Noël Le Graët (Président de la FFF)
J’ai assisté à un très très beau spectacle. Le public était content, c’est une très belle soirée. Le football féminin progresse comme cela n’est pas possible. Je l’ai redit à de nombreuses personnes présentes et grâce à cette équipe, elles montrent que c’est un sport très féminin. J’encourage vraiment tous les clubs à avoir une section féminine. On a passé une belle soirée. Ce fut super.
Bruno Bini (sélectionneur)
On savait que l’Ecosse avait gagné 2-1, même si elle était menée 1-0 à la 43e minute. Après on ne voulait plus savoir et on se disait on va gagner et puis voilà (NDLR : en cas de match nul ou de défaite de l’Ecosse, la France était qualifiée avant même d’affronter l’Irlande). On ne dépend que de nous. Je ne vais pas vous rappeler que les buts que c’est toujours difficile à marquer. Aujourd’hui c’est rentré quand on voit le premier but qu’on marque, ça me rappelle des souvenirs d’il y a deux mois, ça tapait sur le poteau et ça sortait. Je n’ai jamais rien dit, j’ai fait le dos rond. Je ne me suis jamais permis de critiquer les attaquantes, de critiquer celles qui tiraient au but. C’est une grosse satisfaction parce que cet été, les filles seront là en vacances avec moi. Si vous saviez comme c’est agréable de passer les vacances avec ces filles-là. Elles sont géniales. Quand je vois le jeu qu’elles ont fait aujourd’hui encore, c’est que du plaisir. Après on perd, on gagne mais au moins, elles jouent, elles prennent plaisir à jouer avec un terrain fantastique, un public fantastique qui nous a porté. Cet amour avec le public n’est pas nouveau mais c’est comme dans la pub, je crois que cette équipe elle vaut bien que l’on soit amoureux d’elle.
On va préparer notre match en Ecosse. Je disais ce matin que l’on parlait des Jeux au prochain rassemblement parce que ça passe tellement vite dans la vie les bons moments que l’on va savourer pendant trois jours. On est déjà en train de préparer l’Ecosse parce que l’on veut faire le carton plein. Quand il nous arrive ce qui nous est arrivé aux Jeux, on aura toujours malgré tout cela dans un coin de notre tête, mais la vie continue, la vie est belle. Par contre, il faut se replonger dans une autre aventure et celle de l’Euro va être belle. L’objectif sera toujours d’être dans le dernier carré voir plus si affinités. Vous savez, c’est compliqué d’aller dans le dernier carré des compétitions internationales. Cela ne va pas se faire tout seul, il y a la Suède, l’Allemagne, après cela dépend des poules. On va se préparer sereinement, on ne sait pas encore ce que l’on va faire au mois d’octobre, on n’a pas les barrages et on a deux matchs. Jusqu’au mois de juillet, on pensait que le Brésil allait venir mais comme ils n’ont pas de bons JO, le staff a changé et finalement ils ne viennent pas. Les Etats-Unis, le Japon ne voulant pas venir donc on est obligé de jouer contre des pays européens de très haut niveau. Mais il faut que l’on attende mercredi prochain que tout le monde soit qualifié. A priori, sinon, je peux vous annoncer déjà, c’est pratiquement acquis, en novembre et février, un aller-retour contre l’Allemagne.
(Sur l’entrée de Julie Morel)
J’ai une équipe à gérer, deux matchs à gérer. A la mi-temps, il y avait 3-0, j’ai dit à Julie, tes copines ont bien travaillé pour toi. Elle m’a regardé, elle a eu un peu le trac. Je lui ai dit ne t’affole pas, ça va bien se passer, tu connais le terrain. Et j’avais décidé que tout de façon à un quart d’heure de la fin, je la ferais rentrer parce qu’elle le mérite aussi. Je connais plein de gens qui ont beaucoup de qualité, mais il leur manque une seule chose, c’est qu’on leur donne les moyens de l’exprimer. Quand vous voyez le match qu’a fait Laure Boulleau, aujourd’hui, c’est quelque chose de pas mal. La rentrée de Catala, c’est bien aussi ».
J’ai assisté à un très très beau spectacle. Le public était content, c’est une très belle soirée. Le football féminin progresse comme cela n’est pas possible. Je l’ai redit à de nombreuses personnes présentes et grâce à cette équipe, elles montrent que c’est un sport très féminin. J’encourage vraiment tous les clubs à avoir une section féminine. On a passé une belle soirée. Ce fut super.
Bruno Bini (sélectionneur)
On savait que l’Ecosse avait gagné 2-1, même si elle était menée 1-0 à la 43e minute. Après on ne voulait plus savoir et on se disait on va gagner et puis voilà (NDLR : en cas de match nul ou de défaite de l’Ecosse, la France était qualifiée avant même d’affronter l’Irlande). On ne dépend que de nous. Je ne vais pas vous rappeler que les buts que c’est toujours difficile à marquer. Aujourd’hui c’est rentré quand on voit le premier but qu’on marque, ça me rappelle des souvenirs d’il y a deux mois, ça tapait sur le poteau et ça sortait. Je n’ai jamais rien dit, j’ai fait le dos rond. Je ne me suis jamais permis de critiquer les attaquantes, de critiquer celles qui tiraient au but. C’est une grosse satisfaction parce que cet été, les filles seront là en vacances avec moi. Si vous saviez comme c’est agréable de passer les vacances avec ces filles-là. Elles sont géniales. Quand je vois le jeu qu’elles ont fait aujourd’hui encore, c’est que du plaisir. Après on perd, on gagne mais au moins, elles jouent, elles prennent plaisir à jouer avec un terrain fantastique, un public fantastique qui nous a porté. Cet amour avec le public n’est pas nouveau mais c’est comme dans la pub, je crois que cette équipe elle vaut bien que l’on soit amoureux d’elle.
On va préparer notre match en Ecosse. Je disais ce matin que l’on parlait des Jeux au prochain rassemblement parce que ça passe tellement vite dans la vie les bons moments que l’on va savourer pendant trois jours. On est déjà en train de préparer l’Ecosse parce que l’on veut faire le carton plein. Quand il nous arrive ce qui nous est arrivé aux Jeux, on aura toujours malgré tout cela dans un coin de notre tête, mais la vie continue, la vie est belle. Par contre, il faut se replonger dans une autre aventure et celle de l’Euro va être belle. L’objectif sera toujours d’être dans le dernier carré voir plus si affinités. Vous savez, c’est compliqué d’aller dans le dernier carré des compétitions internationales. Cela ne va pas se faire tout seul, il y a la Suède, l’Allemagne, après cela dépend des poules. On va se préparer sereinement, on ne sait pas encore ce que l’on va faire au mois d’octobre, on n’a pas les barrages et on a deux matchs. Jusqu’au mois de juillet, on pensait que le Brésil allait venir mais comme ils n’ont pas de bons JO, le staff a changé et finalement ils ne viennent pas. Les Etats-Unis, le Japon ne voulant pas venir donc on est obligé de jouer contre des pays européens de très haut niveau. Mais il faut que l’on attende mercredi prochain que tout le monde soit qualifié. A priori, sinon, je peux vous annoncer déjà, c’est pratiquement acquis, en novembre et février, un aller-retour contre l’Allemagne.
(Sur l’entrée de Julie Morel)
J’ai une équipe à gérer, deux matchs à gérer. A la mi-temps, il y avait 3-0, j’ai dit à Julie, tes copines ont bien travaillé pour toi. Elle m’a regardé, elle a eu un peu le trac. Je lui ai dit ne t’affole pas, ça va bien se passer, tu connais le terrain. Et j’avais décidé que tout de façon à un quart d’heure de la fin, je la ferais rentrer parce qu’elle le mérite aussi. Je connais plein de gens qui ont beaucoup de qualité, mais il leur manque une seule chose, c’est qu’on leur donne les moyens de l’exprimer. Quand vous voyez le match qu’a fait Laure Boulleau, aujourd’hui, c’est quelque chose de pas mal. La rentrée de Catala, c’est bien aussi ».
Camille Abily (milieu de terrain)
On a marqué assez rapidement, cela nous a rendu la tâche facile. On en prend pas, on n’a pas été trop en danger. C’est bien, le public a répondu présent. Ca fait toujours plaisir. Ce n’est pas facile parce qu’on est tombé face à une équipe irlandaise qui ne sortait pas du tout. Il fallait quand même être présent mais c’est vrai que ce premier but nous fait vraiment du bien. Après il y avait vraiment un peu plus d’espace même si en fin de match la qualité du jeu était moins bien qu’en première mi-temps.
Le public a été génial. J’espère que l’on reviendra en Bretagne. Je ne suis pas surprise que de ce public car cela fait un petit moment que l’on a du monde.
On voulait une médaille, on ne l’a pas eu, on a à cœur maintenant de se racheter. Ca fait deux fois qu’on est quatrième, on en a marre. A un moment, il faut qu’on arrive à franchir ce cap et se qualifier pour la finale pour avoir le titre suprême.
La saison est longue, on ne sait pas ce qui peut se passer mais le fait d’être qualifié, on va pouvoir bien se préparer avec des matchs amicaux très intéressants. Ca va permettre de vraiment se juger car ce n’était que l’Irlande. Il faut relativiser, ce n’est pas une grosse nation. C’est surtout contre les grosses nations qu’il faudra voir ce que l’on est capable de faire. Si on joue bien et que l’on est plus efficace, ce que l’on n’a pas réussi à faire aux Jeux, j’espère qu’on arrivera à faire quelque chose.
On a marqué assez rapidement, cela nous a rendu la tâche facile. On en prend pas, on n’a pas été trop en danger. C’est bien, le public a répondu présent. Ca fait toujours plaisir. Ce n’est pas facile parce qu’on est tombé face à une équipe irlandaise qui ne sortait pas du tout. Il fallait quand même être présent mais c’est vrai que ce premier but nous fait vraiment du bien. Après il y avait vraiment un peu plus d’espace même si en fin de match la qualité du jeu était moins bien qu’en première mi-temps.
Le public a été génial. J’espère que l’on reviendra en Bretagne. Je ne suis pas surprise que de ce public car cela fait un petit moment que l’on a du monde.
On voulait une médaille, on ne l’a pas eu, on a à cœur maintenant de se racheter. Ca fait deux fois qu’on est quatrième, on en a marre. A un moment, il faut qu’on arrive à franchir ce cap et se qualifier pour la finale pour avoir le titre suprême.
La saison est longue, on ne sait pas ce qui peut se passer mais le fait d’être qualifié, on va pouvoir bien se préparer avec des matchs amicaux très intéressants. Ca va permettre de vraiment se juger car ce n’était que l’Irlande. Il faut relativiser, ce n’est pas une grosse nation. C’est surtout contre les grosses nations qu’il faudra voir ce que l’on est capable de faire. Si on joue bien et que l’on est plus efficace, ce que l’on n’a pas réussi à faire aux Jeux, j’espère qu’on arrivera à faire quelque chose.
Eugénie Le Sommer (attaquante)
On est qualifié, on a gagné, on a marqué des buts, on n’en a pas pris, c’est une belle soirée. On a marqué assez rapidement, c’est plus facile après de produire notre jeu. Si on n’avait pas marqué plus tôt, elles auraient peut-être été plus vaillantes et nous auraient posé plus de problème. Là, elles ont baissé un peu vite. C’est une victoire méritée. On a été bien accueilli, le public nous a soutenu tout le match. C’est le public breton donc c’est bien. On a fait une belle performance en Coupe du Monde, aux Jeux Olympiques, mais maintenant, il faut essayer de concrétiser ça par un titre. On court après depuis assez longtemps, on va essayer d’y aller avec de belles ambitions. Ca fait du bien de regagner, de marquer, de prendre du plaisir.
On est qualifié, on a gagné, on a marqué des buts, on n’en a pas pris, c’est une belle soirée. On a marqué assez rapidement, c’est plus facile après de produire notre jeu. Si on n’avait pas marqué plus tôt, elles auraient peut-être été plus vaillantes et nous auraient posé plus de problème. Là, elles ont baissé un peu vite. C’est une victoire méritée. On a été bien accueilli, le public nous a soutenu tout le match. C’est le public breton donc c’est bien. On a fait une belle performance en Coupe du Monde, aux Jeux Olympiques, mais maintenant, il faut essayer de concrétiser ça par un titre. On court après depuis assez longtemps, on va essayer d’y aller avec de belles ambitions. Ca fait du bien de regagner, de marquer, de prendre du plaisir.
