Bordeaux – Issy (samedi 14h30 – Foot +) : logique implacable ou nouvelle surprise ?
Les Isséennes peuvent-elles répéter leur coup d’octobre dernier en faisant de nouveau tomber Bordeaux en championnat ? En s’inclinant face au Paris FC il y a trois semaines, les joueuses de Pedro Martinez Losa ont brisé leur série de 13 rencontres d’invincibilité à domicile en D1. Celle-là même qui avait notamment résisté aux assauts parisiens et lyonnais durant cette année et demi. L’occasion donc pour réaliser un coup.
Pour autant, le FCGB continue d’être une équipe extrêmement redoutable. En atteste le volume et la dangerosité de ses occasions, lui permettant d’être l’équipe qui obtient les positions de tirs les plus dangereuses dans l’élite derrière Lyon (0,170 xG* par tir). Un secteur où le GPSO 92 fait pâle figure, avec les frappes les moins menaçantes de D1 (0,100 xG par tir).
Même constat lorsqu’on étudie les occasions obtenues par les deux clubs dans la danger zone**, espace clé pour marquer : Bordeaux est celui qui se procure la plus grande proportion de ses tirs dans cet espace (54,9%) à l’inverse d’Issy, bon dernier à nouveau (28,9%).
Un dernier élément pour faire pencher la balance : jamais l’une des deux équipes n’est parvenue à remporter à la fois le match aller et retour lors des cinq saisons où elles se sont croisées en D2.
Pour autant, le FCGB continue d’être une équipe extrêmement redoutable. En atteste le volume et la dangerosité de ses occasions, lui permettant d’être l’équipe qui obtient les positions de tirs les plus dangereuses dans l’élite derrière Lyon (0,170 xG* par tir). Un secteur où le GPSO 92 fait pâle figure, avec les frappes les moins menaçantes de D1 (0,100 xG par tir).
Même constat lorsqu’on étudie les occasions obtenues par les deux clubs dans la danger zone**, espace clé pour marquer : Bordeaux est celui qui se procure la plus grande proportion de ses tirs dans cet espace (54,9%) à l’inverse d’Issy, bon dernier à nouveau (28,9%).
Un dernier élément pour faire pencher la balance : jamais l’une des deux équipes n’est parvenue à remporter à la fois le match aller et retour lors des cinq saisons où elles se sont croisées en D2.
Montpellier – Reims (samedi 14h30 – Multisport 1) : profiter de la dynamique
À l’instar du PSG-Soyaux, la rencontre entre Montpellier et Reims sera aussi l’affrontement entre deux équipes à l’efficacité opposée. Les Rémoises sont en effet toujours les plus efficaces du top 4 européen offensivement (16,4 xG pour 26 buts inscrits), le MHSC restant lui à l’inverse la 2e équipe la moins efficace défensivement de D1 derrière Issy (22,3 xG contre pour 27 buts encaissés).
Le SDR aura aussi à cœur de signer sa meilleure série dans l’élite, avec une troisième victoire consécutive qui serait inédite pour lui depuis sa remontée en 2019. Le tout avec une nouvelle réalisation de Mélissa Herrera ? Buteuse contre Soyaux et Le Havre lors des deux derniers matchs, la costaricienne porte chance à son équipe : jamais cette dernière ne s’est inclinée lorsque sa joueuse a trouvé le chemin des filets depuis son arrivée au club en 2018 (11 victoires et un nul).
À moins que le MHSC ne s’impose comme lors des trois affrontements historiques entre les deux équipes. À l’aller, les Montpelliéraines l’avaient d’ailleurs emporté grâce à un de leurs deux seuls coups de pied arrêtés de la saison, Landeka trouvant alors la faille sur coup franc. Une phase de jeu sur laquelle Reims présente quelques carences (12 sur 35 encaissé sur CPA – 34,3% soit le 2e plus haut total de D1).
Le SDR aura aussi à cœur de signer sa meilleure série dans l’élite, avec une troisième victoire consécutive qui serait inédite pour lui depuis sa remontée en 2019. Le tout avec une nouvelle réalisation de Mélissa Herrera ? Buteuse contre Soyaux et Le Havre lors des deux derniers matchs, la costaricienne porte chance à son équipe : jamais cette dernière ne s’est inclinée lorsque sa joueuse a trouvé le chemin des filets depuis son arrivée au club en 2018 (11 victoires et un nul).
À moins que le MHSC ne s’impose comme lors des trois affrontements historiques entre les deux équipes. À l’aller, les Montpelliéraines l’avaient d’ailleurs emporté grâce à un de leurs deux seuls coups de pied arrêtés de la saison, Landeka trouvant alors la faille sur coup franc. Une phase de jeu sur laquelle Reims présente quelques carences (12 sur 35 encaissé sur CPA – 34,3% soit le 2e plus haut total de D1).
Le Havre – Dijon (samedi 14h30 – Multisport 2) : à la recherche d’un premier succès
Dans ce dernier match important en vue du maintien, Le Havre voudra saisir pour de bon cette occasion de se rapprocher de Soyaux, premier non-relégable. D’autant qu’il fera face samedi à une équipe qui peine à voyager en D1 cette saison.
Avec seulement 4 points au compteur hors de ses bases, le DFCO est la pire équipe dans ce secteur à égalité avec les deux relégables actuels. Mais le tableau n’est guère plus reluisant pour les locales : avec un seul point en poche en 8 rencontres à domicile, le HAC réalise une aussi mauvaise performance dans ce domaine que Metz l’an dernier qui avait vu la saison être écourtée.
La faute sans doute aux innombrables frappes subies par les Havraises cette saison (20 par match en moyenne, plus haut total en D1), elles qui peinent également à trouver le cadre devant (41,8% de frappes cadrées, 2e plus faible total de l’élite derrière Fleury).
Avec seulement 4 points au compteur hors de ses bases, le DFCO est la pire équipe dans ce secteur à égalité avec les deux relégables actuels. Mais le tableau n’est guère plus reluisant pour les locales : avec un seul point en poche en 8 rencontres à domicile, le HAC réalise une aussi mauvaise performance dans ce domaine que Metz l’an dernier qui avait vu la saison être écourtée.
La faute sans doute aux innombrables frappes subies par les Havraises cette saison (20 par match en moyenne, plus haut total en D1), elles qui peinent également à trouver le cadre devant (41,8% de frappes cadrées, 2e plus faible total de l’élite derrière Fleury).
PSG – Soyaux (dimanche 13h00 – Canal+ Décalé) : Geyoro pour faire la différence
Alors que son rival lyonnais ne jouera pas ce week-end, Paris a l’occasion d’augmenter temporairement son avance sur ce dernier en recevant Soyaux. Un duel qui semble nettement déséquilibré entre les deux clubs, les hôtes présentant la défense la plus efficace du championnat (5,4 xG* contre pour 2 buts encaissés) face à Soyaux qui possède lui l’attaque la moins efficace (16 xG pour 10 buts).
En prime, les Sojaldiciennes ne pourront sans doute pas se réfugier sur leur valeur sûre dans ce secteur : si l’ASJS est bien l’équipe qui a marqué le plus de buts en proportion sur coups de pied arrêtés cette saison en D1 (6 sur 10 – 60%), le PSG reste le seul club de l’élite à n’avoir toujours pas concédé le moindre but sur cette phase de jeu.
Les visiteuses devront aussi garder un œil sur Grace Geyoro. Soyaux est en effet le club de D1 Arkema qui réussit le plus à la milieu parisienne, qui a marqué 5 de ses 13 buts face à l’équipe charentaise au cours de sa carrière dans l’élite. Elle est d’ailleurs la seule parisienne à avoir marqué lors des trois derniers affrontements entre les deux équipes.
En prime, les Sojaldiciennes ne pourront sans doute pas se réfugier sur leur valeur sûre dans ce secteur : si l’ASJS est bien l’équipe qui a marqué le plus de buts en proportion sur coups de pied arrêtés cette saison en D1 (6 sur 10 – 60%), le PSG reste le seul club de l’élite à n’avoir toujours pas concédé le moindre but sur cette phase de jeu.
Les visiteuses devront aussi garder un œil sur Grace Geyoro. Soyaux est en effet le club de D1 Arkema qui réussit le plus à la milieu parisienne, qui a marqué 5 de ses 13 buts face à l’équipe charentaise au cours de sa carrière dans l’élite. Elle est d’ailleurs la seule parisienne à avoir marqué lors des trois derniers affrontements entre les deux équipes.
Ndlr : les rencontres prévues OL-Guingamp et Paris FC-FC Fleury 91 ont été reportées pour cause de Covid-19.
Les statistiques brutes des rencontres sont fournies par notre partenaire InStat Football : https://instatsport.com
*xG : Expected Goals, soit le nombre de buts que l’équipe aurait dû marquer en fonction de la probabilité que ses tirs se transforment en buts (calculée grâce à divers facteurs).
**Danger Zone : l’espace du terrain où sont inscrits la majorité des buts en football. Il est situé entre l’entrée de la surface de réparation et la cage et fait la largeur de la surface de but.
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*xG : Expected Goals, soit le nombre de buts que l’équipe aurait dû marquer en fonction de la probabilité que ses tirs se transforment en buts (calculée grâce à divers facteurs).
**Danger Zone : l’espace du terrain où sont inscrits la majorité des buts en football. Il est situé entre l’entrée de la surface de réparation et la cage et fait la largeur de la surface de but.