Comment se passe cette intégration à Montréal ?
Très Bien. Je suis arrivée début février. Ca fait maintenant plusieurs mois que je suis ici.. On avait hâte que la saison commence début mai à Toronto. Je me sens très bien ici. Les infrastructures sont vraiment de qualité de haut niveau. On a on a tout pour performer et être entre de bonnes mains.
Qu'est ce que cela fait d'être une pionnière dans un championnat qui débute avec des équipes qui se construisent à partir de rien ou tout est à faire ?
Je suis venue pour un projet, le projet d'accompagner les plus jeunes, mais surtout d'être dans la transmission parce que c'est la première fois ici au Canada qu'il y a un championnat professionnel. Les petites filles peuvent rêver de devenir professionnelles au sein de leur pays parce que les filles, les internationales ou même les autres joueuses devaient s'exiler en Europe ou aux États-Unis. C'est aussi pour ce projet pour lequel je suis venue ici. Que la petite fille, elle prend ses rêves et a l'opportunité de jouer pour son pays devant sa famille. C'est aussi ce dont j'avais besoin et surtout de transmettre.
Toute ta carrière en France s'est réalisée en France, avec 56 sélections. Cette expérience peut se transmettre ?
Oui, je suis toujours restée en France. J'ai eu une ou deux opportunités de partir à l'étranger. Je n’avais Jamais fait le saut de partir à l'étranger parce que je voulais rester dans ma zone de confort. Je sais que je suis en fin de carrière. Je suis plus proche de la fin que du début. Et l'opportunité était parfaite pour moi de venir ici. En plus l'environnement fait que tout le monde parle français. Pour moi, c'est une contrainte en moins aussi. C'est vraiment un projet qui m'a, qui m'a attiré et j'ai rapidement pris ma décision.
Comment compares-tu le niveau de jeu ici par rapport au niveau de jeu en France ?
C’est différent parce que dans l'équipe, il y a des filles qui débutent dans le soccer en ayant signé leur premier contrat professionnel. On a d'autres joueuses aussi d'expérience comme Megan qui a déjà joue à l'étranger, Tania et Ali D'Anjou en Allemagne aussi. On a on a une équipe plutôt homogène et tout le monde est dans le projet, que ce soit les filles qui débutent ou qui ne débutent pas. Je n’ai pas trop envie de comparer la France parce que c'est différent. L'environnement est différent et je n’aime pas trop comparer mais ça fait du bien de d'avoir de la légèreté ici, d'avoir une autre vision.
Très Bien. Je suis arrivée début février. Ca fait maintenant plusieurs mois que je suis ici.. On avait hâte que la saison commence début mai à Toronto. Je me sens très bien ici. Les infrastructures sont vraiment de qualité de haut niveau. On a on a tout pour performer et être entre de bonnes mains.
Qu'est ce que cela fait d'être une pionnière dans un championnat qui débute avec des équipes qui se construisent à partir de rien ou tout est à faire ?
Je suis venue pour un projet, le projet d'accompagner les plus jeunes, mais surtout d'être dans la transmission parce que c'est la première fois ici au Canada qu'il y a un championnat professionnel. Les petites filles peuvent rêver de devenir professionnelles au sein de leur pays parce que les filles, les internationales ou même les autres joueuses devaient s'exiler en Europe ou aux États-Unis. C'est aussi pour ce projet pour lequel je suis venue ici. Que la petite fille, elle prend ses rêves et a l'opportunité de jouer pour son pays devant sa famille. C'est aussi ce dont j'avais besoin et surtout de transmettre.
Toute ta carrière en France s'est réalisée en France, avec 56 sélections. Cette expérience peut se transmettre ?
Oui, je suis toujours restée en France. J'ai eu une ou deux opportunités de partir à l'étranger. Je n’avais Jamais fait le saut de partir à l'étranger parce que je voulais rester dans ma zone de confort. Je sais que je suis en fin de carrière. Je suis plus proche de la fin que du début. Et l'opportunité était parfaite pour moi de venir ici. En plus l'environnement fait que tout le monde parle français. Pour moi, c'est une contrainte en moins aussi. C'est vraiment un projet qui m'a, qui m'a attiré et j'ai rapidement pris ma décision.
Comment compares-tu le niveau de jeu ici par rapport au niveau de jeu en France ?
C’est différent parce que dans l'équipe, il y a des filles qui débutent dans le soccer en ayant signé leur premier contrat professionnel. On a d'autres joueuses aussi d'expérience comme Megan qui a déjà joue à l'étranger, Tania et Ali D'Anjou en Allemagne aussi. On a on a une équipe plutôt homogène et tout le monde est dans le projet, que ce soit les filles qui débutent ou qui ne débutent pas. Je n’ai pas trop envie de comparer la France parce que c'est différent. L'environnement est différent et je n’aime pas trop comparer mais ça fait du bien de d'avoir de la légèreté ici, d'avoir une autre vision.
"La France a pris du retard et les clubs se structurent"
Au niveau du jeu, l'équipe est très offensive et ce dernier match, il y a eu beaucoup d'occasions. Cela doit être sympa au niveau du jeu de faire du jeu, de l'attaque ?
Oui, on a vraiment un start avec un projet vraiment basé techniquement sur la position sur le jeu court des une-deux. On n'est pas du tout dans l'esprit de balancer le ballon et courir après. On sait qu'on a une ligne d'attaque qui est vraiment rapide, c'est donc une volonté de jouer sur nos qualités. On essaye de mettre le projet en place sur chaque match. Chaque tactique est différente aussi, mais c'est très bien. C'est vraiment un projet intéressant et aujourd'hui (ndlr : dimanche), on le voit avec la victoire. Depuis plusieurs matchs, c'est très bien. J'espère que ça va continuer.
Et comment vois-tu la France maintenant avec un regard extérieur ? L'équipe de France qui perd encore en quart de finale ? Le championnat de France qui a du mal à se développer ?
Je comprends maintenant pourquoi toutes les filles partaient à l'étranger. Quand j'étais en sélection, on me disait mais pourquoi tu ne crois pas à l'étranger. La France a pris du retard et les clubs se structurent. Les autres pays se développent aussi. On le voit à travers l’Euro. Maintenant c'est très serré aux prolongations même entre les grandes nations. il y a aussi eu des surprises. On voit que tous les pays se développent. Il n'y a plus de petits pays maintenant.
Mais voilà, encore une fois, la France a échoué. C’est comme ça, c'est facile de juger quand on est à l'extérieur, mais quand on est au sein du groupe, c'est autre chose. Mais en tout cas, ça fait un moment que ça change de coach, mais ça ne change pas au niveau des résultats. On peut changer de coach mais on peut mettre tout ce qu'on veut, pour l'instant, ça ne marche pas. On peut se poser les bonnes questions aussi, mais en tout cas, les autres nations se développent. J’ai quitté Montpellier et le championnat français, ça devient difficile. Il y a de plus en plus de de filles qui partent en Europe et maintenant je comprends pourquoi en étant ici au Canada.
Oui, on a vraiment un start avec un projet vraiment basé techniquement sur la position sur le jeu court des une-deux. On n'est pas du tout dans l'esprit de balancer le ballon et courir après. On sait qu'on a une ligne d'attaque qui est vraiment rapide, c'est donc une volonté de jouer sur nos qualités. On essaye de mettre le projet en place sur chaque match. Chaque tactique est différente aussi, mais c'est très bien. C'est vraiment un projet intéressant et aujourd'hui (ndlr : dimanche), on le voit avec la victoire. Depuis plusieurs matchs, c'est très bien. J'espère que ça va continuer.
Et comment vois-tu la France maintenant avec un regard extérieur ? L'équipe de France qui perd encore en quart de finale ? Le championnat de France qui a du mal à se développer ?
Je comprends maintenant pourquoi toutes les filles partaient à l'étranger. Quand j'étais en sélection, on me disait mais pourquoi tu ne crois pas à l'étranger. La France a pris du retard et les clubs se structurent. Les autres pays se développent aussi. On le voit à travers l’Euro. Maintenant c'est très serré aux prolongations même entre les grandes nations. il y a aussi eu des surprises. On voit que tous les pays se développent. Il n'y a plus de petits pays maintenant.
Mais voilà, encore une fois, la France a échoué. C’est comme ça, c'est facile de juger quand on est à l'extérieur, mais quand on est au sein du groupe, c'est autre chose. Mais en tout cas, ça fait un moment que ça change de coach, mais ça ne change pas au niveau des résultats. On peut changer de coach mais on peut mettre tout ce qu'on veut, pour l'instant, ça ne marche pas. On peut se poser les bonnes questions aussi, mais en tout cas, les autres nations se développent. J’ai quitté Montpellier et le championnat français, ça devient difficile. Il y a de plus en plus de de filles qui partent en Europe et maintenant je comprends pourquoi en étant ici au Canada.
Le match
Le championnat professionnel canadien a été lancé cette année et composé de six équipes réparties sur l’ensemble du territoire. Pour cette rencontre, celle-ci s'est déroulée dans la banlieue de Montréal à Laval entre les Roses de Montréal et le Wild de Calgary. Le match a attiré 3 247 spectateurs un chiffre qui ne peut que rendre envieux la majorité des équipes de D1 Arkema.
L’équipe locale était à la deuxième place du classement, alors que les visiteuses étaient cinquièmes et donc avant-dernières du championnat. Au niveau de l’environnement dans le stade, on y retrouve du classique nord-américain avec des animations, la vente de produits sigles du club dans une boutique, du Teqball, des concessions avec de la nourriture tout autour du stade. Un programme d’hospitalité très développé avec des tables pour se restaurer dans la tribune principale avant le match. A noter qu’avec la chaleur intense de l’été il faisait 28°C au coup d’envoi à sept heures du soir et même une pause fraicheur lors de la première mi-temps.
Les Roses ont marqué un but dès la première minute sur une récupération haute de Abdu, et un deuxième quatre minutes plus tard après une passe en profondeur et un duel gagné par l’attaquante. Une très grosse efficacité pour Montréal qui a marqué sur ses deux premières frappes au but. Le match aura été marqué par énormément de duels gagnés par les attaquantes de Montréal avec des occasions de buts nombreuses. La vitesse des attaquantes de Montréal a perturbé énormément la défense de Calgary. A la pause, double changement de Calgary pour essayer de résoudre leur problèmes. Il y aura plus de pression de la part du Wild en début de deuxième mi-temps avec une montée en intensité physique. A L’heure de jeu, les Roses ont repris la main avec deux grosses occasions à la suite pour tuer le match sans réussite. Au bout du compte, une victoire deux buts à zéro qui aurait très bien pu se finir en quatre ou cinq à zéro.
L’équipe locale était à la deuxième place du classement, alors que les visiteuses étaient cinquièmes et donc avant-dernières du championnat. Au niveau de l’environnement dans le stade, on y retrouve du classique nord-américain avec des animations, la vente de produits sigles du club dans une boutique, du Teqball, des concessions avec de la nourriture tout autour du stade. Un programme d’hospitalité très développé avec des tables pour se restaurer dans la tribune principale avant le match. A noter qu’avec la chaleur intense de l’été il faisait 28°C au coup d’envoi à sept heures du soir et même une pause fraicheur lors de la première mi-temps.
Les Roses ont marqué un but dès la première minute sur une récupération haute de Abdu, et un deuxième quatre minutes plus tard après une passe en profondeur et un duel gagné par l’attaquante. Une très grosse efficacité pour Montréal qui a marqué sur ses deux premières frappes au but. Le match aura été marqué par énormément de duels gagnés par les attaquantes de Montréal avec des occasions de buts nombreuses. La vitesse des attaquantes de Montréal a perturbé énormément la défense de Calgary. A la pause, double changement de Calgary pour essayer de résoudre leur problèmes. Il y aura plus de pression de la part du Wild en début de deuxième mi-temps avec une montée en intensité physique. A L’heure de jeu, les Roses ont repris la main avec deux grosses occasions à la suite pour tuer le match sans réussite. Au bout du compte, une victoire deux buts à zéro qui aurait très bien pu se finir en quatre ou cinq à zéro.
Northern Super League - Saison régulière
Dimanche 27 juillet 2025
ROSES DE MONTRÉAL FC - CALGARY WILD FC : 2-0 (2-0)
Laval, Québec (Stade Boréale) - 3 247 spectateurs
Arbitres : Carly Shawn-Maclaren assistée de Camille Raymond et Allycia Carlucci
Buts
1-0 Latifah ABDU 1' (52 sec)
2-0 Tanya BOYCHUK 6'
Avertissements : Tanya Boychuk 45+2' ; Jenaya Robertson 45+3', Ally Green 58', Grace Stordy 80', Christie Gray 87'
Montréal
1-Anna Karpenko ; 3-Hailey Whitaker, 2-Lucy Cappadona, 4-Stéphanie Hill, 16-Lara Schenk (17-Jodi Smith 75') ; 12-Tanya Boychuk (19-Lorie Thibault 61'), 6-Alexandria Hess (18-Charlotte Bilbault 61'), 23-Félicia Roy (8-Mara Bouchard 75'), 20-Mégane Sauvé ; 99-Latifah Abdu (21-Mathilde Lachance 86'), 14-Claire Monyard (7-Noémi Paquin 64'). Entr.: Robert Rositoiu
Non utilisée : 22-Anne-Marie Laroche
Calgary
1-Stéphanie Bukoveć ; 2-Grace Stordy, 3-Ally Green, 5-Meikayla Moore, 9-Mijke Roelfsema, 6-Jaclyn Sawicki (12-Christie Gray 86'), 16-Jenaya Robertson, 28-Meggie Dougherty-Howard, 4-Jorian Baucom (17-Danielle Steer 46'), 18-Serita Thurton (30-Taegan Stewart 82'), 23-Kathryn Harvey (14-Madison Wilson 46'). Entr.: Lydia Bedford
Non utilisées : 44-Talia White, 47-R Kincaid, 8-Sonia O'Neill, 19-Keelyn Stewart, 25-Jacqueline Burns
Classement
1. AFC Toronto, 25 pts (14 matchs)
2. Roses de Montréal, 24 pts (13 matchs)
3. CF Rapide Ottawa, 20 pts (12 matchs)
4. Vancouver Rise FC, 18 pts (13 matchs)
5. Calgary Wild FC, 14 pts (13 matchs)
6. Halifax Tides FC, 10 pts (13 matchs)
Dimanche 27 juillet 2025
ROSES DE MONTRÉAL FC - CALGARY WILD FC : 2-0 (2-0)
Laval, Québec (Stade Boréale) - 3 247 spectateurs
Arbitres : Carly Shawn-Maclaren assistée de Camille Raymond et Allycia Carlucci
Buts
1-0 Latifah ABDU 1' (52 sec)
2-0 Tanya BOYCHUK 6'
Avertissements : Tanya Boychuk 45+2' ; Jenaya Robertson 45+3', Ally Green 58', Grace Stordy 80', Christie Gray 87'
Montréal
1-Anna Karpenko ; 3-Hailey Whitaker, 2-Lucy Cappadona, 4-Stéphanie Hill, 16-Lara Schenk (17-Jodi Smith 75') ; 12-Tanya Boychuk (19-Lorie Thibault 61'), 6-Alexandria Hess (18-Charlotte Bilbault 61'), 23-Félicia Roy (8-Mara Bouchard 75'), 20-Mégane Sauvé ; 99-Latifah Abdu (21-Mathilde Lachance 86'), 14-Claire Monyard (7-Noémi Paquin 64'). Entr.: Robert Rositoiu
Non utilisée : 22-Anne-Marie Laroche
Calgary
1-Stéphanie Bukoveć ; 2-Grace Stordy, 3-Ally Green, 5-Meikayla Moore, 9-Mijke Roelfsema, 6-Jaclyn Sawicki (12-Christie Gray 86'), 16-Jenaya Robertson, 28-Meggie Dougherty-Howard, 4-Jorian Baucom (17-Danielle Steer 46'), 18-Serita Thurton (30-Taegan Stewart 82'), 23-Kathryn Harvey (14-Madison Wilson 46'). Entr.: Lydia Bedford
Non utilisées : 44-Talia White, 47-R Kincaid, 8-Sonia O'Neill, 19-Keelyn Stewart, 25-Jacqueline Burns
Classement
1. AFC Toronto, 25 pts (14 matchs)
2. Roses de Montréal, 24 pts (13 matchs)
3. CF Rapide Ottawa, 20 pts (12 matchs)
4. Vancouver Rise FC, 18 pts (13 matchs)
5. Calgary Wild FC, 14 pts (13 matchs)
6. Halifax Tides FC, 10 pts (13 matchs)