Pierre-Étienne Demillier, sélectionneur de la France
"Il y a des regrets sur la physionomie du match. Sur la première mi-temps, on a énormément d'opportunités. On arrive à 2-0 à la mi-temps. Je pense que l'on peut arriver avec au moins deux buts supplémentaires. Mais après en deuxième mi-temps, la Slovénie nous a proposé autre chose, elle a été plus dangereuse et surtout, elle marque tout de suite au bout de quelques secondes. Après elles mettent un deuxième but sur un coup de pied arrêté. Du coup, le match nul est un petit peu frustrant.
Il y a plein d'enseignements sur ce match. A la mi-temps, on les briefe sur le fait que l'on a concédé 4 occasions en première mi-temps et que le match est tout sauf terminé. On leur dit qu'il faut se remettre dedans tout de suite, on prend un but. Cela n'a pas été suffisant ! C'est l'expérience. En fin de match, on subit le powerplay pendant 4 minutes 30, les filles ont frais preuve d'expérience, de maturité. On le défend plutôt correctement, concède peu d'occasions. C'est plutôt positif. On peut capitaliser là-dessus pour la suite.
En face, c'était un peu festif avec six joueuses d'ici, de Celje, la capitaine qui jouait son dernier match. Il y avait une grosse envie de bien faire. Quand tu reçois une grosse nation comme la France, il y avait deux matchs internationaux, tu les reçois à la maison, tu as vraiment envie de les battre. Mais cela n'est pas passé comme ils le souhaitaient et la tension s'explique peut-être par ça.
Les nouvelles ont su s'acclimater assez vite. Elles ont eu un bon accueil des 'anciennes'. C'est un gros homogène, il n'y a pas d'écart. On a voulu aussi jouer avec trois 4 où elles ont à peu près toutes le même temps de jeu. C'est une volonté dans la formation. On n'était pas là pour gagner outre-mesure. On est là pour bosser, gagner en expérience pour la suite. Il faut que tout le monde est un temps de jeu à peu près équivalent.
Il y a un compte à rebours qui commence depuis la fin du match. Les filles sont avec bain froid, repas, massage et soins, puis le staff on va se mettre sur la vidéo, les enseignements positifs et négatifs et dès demain matin, il y a vidéo avec les joueuses, une séance d'entraînements sur les coups de pied arrêtés et très vite on sera au match à 17h00. C'est un rythme que l'on ne rencontre pas au foot, au futsal, c'est la particularité, on enchaîne."
"Il y a des regrets sur la physionomie du match. Sur la première mi-temps, on a énormément d'opportunités. On arrive à 2-0 à la mi-temps. Je pense que l'on peut arriver avec au moins deux buts supplémentaires. Mais après en deuxième mi-temps, la Slovénie nous a proposé autre chose, elle a été plus dangereuse et surtout, elle marque tout de suite au bout de quelques secondes. Après elles mettent un deuxième but sur un coup de pied arrêté. Du coup, le match nul est un petit peu frustrant.
Il y a plein d'enseignements sur ce match. A la mi-temps, on les briefe sur le fait que l'on a concédé 4 occasions en première mi-temps et que le match est tout sauf terminé. On leur dit qu'il faut se remettre dedans tout de suite, on prend un but. Cela n'a pas été suffisant ! C'est l'expérience. En fin de match, on subit le powerplay pendant 4 minutes 30, les filles ont frais preuve d'expérience, de maturité. On le défend plutôt correctement, concède peu d'occasions. C'est plutôt positif. On peut capitaliser là-dessus pour la suite.
En face, c'était un peu festif avec six joueuses d'ici, de Celje, la capitaine qui jouait son dernier match. Il y avait une grosse envie de bien faire. Quand tu reçois une grosse nation comme la France, il y avait deux matchs internationaux, tu les reçois à la maison, tu as vraiment envie de les battre. Mais cela n'est pas passé comme ils le souhaitaient et la tension s'explique peut-être par ça.
Les nouvelles ont su s'acclimater assez vite. Elles ont eu un bon accueil des 'anciennes'. C'est un gros homogène, il n'y a pas d'écart. On a voulu aussi jouer avec trois 4 où elles ont à peu près toutes le même temps de jeu. C'est une volonté dans la formation. On n'était pas là pour gagner outre-mesure. On est là pour bosser, gagner en expérience pour la suite. Il faut que tout le monde est un temps de jeu à peu près équivalent.
Il y a un compte à rebours qui commence depuis la fin du match. Les filles sont avec bain froid, repas, massage et soins, puis le staff on va se mettre sur la vidéo, les enseignements positifs et négatifs et dès demain matin, il y a vidéo avec les joueuses, une séance d'entraînements sur les coups de pied arrêtés et très vite on sera au match à 17h00. C'est un rythme que l'on ne rencontre pas au foot, au futsal, c'est la particularité, on enchaîne."
Ilona Commaret, joueuse pivot
"Forcément déçues mais après on relativise car on a réussi à imposer notre jeu face à cette grosse équipe du top européen. On impose notre jeu, on gagne 2-0 à la mi-temps. On n'a plus qu'à conclure en deuxième, gérer les troupes. Mais c'est le début, ce n'est que le deuxième match malgré tout. On a tout à faire, c'est prometteur pour la suite mais on a réussi à imposer notre jeu et c'est le principal.
Ca laisse des regrets. C'est à nous de travailler dans les têtes, de coordonner nos idées, de travailler ensemble, le staff et les joueuses. Quand on revient de la mi-temps, on se dit que l'on a fait une bonne avancée dans le match, mais on était encore là pour en mettre encore et encore. Malgré tout, on voit que l'on a encore beaucoup à travailler.
Il y avait beaucoup de fautes en deuxième. Je pense que c'est très prometteur pour la suite. Pour un début, c'est déjà très bien face à une grande nation comme ça, ce n'est que du bonheur.
On n'avait pas encore vécu la situation du powerplay. Il y a eu un petit temps d'adaptation mais on l'a bien géré malgré tout. On a même eu des contres à la fin. On ne pensait pas y arriver à ce point-là. On était en réussite.
Il y a une grosse marge de progression par rapport au premier match. C'est normal, on a tout bossé en club et en sélection. Cela fait plaisir à voir. On a eu trois matchs, on se dit que l'on a bossé pour être là et cela nous fait plaisir malgré tout, même si c'est un nul."
"Forcément déçues mais après on relativise car on a réussi à imposer notre jeu face à cette grosse équipe du top européen. On impose notre jeu, on gagne 2-0 à la mi-temps. On n'a plus qu'à conclure en deuxième, gérer les troupes. Mais c'est le début, ce n'est que le deuxième match malgré tout. On a tout à faire, c'est prometteur pour la suite mais on a réussi à imposer notre jeu et c'est le principal.
Ca laisse des regrets. C'est à nous de travailler dans les têtes, de coordonner nos idées, de travailler ensemble, le staff et les joueuses. Quand on revient de la mi-temps, on se dit que l'on a fait une bonne avancée dans le match, mais on était encore là pour en mettre encore et encore. Malgré tout, on voit que l'on a encore beaucoup à travailler.
Il y avait beaucoup de fautes en deuxième. Je pense que c'est très prometteur pour la suite. Pour un début, c'est déjà très bien face à une grande nation comme ça, ce n'est que du bonheur.
On n'avait pas encore vécu la situation du powerplay. Il y a eu un petit temps d'adaptation mais on l'a bien géré malgré tout. On a même eu des contres à la fin. On ne pensait pas y arriver à ce point-là. On était en réussite.
Il y a une grosse marge de progression par rapport au premier match. C'est normal, on a tout bossé en club et en sélection. Cela fait plaisir à voir. On a eu trois matchs, on se dit que l'on a bossé pour être là et cela nous fait plaisir malgré tout, même si c'est un nul."
Drago Adamič, sélectionneur de la Slovénie
"Je ne dirais pas que quelque chose s'est mal passé en première mi-temps. Nous étions encore une fois naïfs. Avec le score de 0-0, nous avons eu de bonnes occasions, mais nous n'avons pas marqué. Si elles avaient marqué, le match aurait tourné différemment. Puis vint le premier but de la France. Nous étions en retard en défense et cherchions le ballon, le deuxième but n'a pas non plus été chanceux. Mais il faut persévérer : à la mi-temps, nous nous sommes calmés et nous nous sommes repris. Nous avons réfléchi à certains problèmes tactiques, dont nous nous sommes rendu compte dès le début de la deuxième mi-temps, lorsque nous avons marqué 1-2, puis encore une fois. Nous avons eu de bonnes occasions, nous avons joué avec le powerplay sur le terrain. Je pense que 2-2 est le résultat le plus juste. Qu'a-t-on changé à la mi-temps ? En première mi-temps, on a trop joué en défense, on a rendu les choses trop compliquées. Notre problème général est la forme physique. Tout le monde est plus rapide que nous, donc nous ne pouvons pas passer de l'autre côté du terrain avec un jeu de passes courtes. Nous ne sommes pas assez prêtes physiquement pour un tel match. C'est pourquoi nous avons décidé de jouer plus vite sur les lignes et de sauter le jeu avec de longs ballons. Nous avons réussi à le faire. Notre capitaine actuelle Sergeja Kos a dit au revoir aujourd'hui (ndlr : mardi), elle sera remplacée par Sanela Balić. Je félicite Sergeja, qui a fait carrière pour l'équipe nationale, et je la remercie pour tout ce qu'elle a fait pour l'équipe nationale. Elle était une capitaine phénoménale et un véritable modèle pour tout le monde."
Sergeja Kos, capitaine de la Slovénie
"C'est difficile de trouver les mots aujourd'hui. Nous n'avions pas raison en première mi-temps. Peut-être l’avons-nous souhaité un peu trop. J'ai dit à mes coéquipières que je voulais profiter une dernière fois du terrain avec elles et gagner. Peut-être que nous sommes épuisées par le désir. C'est vrai aussi que les Françaises courent beaucoup, on ne peut pas les égaler en termes de forme physique. Mais nous avons tout rattrapé par notre combativité en seconde période. En plus du combat, en deuxième partie on a marqué immédiatement dès la première minute de la suite. En plus de tout, avec une telle combativité, comme nous l'avions souhaité. Nous l'avons fait, nous avons eu des ailes. Il me semble que nous avons continué à jouer à merveille. S'il restait cinq minutes de plus, nous aurions eu une belle chance de gagner. A la fin du match, j'ai eu beaucoup d'émotions. Ce match a tout mis fin. Je sais toujours que j'ai pris la bonne décision. Merci à tous ceux qui sont venus me saluer lors du dernier match, me soutenir et montrer à quel point je compte pour eux."
"Je ne dirais pas que quelque chose s'est mal passé en première mi-temps. Nous étions encore une fois naïfs. Avec le score de 0-0, nous avons eu de bonnes occasions, mais nous n'avons pas marqué. Si elles avaient marqué, le match aurait tourné différemment. Puis vint le premier but de la France. Nous étions en retard en défense et cherchions le ballon, le deuxième but n'a pas non plus été chanceux. Mais il faut persévérer : à la mi-temps, nous nous sommes calmés et nous nous sommes repris. Nous avons réfléchi à certains problèmes tactiques, dont nous nous sommes rendu compte dès le début de la deuxième mi-temps, lorsque nous avons marqué 1-2, puis encore une fois. Nous avons eu de bonnes occasions, nous avons joué avec le powerplay sur le terrain. Je pense que 2-2 est le résultat le plus juste. Qu'a-t-on changé à la mi-temps ? En première mi-temps, on a trop joué en défense, on a rendu les choses trop compliquées. Notre problème général est la forme physique. Tout le monde est plus rapide que nous, donc nous ne pouvons pas passer de l'autre côté du terrain avec un jeu de passes courtes. Nous ne sommes pas assez prêtes physiquement pour un tel match. C'est pourquoi nous avons décidé de jouer plus vite sur les lignes et de sauter le jeu avec de longs ballons. Nous avons réussi à le faire. Notre capitaine actuelle Sergeja Kos a dit au revoir aujourd'hui (ndlr : mardi), elle sera remplacée par Sanela Balić. Je félicite Sergeja, qui a fait carrière pour l'équipe nationale, et je la remercie pour tout ce qu'elle a fait pour l'équipe nationale. Elle était une capitaine phénoménale et un véritable modèle pour tout le monde."
Sergeja Kos, capitaine de la Slovénie
"C'est difficile de trouver les mots aujourd'hui. Nous n'avions pas raison en première mi-temps. Peut-être l’avons-nous souhaité un peu trop. J'ai dit à mes coéquipières que je voulais profiter une dernière fois du terrain avec elles et gagner. Peut-être que nous sommes épuisées par le désir. C'est vrai aussi que les Françaises courent beaucoup, on ne peut pas les égaler en termes de forme physique. Mais nous avons tout rattrapé par notre combativité en seconde période. En plus du combat, en deuxième partie on a marqué immédiatement dès la première minute de la suite. En plus de tout, avec une telle combativité, comme nous l'avions souhaité. Nous l'avons fait, nous avons eu des ailes. Il me semble que nous avons continué à jouer à merveille. S'il restait cinq minutes de plus, nous aurions eu une belle chance de gagner. A la fin du match, j'ai eu beaucoup d'émotions. Ce match a tout mis fin. Je sais toujours que j'ai pris la bonne décision. Merci à tous ceux qui sont venus me saluer lors du dernier match, me soutenir et montrer à quel point je compte pour eux."