Sakina Karchaoui (photo FIFA WWC)
Cruelle, décevante et frustrante. Il y avait de nombreux mots dans la bouche des Bleues pour qualifier la défaite face à l’Australie en quarts de finale de la Coupe du Monde (0-0, 7-6 t.a.b). « Je suis déçue, dégoutée. J’avais le sentiment que l'on était capables de gagner ce soir. C'est le football, c'est cruel parfois et c'est cruel ce soir », regrettait Eugénie Le Sommer. « Honnêtement c’est dur, on est passées par toutes les émotions ce soir, mais s’il y a une chose à retenir, c’est qu’on peut être fières du match qu’on a fait », commentait la latérale droite du soir Élisa De Almeida. Les Bleues ont encore été confrontées à leur plafond de verre. Lors de 6 des 7 dernières compétitions internationales auxquelles elles ont participé, les partenaires de Kadidiatou Diani n’ont pas été en mesure de dépasser le stade des quarts de finale.
Une élimination prématurée qui apparaissait toutefois, chez beaucoup de joueuses, comme une expérience malgré tout positive pour le groupe. « Je suis fière de tout le monde. On doit s’appuyer dessus pour le futur. On sait très bien que d’une compétition à l’autre, la vérité n’est pas la même, donc il faudra continuer à travailler et s’améliorer individuellement », détaillait la capitaine Wendie Renard après la rencontre.
Discours ambitieux repris par l’entraîneur des Bleues en conférence de presse : « Je suis encore plus positif que les joueuses, je veux les féliciter d’avoir réussi un grand match ce soir, non seulement contre une équipe, mais contre une nation entière », affirmait Hervé Renard.
Une élimination prématurée qui apparaissait toutefois, chez beaucoup de joueuses, comme une expérience malgré tout positive pour le groupe. « Je suis fière de tout le monde. On doit s’appuyer dessus pour le futur. On sait très bien que d’une compétition à l’autre, la vérité n’est pas la même, donc il faudra continuer à travailler et s’améliorer individuellement », détaillait la capitaine Wendie Renard après la rencontre.
Discours ambitieux repris par l’entraîneur des Bleues en conférence de presse : « Je suis encore plus positif que les joueuses, je veux les féliciter d’avoir réussi un grand match ce soir, non seulement contre une équipe, mais contre une nation entière », affirmait Hervé Renard.
Des échéances, il y en aura et elles arriveront vite. La ligue des nations d’abord, que les coéquipières d’Eugénie Le Sommer entameront le 22 septembre prochain, face au Portugal. Les Jeux Olympiques, surtout, à partir du 25 juillet 2024. C’est l’objectif d’ores et déjà affiché d’une équipe qui voit en cette compétition jouée en France, une façon de laver l’affront de cette Coupe du Monde. « On va arriver aux Jeux Olympiques déterminées. Il faudra travailler pour cela. On a l'impression que ça ne paye pas aujourd'hui, mais assurément, ça paiera un jour » soulignait Grace Geyoro à la fin de la rencontre.
« On a toute la saison pour préparer les Jeux Olympiques à la maison, mais vu toutes les qualités qu’on a et les jeunes qui peuvent intégrer ce groupe, je pense qu’il y aura un bon groupe » soulevait Wendie Renard. « Nous allons arriver déterminées. Je pense que cela va servir aux jeunes, à celles qui ont raté, ce seront de bonnes leçons à retenir, on va repartir au taquet pour les Jeux Olympiques à Paris » ajoutait Sakina Karchaoui.
« On a toute la saison pour préparer les Jeux Olympiques à la maison, mais vu toutes les qualités qu’on a et les jeunes qui peuvent intégrer ce groupe, je pense qu’il y aura un bon groupe » soulevait Wendie Renard. « Nous allons arriver déterminées. Je pense que cela va servir aux jeunes, à celles qui ont raté, ce seront de bonnes leçons à retenir, on va repartir au taquet pour les Jeux Olympiques à Paris » ajoutait Sakina Karchaoui.
Car c’est le prochain objectif d’une Équipe de France qui apparaissait, comme d’autres équipes, diminuée dans cette compétition : « Il y a des joueuses qui ne sont pas là et qui pourront encore apporter à cette équipe », remarquait Wendie Renard. « Bien sûr qu’elles vont venir nous renforcer ! Quand elles vont revenir, elles vont nous faire aller chercher cette belle compétition qui nous attend l’année prochaine » déclamait Sakina Karchaoui à l’issue de la rencontre, à propos de Marie-Antoinette Katoto, Delphine Cascarino ou Griedge Mbock.
Une ambition affichée et qui souligne la volonté d’une équipe qui, au-delà de la déception, voit dans les mois et les compétitions à venir une opportunité de concrétiser les efforts entamés sous la houlette de Hervé Renard : « Il est arrivé il y a peu, il a fait quelque chose d’extraordinaire. On était ensemble, on s’est battues l’une pour l’autre, ça fait vraiment chaud au cœur de voir ça » décrivait Sakina Karchaoui. Le cap est donné, les objectifs également, pour une équipe qui se dit, et qui se sent, malgré la cruelle déception du jour, capable de vaincre le signe indien l’an prochain.
Une ambition affichée et qui souligne la volonté d’une équipe qui, au-delà de la déception, voit dans les mois et les compétitions à venir une opportunité de concrétiser les efforts entamés sous la houlette de Hervé Renard : « Il est arrivé il y a peu, il a fait quelque chose d’extraordinaire. On était ensemble, on s’est battues l’une pour l’autre, ça fait vraiment chaud au cœur de voir ça » décrivait Sakina Karchaoui. Le cap est donné, les objectifs également, pour une équipe qui se dit, et qui se sent, malgré la cruelle déception du jour, capable de vaincre le signe indien l’an prochain.
