Les gardiens de but, ces joueurs hybrides, au poste si exposé, si particulier... Jusque dans les tenues.
Pas surprenant finalement qu’un membre de cette communauté ait décidé de créer un site dédié entièrement aux gardiens de but. Eric Gombert, fort d’une très belle carrière comme dernier rempart, est le fondateur de LA BOUTIQUE DU GARDIEN. Le site en plein essor répond à toutes les attentes et les détentes des gardiens de France et d’ailleurs, adultes ou juniors. Plongez avec nous pour mieux connaitre ce Calaisien de 40 ans, entrepreneur déterminé qui, pour une fois, ne prend pas de gants lors de cet entretien si…spécifique !
Pas surprenant finalement qu’un membre de cette communauté ait décidé de créer un site dédié entièrement aux gardiens de but. Eric Gombert, fort d’une très belle carrière comme dernier rempart, est le fondateur de LA BOUTIQUE DU GARDIEN. Le site en plein essor répond à toutes les attentes et les détentes des gardiens de France et d’ailleurs, adultes ou juniors. Plongez avec nous pour mieux connaitre ce Calaisien de 40 ans, entrepreneur déterminé qui, pour une fois, ne prend pas de gants lors de cet entretien si…spécifique !
Avant de parler de La Boutique du Gardien, quel a été votre parcours sportif ?
J’ai débuté à l’âge de sept ans dans le club de Marck en Calaisis, comme gardien. Je suis parti au CRUFC Calais, et j’y suis resté jusqu’à l’âge de quinze ans avant de partir à Dunkerque en cadet nationaux première année, jusqu’au centre de formation pendant deux ans. J’ai côtoyé Nicolas Sachy et le regretté Philippe Schuth. J’ai énormément appris avec eux. N’étant pas retenu pour devenir stagiaire, j’ai signé à Boulogne sur Mer qui venait de remonter en D3 (le National de maintenant : ndlr). A dix-neuf ans, j’ai effectué mon premier match en D3. J'y suis resté six ans avant d’arrêter ma carrière pour me consacrer à mon travail.
Pourquoi avoir choisi de devenir gardien de but ?
Lorsque j’ai démarré le foot c’est venu tout seul. Je me suis mis dans le but. Il faut dire que je n’aimais pas être joueur de champ. L’idée d’être le dernier rempart me plaisait plus. Et puis, je me débrouille mieux avec les mains qu’avec les pieds (rires). A force de travailler avec mon entraineur c’est devenu une passion, qui ne m’a plus quitté. Car le poste de gardien est très particulier, tant au niveau technique que psychologique.
Avec des évolutions permanentes pour ce poste particulier...
Quand j’ai arrêté en 1997, le poste commençait à évoluer. Les règles changeaient avec l’interdiction de prendre le ballon sur une passe en retrait, notamment. C’est un des changements les plus forts à mon sens, car depuis ce jour un gardien doit aussi avoir un jeu au pied de qualité. Depuis dix ans, le gardien a eu l’obligation de devenir un joueur de plus en plus complet.
On imagine bien que l’idée de créer « La Boutique du Gardien » est née de cette passion ?
Tout à fait. En 2008, tout est parti d’un constat : le manque de choix de gants et d’équipements dans les grands magasins de sport. Avec l’explosion d’internet, je me suis dit qu’avec une boutique en ligne, je pouvais répondre aux besoins de tous les gardiens de France et surtout ceux qui sont dans des petites régions mal achalandées en boutiques de sport. La communauté des gardiens est tellement grande, qu’une boutique spéciale était une évidence.
J’ai débuté à l’âge de sept ans dans le club de Marck en Calaisis, comme gardien. Je suis parti au CRUFC Calais, et j’y suis resté jusqu’à l’âge de quinze ans avant de partir à Dunkerque en cadet nationaux première année, jusqu’au centre de formation pendant deux ans. J’ai côtoyé Nicolas Sachy et le regretté Philippe Schuth. J’ai énormément appris avec eux. N’étant pas retenu pour devenir stagiaire, j’ai signé à Boulogne sur Mer qui venait de remonter en D3 (le National de maintenant : ndlr). A dix-neuf ans, j’ai effectué mon premier match en D3. J'y suis resté six ans avant d’arrêter ma carrière pour me consacrer à mon travail.
Pourquoi avoir choisi de devenir gardien de but ?
Lorsque j’ai démarré le foot c’est venu tout seul. Je me suis mis dans le but. Il faut dire que je n’aimais pas être joueur de champ. L’idée d’être le dernier rempart me plaisait plus. Et puis, je me débrouille mieux avec les mains qu’avec les pieds (rires). A force de travailler avec mon entraineur c’est devenu une passion, qui ne m’a plus quitté. Car le poste de gardien est très particulier, tant au niveau technique que psychologique.
Avec des évolutions permanentes pour ce poste particulier...
Quand j’ai arrêté en 1997, le poste commençait à évoluer. Les règles changeaient avec l’interdiction de prendre le ballon sur une passe en retrait, notamment. C’est un des changements les plus forts à mon sens, car depuis ce jour un gardien doit aussi avoir un jeu au pied de qualité. Depuis dix ans, le gardien a eu l’obligation de devenir un joueur de plus en plus complet.
On imagine bien que l’idée de créer « La Boutique du Gardien » est née de cette passion ?
Tout à fait. En 2008, tout est parti d’un constat : le manque de choix de gants et d’équipements dans les grands magasins de sport. Avec l’explosion d’internet, je me suis dit qu’avec une boutique en ligne, je pouvais répondre aux besoins de tous les gardiens de France et surtout ceux qui sont dans des petites régions mal achalandées en boutiques de sport. La communauté des gardiens est tellement grande, qu’une boutique spéciale était une évidence.
"Devenir le meilleur site français pour les gardiens..."
Quel en est le bilan aujourd’hui ?
Le bilan est plus que positif, car en quatre ans nous sommes devenus une boutique incontournable sur le net. Nous progressons chaque année. Plus de 10 000 gardiens me font confiance aujourd’hui et je ne compte pas m’arrêter là.
C'est-à-dire ?
Je me suis fixé comme objectif de devenir le meilleur site français pour les gardiens. Pour cela, je référence encore d’autres marques pour être le plus complet possible et répondre aux besoins de tous.
Comment voyez-vous le marché de l’équipement du gardien ?
Le marché des gardiens de but est un marché de niche car très spécifique. Il faut bien connaitre ses produits pour pouvoir aiguiller un gardien dans son choix. J’ai toujours dit qu’il faut avoir été gardien de but pour pouvoir vendre ces produits, car leur évolution, surtout les gants, est constante. Les marques innovent sans cesse (ex : le gant pour synthétique). C’est un éternel recommencement tous les ans. Le point positif, c’est que ces évolutions vont toujours dans un souci d’aider les gardiens. C’est réellement passionnant à la fois car on ne peut pas se reposer sur ses acquis. Tout comme le poste d’ailleurs, il faut travailler tous les jours ses gestes pour progresser. C’est pareil dans mon métier.
Car il y a beaucoup de concurrence non ?
Elle est de plus en plus grande, oui. Il y en a même trop je pense. Mais elle ne me gêne pas, car cela me permet d’être toujours concentré et d’améliorer le site en conséquence. Pour que mes clients gardiens soient toujours contents de venir visiter le site, et y trouver leur bonheur.
Propos recueillis par Peter Shilton
Le bilan est plus que positif, car en quatre ans nous sommes devenus une boutique incontournable sur le net. Nous progressons chaque année. Plus de 10 000 gardiens me font confiance aujourd’hui et je ne compte pas m’arrêter là.
C'est-à-dire ?
Je me suis fixé comme objectif de devenir le meilleur site français pour les gardiens. Pour cela, je référence encore d’autres marques pour être le plus complet possible et répondre aux besoins de tous.
Comment voyez-vous le marché de l’équipement du gardien ?
Le marché des gardiens de but est un marché de niche car très spécifique. Il faut bien connaitre ses produits pour pouvoir aiguiller un gardien dans son choix. J’ai toujours dit qu’il faut avoir été gardien de but pour pouvoir vendre ces produits, car leur évolution, surtout les gants, est constante. Les marques innovent sans cesse (ex : le gant pour synthétique). C’est un éternel recommencement tous les ans. Le point positif, c’est que ces évolutions vont toujours dans un souci d’aider les gardiens. C’est réellement passionnant à la fois car on ne peut pas se reposer sur ses acquis. Tout comme le poste d’ailleurs, il faut travailler tous les jours ses gestes pour progresser. C’est pareil dans mon métier.
Car il y a beaucoup de concurrence non ?
Elle est de plus en plus grande, oui. Il y en a même trop je pense. Mais elle ne me gêne pas, car cela me permet d’être toujours concentré et d’améliorer le site en conséquence. Pour que mes clients gardiens soient toujours contents de venir visiter le site, et y trouver leur bonheur.
Propos recueillis par Peter Shilton
Pour mieux connaître Eric Gombert...
Quel a été votre gardien préféré ?
Quand j’ai démarré le football, il y avait Joël Bats (c’était mon idole), ensuite Bernard Lama, Barthez et Bruno Martini.
Et aujourd’hui ?
Maintenant c’est Hugo Lloris
Votre top 3 en activité ?
Sans mettre d’ordre : Lloris, Casillas, Neuer… sans oublier Buffon !
Le meilleur de tous les temps selon vous ?
J’en ai trois : Lew Yachine (seul gardien Ballon d’Or à ce jour), Dino Zoff (pour sa longevité) et Peter Schmeichel.
Le pire ?
Je ne le dirais pas. Entre gardiens, nous sommes tous solidaires. Jamais un gardien critiquera un autre gardien. Car une bourde peut arriver à n’importe qui, même au meilleur.
Quand j’ai démarré le football, il y avait Joël Bats (c’était mon idole), ensuite Bernard Lama, Barthez et Bruno Martini.
Et aujourd’hui ?
Maintenant c’est Hugo Lloris
Votre top 3 en activité ?
Sans mettre d’ordre : Lloris, Casillas, Neuer… sans oublier Buffon !
Le meilleur de tous les temps selon vous ?
J’en ai trois : Lew Yachine (seul gardien Ballon d’Or à ce jour), Dino Zoff (pour sa longevité) et Peter Schmeichel.
Le pire ?
Je ne le dirais pas. Entre gardiens, nous sommes tous solidaires. Jamais un gardien critiquera un autre gardien. Car une bourde peut arriver à n’importe qui, même au meilleur.
