Hervé Renard (photo FFF)
On l’attendait depuis longtemps, voici donc le grand retour de Marie-Antoinette Katoto en équipe de France…
Il lui a fallu, après une longue convalescence, du temps pour se remettre dans le rythme, avec des temps de jeu progressifs, ils le sont toujours d’ailleurs. Il faut faire preuve de patience avec Marie, elle est capable d’encore progresser, elle le sait et on le sait tous, donc on va l’accompagner du mieux qui soit pour qu’elle puisse nous apporter toutes ses qualités, qui sont nombreuses.
Quels échanges avez-vous eu avec elle pendant son absence ?
Je lui ai toujours dit, j’ai communiqué avec elle en espérant son retour, j’ai espéré qu’il soit un peu plus rapide que ce qu’il a été mais il a fallu lui donner du temps. Le plus important c’est son état personnel, nous on a su faire sans. Maintenant qu’elle est de retour, avec ce qu’on peut voir avec son club, il faudra voir ce qu’on peut faire (en termes de temps de jeu), sachant qu’il va falloir continuer de faire très attention avec elle. On est dans des matches internationaux, avec beaucoup d’intensité, c’est aussi bien pour elle qu’il y ait des rencontres comme ça en ce moment.
Il lui a fallu, après une longue convalescence, du temps pour se remettre dans le rythme, avec des temps de jeu progressifs, ils le sont toujours d’ailleurs. Il faut faire preuve de patience avec Marie, elle est capable d’encore progresser, elle le sait et on le sait tous, donc on va l’accompagner du mieux qui soit pour qu’elle puisse nous apporter toutes ses qualités, qui sont nombreuses.
Quels échanges avez-vous eu avec elle pendant son absence ?
Je lui ai toujours dit, j’ai communiqué avec elle en espérant son retour, j’ai espéré qu’il soit un peu plus rapide que ce qu’il a été mais il a fallu lui donner du temps. Le plus important c’est son état personnel, nous on a su faire sans. Maintenant qu’elle est de retour, avec ce qu’on peut voir avec son club, il faudra voir ce qu’on peut faire (en termes de temps de jeu), sachant qu’il va falloir continuer de faire très attention avec elle. On est dans des matches internationaux, avec beaucoup d’intensité, c’est aussi bien pour elle qu’il y ait des rencontres comme ça en ce moment.
"Aujourd'hui, me passer de Le Sommer, je ne l'envisage pas"
Avec le retour de Marie-Antoinette Katoto, Eugénie Le Sommer aura une plus forte concurrence. Comment vous envisager la cohabitation entre les deux ?
Elles ont des qualités très complémentaires. Aujourd’hui, me passer d’Eugénie Le Sommer, je ne l’envisage pas une seule seconde. Ça fait 8 mois que je suis à la tête de cette équipe et elle m’impressionne à chaque match, j’en profite pour lui rendre hommage, tout ce qu’elle fait, tout ce qu’elle donne, dans le réalisme, la qualité des buts qu’elle est capable de marquer, c’est exceptionnel ! Elles ont tout pour pouvoir être associées, maintenant c’est l’état de forme qui le dira. Puis on a Kadidiatou Diani qui est en net regain de forme, c’est une bonne nouvelle, et Julie (Dufour) qui a fait des semaines de grande qualité dernièrement. On a de quoi être performantes offensivement et plus efficaces que ce qu’on a montré lors des derniers matches.
Amandine Henry va faire une pige du côté du LOSC, c’est un bon choix ?
Je pense que c’était mieux pour elle et pour nous qu’elle évolue dans le championnat de France, et tout du moins en Europe, c’est une bonne chose pour elle, on lui souhaite la meilleure réussite possible avec Lille et qu’elle reste en forme ;, c’est le plus important en ce qui me concerne. Après c’est elle qui a choisi le club, c’est je pense un très bon choix.
Quelles sont les nouvelles concernant Delphine Cascarino, vous êtes confiant dans l’optique de la récupérer pour les JO ?
J’espère la récupérer pour les Jeux, dans ce genre de blessure il ne faut pas être trop presser, si j’ai bien compris elle a prévu de faire son retour au mois de janvier, ça va être progressif, il va falloir un peu de temps, on espère tous qu’elle sera là l’été prochain, c’est une joueuse extraordinaire, le plus vite elle pourra nous rejoindre, mieux ce sera pour le groupe.
Constance Picaud est forfait lors de ce rassemblement. Pouvez-vous nous donner les raisons de son absence, et des nouvelles de deux autres blessées, Sandy Baltimore et Sandie Toletti ?
Ce sont trois joueuses qui auraient dû être dans cette liste, Constance Picaud a un problème à la main qui va nécessiter 3 semaines d’immobilisation avec une attelle, elle est forfait pour ce stage et pour encore quelques jours avec le PSG, ce sont trois forfaits, on voit les qualités de cette liste, c’est un groupe étoffé donc les places seront chères.
Elles ont des qualités très complémentaires. Aujourd’hui, me passer d’Eugénie Le Sommer, je ne l’envisage pas une seule seconde. Ça fait 8 mois que je suis à la tête de cette équipe et elle m’impressionne à chaque match, j’en profite pour lui rendre hommage, tout ce qu’elle fait, tout ce qu’elle donne, dans le réalisme, la qualité des buts qu’elle est capable de marquer, c’est exceptionnel ! Elles ont tout pour pouvoir être associées, maintenant c’est l’état de forme qui le dira. Puis on a Kadidiatou Diani qui est en net regain de forme, c’est une bonne nouvelle, et Julie (Dufour) qui a fait des semaines de grande qualité dernièrement. On a de quoi être performantes offensivement et plus efficaces que ce qu’on a montré lors des derniers matches.
Amandine Henry va faire une pige du côté du LOSC, c’est un bon choix ?
Je pense que c’était mieux pour elle et pour nous qu’elle évolue dans le championnat de France, et tout du moins en Europe, c’est une bonne chose pour elle, on lui souhaite la meilleure réussite possible avec Lille et qu’elle reste en forme ;, c’est le plus important en ce qui me concerne. Après c’est elle qui a choisi le club, c’est je pense un très bon choix.
Quelles sont les nouvelles concernant Delphine Cascarino, vous êtes confiant dans l’optique de la récupérer pour les JO ?
J’espère la récupérer pour les Jeux, dans ce genre de blessure il ne faut pas être trop presser, si j’ai bien compris elle a prévu de faire son retour au mois de janvier, ça va être progressif, il va falloir un peu de temps, on espère tous qu’elle sera là l’été prochain, c’est une joueuse extraordinaire, le plus vite elle pourra nous rejoindre, mieux ce sera pour le groupe.
Constance Picaud est forfait lors de ce rassemblement. Pouvez-vous nous donner les raisons de son absence, et des nouvelles de deux autres blessées, Sandy Baltimore et Sandie Toletti ?
Ce sont trois joueuses qui auraient dû être dans cette liste, Constance Picaud a un problème à la main qui va nécessiter 3 semaines d’immobilisation avec une attelle, elle est forfait pour ce stage et pour encore quelques jours avec le PSG, ce sont trois forfaits, on voit les qualités de cette liste, c’est un groupe étoffé donc les places seront chères.
"Je n'accepterai pas qu'une joueuse se pense plus importante que le collectif"
Comment vous transmettez ce message de concurrence aux joueuses les plus jeunes ?
Il faut surtout passer un message pour faire en sorte qu’elles pensent toutes qu’aucune place n’est acquise. Les temps de jeu sont importants, c’est pour ça qu’Ève Périsset est de retour dans la liste par exemple. La concurrence est rude pour elle, c’est dur de faire sa place à Chelsea mais si ça peut leur permettre pour les Jo la liste sera encore plus restreinte, donc ça réduira encore l’effectif, il faut que chacune d’entre elles prouve, de par une attitude irréprochable déjà, et qu’elles montrent qu’elles sont capables d’apporter quelque chose à cette équipe de France.
Vous avez sélectionné 23 joueuses cette fois, après des listes à 24 ou 26 éléments. C’est aussi pour vous mettre en configuration JO que vous restreignez votre liste ?
Il faut que ça devienne de plus en plus difficile pour toutes, il faut qu’elles montrent des prestations à la hauteur, comme dans toutes les sélections, on a toujours cette élimination qui fait qu’une place se joue à très peu de choses. Il faut faire des choix, les choix se font au niveau sportif et au niveau de l’état d’esprit, parce que je n'accepterai en aucun cas qu’une joueuse se pense plus importante que le collectif.
Que pensez-vous des parcours en Ligue des champions des clubs français jusqu’ici ?
Je l’explique par la progression constante des clubs qui mettent des moyens très importants dans le foot féminin. Hier j’ai été impressionné par la discipline collective du Bayern, l’humilité des joueuses qui formaient une équipe qui travaillait ensemble pour attaquer et pour défendre, on a senti un travail important. Il y a deux joueuses autrichiennes qui seront probablement titulaires contre nous. On a vu le match de Chelsea hier, ce n’est pas vraiment une surprise, elles ont éliminé l’OL l’an dernier, le foot féminin progresse beaucoup au niveau européen, il faut s’en alerter, Lyon a survolé les compétitions européennes pendant de nombreuses années, ils ont une équipe capable de remporter la champions league mais la concurrence est de plus en plus forte.
On note aussi le retour de Kenza Dali dans la liste…
Elle a commencé par revenir à la compétition avec 30 minutes, et on s’aperçoit que son équipe a de meilleurs résultats, ce n’est pas par hasard. On est ravi de son retour, de tout ce qu’elle met de positif quand elle porte le maillot de l’équipe de France.
En l’absence de Constance Picaud, ça veut dire que Pauline Peyraud-Magnin va redevenir titulaire ?
Il est encore un peu tôt pour le dire, mais quand on a une chance de pouvoir montrer que le coach s’est trompé, ce qu’une joueuse pense quand elle n’est pas titulaire, c’est une façon de montrer que le coach fait des erreurs, il ne faut pas que ça arrive trop souvent. Réfléchissons en terme collectif, on a une qualification au Final Four à aller chercher lors de ce dernier rassemblement de l’année. On aura un stade à guichets fermés, merci pour ce soutien inconditionnel dont on a besoin, les joueuses sont certainement ravies de voir ça, maintenant à nous de faire le travail.
Il faut surtout passer un message pour faire en sorte qu’elles pensent toutes qu’aucune place n’est acquise. Les temps de jeu sont importants, c’est pour ça qu’Ève Périsset est de retour dans la liste par exemple. La concurrence est rude pour elle, c’est dur de faire sa place à Chelsea mais si ça peut leur permettre pour les Jo la liste sera encore plus restreinte, donc ça réduira encore l’effectif, il faut que chacune d’entre elles prouve, de par une attitude irréprochable déjà, et qu’elles montrent qu’elles sont capables d’apporter quelque chose à cette équipe de France.
Vous avez sélectionné 23 joueuses cette fois, après des listes à 24 ou 26 éléments. C’est aussi pour vous mettre en configuration JO que vous restreignez votre liste ?
Il faut que ça devienne de plus en plus difficile pour toutes, il faut qu’elles montrent des prestations à la hauteur, comme dans toutes les sélections, on a toujours cette élimination qui fait qu’une place se joue à très peu de choses. Il faut faire des choix, les choix se font au niveau sportif et au niveau de l’état d’esprit, parce que je n'accepterai en aucun cas qu’une joueuse se pense plus importante que le collectif.
Que pensez-vous des parcours en Ligue des champions des clubs français jusqu’ici ?
Je l’explique par la progression constante des clubs qui mettent des moyens très importants dans le foot féminin. Hier j’ai été impressionné par la discipline collective du Bayern, l’humilité des joueuses qui formaient une équipe qui travaillait ensemble pour attaquer et pour défendre, on a senti un travail important. Il y a deux joueuses autrichiennes qui seront probablement titulaires contre nous. On a vu le match de Chelsea hier, ce n’est pas vraiment une surprise, elles ont éliminé l’OL l’an dernier, le foot féminin progresse beaucoup au niveau européen, il faut s’en alerter, Lyon a survolé les compétitions européennes pendant de nombreuses années, ils ont une équipe capable de remporter la champions league mais la concurrence est de plus en plus forte.
On note aussi le retour de Kenza Dali dans la liste…
Elle a commencé par revenir à la compétition avec 30 minutes, et on s’aperçoit que son équipe a de meilleurs résultats, ce n’est pas par hasard. On est ravi de son retour, de tout ce qu’elle met de positif quand elle porte le maillot de l’équipe de France.
En l’absence de Constance Picaud, ça veut dire que Pauline Peyraud-Magnin va redevenir titulaire ?
Il est encore un peu tôt pour le dire, mais quand on a une chance de pouvoir montrer que le coach s’est trompé, ce qu’une joueuse pense quand elle n’est pas titulaire, c’est une façon de montrer que le coach fait des erreurs, il ne faut pas que ça arrive trop souvent. Réfléchissons en terme collectif, on a une qualification au Final Four à aller chercher lors de ce dernier rassemblement de l’année. On aura un stade à guichets fermés, merci pour ce soutien inconditionnel dont on a besoin, les joueuses sont certainement ravies de voir ça, maintenant à nous de faire le travail.
