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#D1Arkema - En chiffres : le bilan de la saison 2021-22 (4/6)

Achevée le 1er juin, la D1 Arkema a vu Lyon reprendre son titre pendant qu’Issy et Saint-Etienne la quittait. L’occasion de revenir avant la fin du mois sur une saison rythmée et de zoomer sur certaines dynamiques des clubs durant cet exercice.




Fleury fait jeu égal avec le PSG et l’OL

Après avoir étudié les tirs tentés, passons désormais aux frappes subies par les divers clubs de l’élite en 2021/22, avec là-encore de nettes tendances qui ressortent.

Soyaux et Saint-Etienne sont à nouveau en difficulté dans ce domaine, accompagnés cette fois-ci par les Guingampaises (en rouge). Si les trois clubs ne sont pas ceux qui concèdent le plus de frappes par match, Dijon (16,2) et Issy (16,6) restant nettement au-dessus, ce sont toutefois ceux qui concèdent les tirs les plus dangereux avec la palme pour l’ASSE (0,165 npxG par tir subi). De quoi expliquer la propension de ces trois équipes à encaisser énormément de buts (57 buts encaissés pour l’EAG, 55 pour l’ASJS, 54 pour l’ASSE) malgré une capacité à laisser moins de frappes à ses adversaires que d’autres concurrents au maintien.

D’où le manque de marge de manœuvre pour Saint-Etienne cette saison en D1. Efficaces offensivement et dans les clous défensivement, les Stéphanoises ont toutefois eu du mal à être dans le coup à cause de cette production déficiente offensivement et bien trop permissive défensivement. Sans compter que les Vertes ont souvent payé au prix fort des fins de matches mal maîtrisées (6 points perdus après la 89e minute cette saison, plus que toute autre équipe).

Intéressant par ailleurs d’observer que le DFCO a su de son côté compenser le fait de concéder plus de frappes que la majorité de ses concurrents en bas de tableau par une dangerosité bien moindre de ces dernières (0,121 npxG par tir subi). Un domaine où là encore le Paris FC a lui une marge de progression en vue de la saison prochaine, les Parisiennes ayant toujours une tendance à concéder beaucoup de frappes depuis l’intérieur de leur surface et donc à plus fort potentiel xG.

Enfin à l’avant, le tandem OL-PSG est une nouvelle fois bien placé avec la présence surprise du FC Fleury 91 (en vert). Le club floriacumois a beau concédé plus de tirs que les deux ogres de l’élite (9,2 par match), il est le seul avec le PSG à afficher un total npxG contre par tir inférieur à 0,1 (0,098). Si l’efficacité défensive des joueuses de Fabrice Abriel ne sautait pas aux yeux plus haut, c’est surtout que leur solidité défensive réside dans cette capacité à concéder moins d’occasions dangereuses que la moyenne en 2021/22.

Les statistiques de cet article sont fournies à partir de la base de Footoféminin et des données brutes des rencontres fournies par notre partenaire InStat Football : https://instatsport.com

*xG : Expected Goals, soit le nombre de buts que l’équipe aurait dû marquer en fonction de la probabilité que ses tirs se transforment en buts (calculée grâce à divers facteurs). Les npxG font référence à cette valeur, moins les xG des penalties obtenus (0,75 par penalty).

**Tir ratio : nombre de tirs effectués / (nombre de tirs effectués + nombre de tirs subis) x 100. Si le résultat est supérieur à 50%, l’équipe tire plus que son opposant et inversement si le résultat est inférieur à 50%.

Mercredi 29 Juin 2022
Sebastien Duret

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