Théa Gréboval
Sam Kerr est absente pour ce match. En tant que défenseuse, c'est une bonne nouvelle ? Ou tu aurais aimé l'affronter aussi sur ce match ?
Oui, elle n’est pas là. C'est quelque chose qu’on ne maîtrise pas. Après, on ne va pas se réjouir de la blessure de cette joueuse-là. Je pense qu'ils ont un effectif assez large. Donc, même si ce n’est pas Sam Kerr, ce sera sûrement une très bonne attaquante qui sera devant.
Théa, pour revenir un peu sur le match qui avait eu lieu contre le Real Madrid à domicile, il y avait eu une ambiance assez incroyable. Vous aviez déjà fait toute une campagne de communication et le public avait répondu présent. C’est un peu même la même atmosphère là aussi contre Chelsea ?
Oui, c'est vrai que c'était assez incroyable l'engouement qu'il y avait au stade contre le Real. Là on annonce aussi pas mal de personnes, voire un petit peu plus. Donc, c'est vrai qu'on parle souvent du 12e homme et je pense que ce sera la 12e femme. Ça nous pousse surtout sur des matches qui sont très durs et compliqués.
Vous avez vraiment tout fait pour qu'il y ait un maximum de monde. Vous vous êtes beaucoup engagée. Ça ne vous a pas pris trop de temps ? Vous l'avez fait avec plaisir ?
Oui, justement. On a réussi à monter un petit projet avec l'aide des gens de la communication du club et des gens de l'extérieur. C'est vrai que ça a été très bien coordonné. Ça nous a même permis de partager des moments assez courts en dehors et d'avoir un projet aussi, d'avoir une autre forme de cohésion. Donc, je pense que ça nous apporte du positif, surtout quand on voit que ça prend derrière et que les gens sont réceptifs. C'est encourageant.
Oui, elle n’est pas là. C'est quelque chose qu’on ne maîtrise pas. Après, on ne va pas se réjouir de la blessure de cette joueuse-là. Je pense qu'ils ont un effectif assez large. Donc, même si ce n’est pas Sam Kerr, ce sera sûrement une très bonne attaquante qui sera devant.
Théa, pour revenir un peu sur le match qui avait eu lieu contre le Real Madrid à domicile, il y avait eu une ambiance assez incroyable. Vous aviez déjà fait toute une campagne de communication et le public avait répondu présent. C’est un peu même la même atmosphère là aussi contre Chelsea ?
Oui, c'est vrai que c'était assez incroyable l'engouement qu'il y avait au stade contre le Real. Là on annonce aussi pas mal de personnes, voire un petit peu plus. Donc, c'est vrai qu'on parle souvent du 12e homme et je pense que ce sera la 12e femme. Ça nous pousse surtout sur des matches qui sont très durs et compliqués.
Vous avez vraiment tout fait pour qu'il y ait un maximum de monde. Vous vous êtes beaucoup engagée. Ça ne vous a pas pris trop de temps ? Vous l'avez fait avec plaisir ?
Oui, justement. On a réussi à monter un petit projet avec l'aide des gens de la communication du club et des gens de l'extérieur. C'est vrai que ça a été très bien coordonné. Ça nous a même permis de partager des moments assez courts en dehors et d'avoir un projet aussi, d'avoir une autre forme de cohésion. Donc, je pense que ça nous apporte du positif, surtout quand on voit que ça prend derrière et que les gens sont réceptifs. C'est encourageant.
"C'était notre rêve de jouer des grosses affiches comme ça"
Est-ce que tu peux nous raconter un peu l'origine du projet ?
L'origine du projet ? L’idée est partie de Gaëtane. C'était un peu une idée en mode il faut qu'on fasse quelque chose qui fasse un peu le buzz pour faire justement plus que les 10 000 qu'on attendait contre le Real. Essayer de mobiliser les gens autrement. Du coup, c'est parti de ça. On a fait une réunion un soir après un entraînement avec les gens de la communication. Et finalement, on a réussi à créer un petit projet. On a filmé sur deux heures de tournage. C'était assez rapide parce que le plus important, c'était quand même la récupération. On a passé des bons moments. Et les rendus sont biens pour l'instant.
Quand vous avez fait ça dans les rues, quel accueil vous avez reçu des gens qui vous voyaient faire ça ? Ils disaient « ah tiens, ce sont des joueuses » ? Comment ça s'est passé ?
Oui, c'est vrai qu'il y a un peu de tout parce qu'à Paris, il y a des gens qui sont un peu curieux et il y en a qui vivent vraiment leur vie. Je pense qu'il peut se passer beaucoup de choses et ils n'en ont un peu rien à faire (rires). Les petits curieux, on va dire, ils pouvaient s'arrêter, regarder un peu. Il y en a qui demandaient des places justement. On avait prévu de quoi pour donner des invitations. Il y en a qui s'intéressaient à la chose, c’était assez marrant.
Théa, est-ce une volonté aussi du groupe de porter autant le foot féminin ? Car à travers le Paris FC, les bons résultats et donc ces affluences, c'est aussi mettre en avant le foot féminin français non ?
Oui, aussi. On se sert aussi des « affiches » dont on rêvait. Si on nous avait dit ça, comme disait Sandrine il y a six mois, on n'aurait pas forcément cru. C'était notre rêve de jouer des grosses affiches comme ça. Donc autant les mettre en avant et s'en servir pour que les gens découvrent et adhèrent à l'équipe et à ce qu'on fait.
L'origine du projet ? L’idée est partie de Gaëtane. C'était un peu une idée en mode il faut qu'on fasse quelque chose qui fasse un peu le buzz pour faire justement plus que les 10 000 qu'on attendait contre le Real. Essayer de mobiliser les gens autrement. Du coup, c'est parti de ça. On a fait une réunion un soir après un entraînement avec les gens de la communication. Et finalement, on a réussi à créer un petit projet. On a filmé sur deux heures de tournage. C'était assez rapide parce que le plus important, c'était quand même la récupération. On a passé des bons moments. Et les rendus sont biens pour l'instant.
Quand vous avez fait ça dans les rues, quel accueil vous avez reçu des gens qui vous voyaient faire ça ? Ils disaient « ah tiens, ce sont des joueuses » ? Comment ça s'est passé ?
Oui, c'est vrai qu'il y a un peu de tout parce qu'à Paris, il y a des gens qui sont un peu curieux et il y en a qui vivent vraiment leur vie. Je pense qu'il peut se passer beaucoup de choses et ils n'en ont un peu rien à faire (rires). Les petits curieux, on va dire, ils pouvaient s'arrêter, regarder un peu. Il y en a qui demandaient des places justement. On avait prévu de quoi pour donner des invitations. Il y en a qui s'intéressaient à la chose, c’était assez marrant.
Théa, est-ce une volonté aussi du groupe de porter autant le foot féminin ? Car à travers le Paris FC, les bons résultats et donc ces affluences, c'est aussi mettre en avant le foot féminin français non ?
Oui, aussi. On se sert aussi des « affiches » dont on rêvait. Si on nous avait dit ça, comme disait Sandrine il y a six mois, on n'aurait pas forcément cru. C'était notre rêve de jouer des grosses affiches comme ça. Donc autant les mettre en avant et s'en servir pour que les gens découvrent et adhèrent à l'équipe et à ce qu'on fait.
"On fait confiance au Real aussi pour faire une belle prestation"
Il y a plusieurs joueuses françaises dans l'équipe du Real Madrid. Elles vont avoir un rôle important dans votre qualification. Est-ce qu'il y a déjà eu des échanges avec elles pour les pousser un peu, leur dire d'aller chercher un résultat contre Häcken ?
Personnellement, pas trop. Après, je sais qu'il y a des filles qui sont assez proches d’autres qui sont au Real. Je pense qu’elles sont toutes compétitrices et sportives de haut niveau. Elles vont jouer le match à fond. Nous, on va plus se concentrer sur nous que sur ce qui se passe sur l'autre match. Mais on fait confiance au Real aussi pour faire une belle prestation.
Vous aviez peut-être un peu de regrets après le match contre Häcken. Là vous allez jouer Chelsea à Charléty devant plein de monde avec en vue une potentielle qualification pour les quarts de finale. Les regrets sont-ils totalement oubliés ? Et si on vous avait dit en début de saison que vous joueriez votre qualification à Charléty, vous y auriez cru ?
Finalement, je pense que le match nul contre Häcken, c'est un bon résultat parce qu'il nous permet de pouvoir encore rêver demain. Je ne sais pas si on peut parler de regrets. Forcément, on veut toujours gagner, on est reparti avec un point. Demain, tout est possible si on gagne. Tout le groupe y croit.
Personnellement, pas trop. Après, je sais qu'il y a des filles qui sont assez proches d’autres qui sont au Real. Je pense qu’elles sont toutes compétitrices et sportives de haut niveau. Elles vont jouer le match à fond. Nous, on va plus se concentrer sur nous que sur ce qui se passe sur l'autre match. Mais on fait confiance au Real aussi pour faire une belle prestation.
Vous aviez peut-être un peu de regrets après le match contre Häcken. Là vous allez jouer Chelsea à Charléty devant plein de monde avec en vue une potentielle qualification pour les quarts de finale. Les regrets sont-ils totalement oubliés ? Et si on vous avait dit en début de saison que vous joueriez votre qualification à Charléty, vous y auriez cru ?
Finalement, je pense que le match nul contre Häcken, c'est un bon résultat parce qu'il nous permet de pouvoir encore rêver demain. Je ne sais pas si on peut parler de regrets. Forcément, on veut toujours gagner, on est reparti avec un point. Demain, tout est possible si on gagne. Tout le groupe y croit.
