côté de Bordeaux, devrait faire des différences importantes dans son couloir droit. Si l'équipe de France ne cherchera pas forcément à jouer un jeu de contre-attaque, elle a montré au cours de la préparation qu'elle pouvait se montrer très dangereuse (cf le deuxième but contre le Japon) avec des joueuses très rapides auxquelles il ne faudra pas laisser le moindre espace. Il leur faudra cependant se montrer plus efficaces devant le but, une vieille rengaine toujours d'actualité.
Au milieu du terrain, un trio s'est dégagé : aux côtés des finalistes européennes en 2017 Sana Daoudi -une des joueuses les plus en vue lors de l'Euro- et Christy Gavory, Annahita Zamanian s'est rapidement imposée. Hélène Fercocq et Carla Polito ont beaucoup moins joué lors des matches de préparation (pour diverses raisons) mais elles auront naturellement leur écot à apporter. En Irlande du Nord, le milieu de terrain avait beaucoup subi, et devra montrer un visage plus conquérant pour aider aussi bien sa défense que l'attaque tricolore. Néanmoins, il a désormais de l'expérience en cas de domination adverse, et dans ce cas, il lui faudra être capable de bien lancer les attaquantes en contre-attaque.
La défense reste un point d'interrogation. Elle n'avait pas donné toutes les garanties lors de l'Euro, et n'a pas toujours rassuré lors de la préparation. Un quatuor s'est détaché lors de la préparation : Selma Bacha à gauche, Julie Thibaud et Julie Piga dans l'axe, et Elisa De Almeida à droite, avec Pauline Dechilly comme remplaçante de luxe à droite principalement, mais également à gauche. Avec Mylène Chavas, meilleure gardienne de la dernière Coupe du monde de la catégorie qui sera encore une fois très attendue, ces joueuses (excepté De Almeida/Dechilly) sont sans surprises celles qui ont obtenu le plus gros temps de jeu lors de la préparation. Il y avait une dynamique à créer, alors que la défense « titulaire » par rapport à l'Euro (quatuor inattendu avec Galera dans l'axe, Dechilly à gauche et Léna Goetsch à droite) a changé, avec l'appel de Bacha, incontournable, le changement de dimension de De Almeida (qui avait manqué son Euro), et la blessure de Galera.
Si elle a réalisé des prestations convaincantes contre le Japon (deuxuième match) ou l'Allemagne, Les trois buts encaissés face aux États-Unis lors du dernier match de préparation n'ont pas forcément rassuré, à la fois par la quantité et par la manière, et ont montré que le chantier était toujours en cours...
L'équipe de France, qui évoluera à domicile, sera l'un des favoris pour le titre mondial cet été. Gilles Eyquem a pu travailler une saison complète avec la sélection pour préparer ce grand rendez-vous qui n'aura rien d'une balade de santé. L'équipe a pu se jauger en rencontrant plusieurs concurrents directs pour la couronne mondiale, et a pu ainsi se rendre compte des domaines où il lui fallait s'améliorer. Cette équipe de France, qui sera jeune en comparaison des éditions précédentes, aura la possibilité d'amener un deuxième titre mondial au football féminin français en comptant notamment sur une attaque très attendue. Mais la route s'annonce longue et ardue, avec un plateau très relevé et des adversaires de grande qualité qui ne permettront pas le moindre relâchement, notamment en défense.
Au milieu du terrain, un trio s'est dégagé : aux côtés des finalistes européennes en 2017 Sana Daoudi -une des joueuses les plus en vue lors de l'Euro- et Christy Gavory, Annahita Zamanian s'est rapidement imposée. Hélène Fercocq et Carla Polito ont beaucoup moins joué lors des matches de préparation (pour diverses raisons) mais elles auront naturellement leur écot à apporter. En Irlande du Nord, le milieu de terrain avait beaucoup subi, et devra montrer un visage plus conquérant pour aider aussi bien sa défense que l'attaque tricolore. Néanmoins, il a désormais de l'expérience en cas de domination adverse, et dans ce cas, il lui faudra être capable de bien lancer les attaquantes en contre-attaque.
La défense reste un point d'interrogation. Elle n'avait pas donné toutes les garanties lors de l'Euro, et n'a pas toujours rassuré lors de la préparation. Un quatuor s'est détaché lors de la préparation : Selma Bacha à gauche, Julie Thibaud et Julie Piga dans l'axe, et Elisa De Almeida à droite, avec Pauline Dechilly comme remplaçante de luxe à droite principalement, mais également à gauche. Avec Mylène Chavas, meilleure gardienne de la dernière Coupe du monde de la catégorie qui sera encore une fois très attendue, ces joueuses (excepté De Almeida/Dechilly) sont sans surprises celles qui ont obtenu le plus gros temps de jeu lors de la préparation. Il y avait une dynamique à créer, alors que la défense « titulaire » par rapport à l'Euro (quatuor inattendu avec Galera dans l'axe, Dechilly à gauche et Léna Goetsch à droite) a changé, avec l'appel de Bacha, incontournable, le changement de dimension de De Almeida (qui avait manqué son Euro), et la blessure de Galera.
Si elle a réalisé des prestations convaincantes contre le Japon (deuxuième match) ou l'Allemagne, Les trois buts encaissés face aux États-Unis lors du dernier match de préparation n'ont pas forcément rassuré, à la fois par la quantité et par la manière, et ont montré que le chantier était toujours en cours...
L'équipe de France, qui évoluera à domicile, sera l'un des favoris pour le titre mondial cet été. Gilles Eyquem a pu travailler une saison complète avec la sélection pour préparer ce grand rendez-vous qui n'aura rien d'une balade de santé. L'équipe a pu se jauger en rencontrant plusieurs concurrents directs pour la couronne mondiale, et a pu ainsi se rendre compte des domaines où il lui fallait s'améliorer. Cette équipe de France, qui sera jeune en comparaison des éditions précédentes, aura la possibilité d'amener un deuxième titre mondial au football féminin français en comptant notamment sur une attaque très attendue. Mais la route s'annonce longue et ardue, avec un plateau très relevé et des adversaires de grande qualité qui ne permettront pas le moindre relâchement, notamment en défense.