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Les Bleues sont à bon port...

Arrivée lundi aux Sables d'Olonne, l'équipe de France prépare sereinement son rendez-vous décisif de samedi prochain.



Le premier entraînement, lundi après-midi (photo : OF)
Le premier entraînement, lundi après-midi (photo : OF)
L'équipe de France a pris ses quartiers aux Sables d'Olonne lundi après-midi en vue du match décisif face à l'Islande, samedi prochain à La Roche sur Yon.

Un peu plus de 6 000 spectateurs (dont 400 supporters islandais) sont attendus au stade Henri Desgrange de La Roche sur Yon pour soutenir les Bleues dans leur quête de passeport pour Helsinki (Finlande), théâtre de l'Euro 2009. Un huitième et ultime match décisif, les deux nations, au coude à coude, pointant à la première place de la poule 3. « Il faut l'aborder avec sérénité et détermination. L'enjeu est de taille mais il doit générer du plaisir et non de la pression », dédramatise Bruno Bini, « Même une défaite ne nous condamnerait pas... ». ...mais elle obligerait alors les Bleues à passer par les barrages.

C'est au centre de thalassothérapie des Sables, face à l'Océan que les Tricolores séjourneront durant toute la semaine. « D'habitude, le rassemblement s'opère en milieu de semaine, soit le mardi, soit le mercredi. Compte tenu des circonstances, on a préféré, cette fois, l'anticiper de 24 h. On va rentrer dans le vif du sujet tranquillement, en peaufinant notre organisation. »

A l'aller, à Reykjavik, les Tricolores avaient dominé avant de s'incliner in extremis, 1-0, à la 81e minute. « Là-bas, on avait pris un gros coup de froid, se souvient le sélectionneur. C'est une équipe athlétique, en progression constante depuis deux ou trois ans. »

Faute de s'imposer, samedi, la France devrait donc s'en remettre aux barrages pour accéder à l'Euro auquel elle a déjà participé trois fois (1997, 2001, 2005), sans jamais parvenir à sortir des poules. « En cas de nul, il y aurait toujours égalité entre nous, explique Bruno Bini. Or, dans cette hypothèse, nous serions distancés par les Islandaises, à la différence de points particulière. »

Un scénario que la capitaine Sandrine Soubeyrand, 128 capes à son palmarès, n'envisage pas une seconde. « Nous voulons avoir notre destin entre les mains... Nous abordons un match charnière et souhaitons qu'il devienne une référence, avec la qualification directe. »

Face à l'importance de l'échéance qui se prépare, les Bleues ne se prennent pas la tête, à l'image de Bruno Bini. « J'aime les voir sourire et offrir du bonheur aux gens, grâce à un football de qualité, propre à donner des frissons et des émotions. Quand j'analyse leur tableau de marche depuis le début des qualifications (six victoires, une défaite, 29 buts marqués, un seul concédé), je me dis qu'elles sont sur la bonne voie. » Encore un obstacle à franchir, face à l'Islande, et l'équipe de France serait récompensée de la meilleure des manières.

Et pour cette occasion, « le stade sera peuplé de 4 000 petits drapeaux bleu-blanc-rouge, se réjouit Bruno Bini, le sélectionneur. Nous croisons les doigts pour que la semaine soit belle jusqu'au bout. Cela passe par une victoire contre l'Islande, et pas à n'importe quel prix ! »

Source : Ouest-France

Mardi 23 Septembre 2008
Sébastien Duret

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