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Bruno BINI - "Ce match n'était pas une finalité"

Lors de la conférence de presse, le sélectionneur des Bleues a fait le point sur son équipe. A l'issue de la nette victoire, Bruno Bini a tenu à rappeler que ce match n'était finalement qu'une étape de la préparation.



Bruno BINI - "Ce match n'était pas une finalité"
La France a nettement dominé la Roumanie. Vous attendiez-vous à un tel résultat ?
On a eu un peu moins de rythme quand même que d'habitude. On a fait quelques erreurs techniques dans les passes mais dans l'ensemble on est satisfait. Au niveau du jeu, on n'avait pas joué de match depuis le mois d'avril mais ça ne s'est pratiquement pas vu. On a rapidement retrouvé les automatismes. Ca conclut une belle semaine de travail tactique à Clairefontaine. On a travaillé au niveau d'un circuit préférentiel de balle. C'était intéressant. Je dirai aussi qu'elles ont assez bien encaissé le travail athlétique même si on a fait sept changements.

On espère toujours, on savait qu'on n'avait pas perdu notre football en deux mois. On avait des sensations à l'entraînement, avant-hier notamment sur les cheminements de ballons, on a fait quelques 'trucs' de grande qualité. Ce match n'était pas la finalité, elles ont encore fait une grosse séance aujourd'hui qui nous a permis d'avancer encore plus. Il faut arriver à ce que les joueuses aient du temps du jeu. Ce qui m'a fait plaisir c'est que je n'ai pas que 11 joueuses.

Comment gérez-vous le fait qu'ils aient des joueuses réservistes ?
Avec les réservistes, cela se passe très bien puisque c'est clair depuis le départ. Il y avait les 18, les 4 et les 2. Pour les deux dernières, j'ai eu la politesse de les appeler en disant que je n'avais que ça à leur proposer. Et elles seraient venues en courant. Julie Soyer, par exemple, il y a une blessée (NDLR : Sandrine Soubeyrand), aujourd'hui elle est dans les quatre, elle a fait une bonne entrée, elle a pu connaître sa première sélection.

La Roumanie était un adversaire relativement faible...
La dernière demi-heure a ressemblé à une attaque-défense. Je pense que c'était voulu. On pouvait pas se permettre sur un premier match de prendre l'Allemagne, la Norvège ou la Suède. C'était idéal pour prendre confiance et continuer à travailler.

Quelles conclusions allez-vous tirer de ce match ?
On va discuter avec les filles comment elles sont, leurs sensations, leur corps. Je crois que moi et les joueuses, on a tous confiance dans le travail de Philippe Joly (NDLR : le préparateur physique). L'an dernier, il nous a préparé de manière phénoménale. Elles savent qu'elles souffrent mais elles savent pourquoi.

Enfin vous avez joué à Orléans, votre ville natale, comment avez-vous trouvé l'ambiance ?
Le public a été adorable. Il ne demande qu'à s'enflammer. C'était super. Je me souviens quand ils étaient en D2, le public s'enflammait et quand ils vont remonter parce qu'ils vont remonter, le public sera là car il y a un public de foot ici.

Sébastien Duret

Samedi 7 Juillet 2012
Sebastien Duret

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