Vos joueuses étaient-elles encore marquées par la défaite contre Lyon quand vous les avez retrouvées après la coupure ?
Oui un peu. On se sent tellement proches, on n’arrive pas à basculer de l’autre côté donc automatiquement il y a un sentiment de frustration et de déception. On savait que l’équipe qui remportait cette demi-finale irait au bout, ça a été le cas de Lyon. Il y avait donc beaucoup de déception au début de semaine puis, au fur et à mesure que les jours ont passé, avec les entraînements, les joueuses ont réussi à rebasculer.
Quel a été votre discours pour remobiliser les joueuses sur la D1 après la déception de l’élimination ?
C’était surtout d’avoir une prise de conscience, dire qu’on avait vécu une bonne saison qui ne s’est pas terminé comme on l’aurait souhaité, mais on a fait un beau parcours. On doit être capables de passer à autre chose, notamment ce début de saison qui arrive avec le match face à Guingamp.
Vous n’avez eu que quatre jours de pause entre la fin de l’aventure de la Ligue des champions et le retour des joueuses pour préparer la D1, est-ce un bien ou un mal ?
Je pense que c’est une très bonne chose, ça va permettre de se remettre dedans, on a un début de saison très difficile. On va jouer deux des derniers demi-finalistes de la coupe de France, Guingamp et Bordeaux. Cette équipe de Guingamp nous pose souvent des problèmes, c’est une équipe très bien organisée, avec un vrai projet et des individualités. On s’attend à deux matches compliqués. Finalement je trouve que c’est une bonne chose.
Oui un peu. On se sent tellement proches, on n’arrive pas à basculer de l’autre côté donc automatiquement il y a un sentiment de frustration et de déception. On savait que l’équipe qui remportait cette demi-finale irait au bout, ça a été le cas de Lyon. Il y avait donc beaucoup de déception au début de semaine puis, au fur et à mesure que les jours ont passé, avec les entraînements, les joueuses ont réussi à rebasculer.
Quel a été votre discours pour remobiliser les joueuses sur la D1 après la déception de l’élimination ?
C’était surtout d’avoir une prise de conscience, dire qu’on avait vécu une bonne saison qui ne s’est pas terminé comme on l’aurait souhaité, mais on a fait un beau parcours. On doit être capables de passer à autre chose, notamment ce début de saison qui arrive avec le match face à Guingamp.
Vous n’avez eu que quatre jours de pause entre la fin de l’aventure de la Ligue des champions et le retour des joueuses pour préparer la D1, est-ce un bien ou un mal ?
Je pense que c’est une très bonne chose, ça va permettre de se remettre dedans, on a un début de saison très difficile. On va jouer deux des derniers demi-finalistes de la coupe de France, Guingamp et Bordeaux. Cette équipe de Guingamp nous pose souvent des problèmes, c’est une équipe très bien organisée, avec un vrai projet et des individualités. On s’attend à deux matches compliqués. Finalement je trouve que c’est une bonne chose.
"Guingamp nous pose souvent des problèmes"
Recevoir Guingamp, 6e du dernier championnat, dès la première journée, n’est-ce pas un petit peu un match piège ? L’année dernière, l’EAG était venu prendre un point sur votre pelouse…
Tous les matches sont difficiles, piégeux. Guingamp était venu faire un bon résultat ici, surtout ils avaient lancé une bonne série (les Bretonnes avaient ensuite enchaîné 7 matches sans défaite, NDLR) qu’on avait dû arrêter lorsqu’on s’était déplacé sur leur pelouse ensuite (victoire 4-1 du PSG lors de la 16e journée). Cela montre toute la qualité de ce groupe et le travail mis en place par Fred (Biancalani) le coach, depuis qu’il est arrivé. On sait que ce sera compliqué. Nous, de toute façon, si on veut espérer gagner des titres, on doit gagner tous nos matches pour ne pas prendre de retard.
Que souhaitez-vous insuffler en priorité à l’équipe cette saison pour lui permettre de décrocher des titres ?
Il faut continuer avec notre ligne de conduite, avoir cette envie de se dépasser sur l’ensemble des matches, que ce soit en championnat, en Coupe de France ou en C1. Cette dernière compétition, qu’on vient de vivre, a eu beaucoup d’effets positifs sur le fait de vouloir y retourner, aller plus loin, et d’aller chercher enfin ce qui nous manque, c’est-à-dire des titres.
Comment faire, selon vous, pour renouveler son discours aux joueuses afin qu'elles continuent à croire qu'elles arriveront un jour à détrôner l’OL ?
Il faut de la persévérance. C’est ce que j’appelle des objectifs de haut niveau. Il faut continuer à croire en ce qu’elles font, il y a une vraie progression depuis quelque temps, elles le sentent. Maintenant elles savent aussi qu’elles doivent corriger certains aspects, notamment sur le plan offensif, pour pouvoir mettre à mal cette équipe.
Tous les matches sont difficiles, piégeux. Guingamp était venu faire un bon résultat ici, surtout ils avaient lancé une bonne série (les Bretonnes avaient ensuite enchaîné 7 matches sans défaite, NDLR) qu’on avait dû arrêter lorsqu’on s’était déplacé sur leur pelouse ensuite (victoire 4-1 du PSG lors de la 16e journée). Cela montre toute la qualité de ce groupe et le travail mis en place par Fred (Biancalani) le coach, depuis qu’il est arrivé. On sait que ce sera compliqué. Nous, de toute façon, si on veut espérer gagner des titres, on doit gagner tous nos matches pour ne pas prendre de retard.
Que souhaitez-vous insuffler en priorité à l’équipe cette saison pour lui permettre de décrocher des titres ?
Il faut continuer avec notre ligne de conduite, avoir cette envie de se dépasser sur l’ensemble des matches, que ce soit en championnat, en Coupe de France ou en C1. Cette dernière compétition, qu’on vient de vivre, a eu beaucoup d’effets positifs sur le fait de vouloir y retourner, aller plus loin, et d’aller chercher enfin ce qui nous manque, c’est-à-dire des titres.
Comment faire, selon vous, pour renouveler son discours aux joueuses afin qu'elles continuent à croire qu'elles arriveront un jour à détrôner l’OL ?
Il faut de la persévérance. C’est ce que j’appelle des objectifs de haut niveau. Il faut continuer à croire en ce qu’elles font, il y a une vraie progression depuis quelque temps, elles le sentent. Maintenant elles savent aussi qu’elles doivent corriger certains aspects, notamment sur le plan offensif, pour pouvoir mettre à mal cette équipe.
"C’est aller chercher les trophées qui nous manquent"
Qu'est-ce qui vous fait croire que c'est enfin la bonne année pour détrôner Lyon ?
Tant qu’on n’y sera pas arrivé on ira toujours chercher la bonne année. On y croira jusqu’au bout, il faut faire confiance à ce groupe qui progresse et a gagné en maturité.
Quels sont les objectifs que la direction du PSG vous a fixé pour cette nouvelle saison, en France et en Ligue des champions ?
Les objectifs sont simples, il faudra faire mieux que la saison d’avant. C’est ce qu’on avait fait déjà sur la saison 2019-2020, puisqu’on a pratiquement fait mieux à chaque fois. Là ce sera difficile de faire mieux, mais progresser, quand on arrive chaque fois en finale ou en demi-finale, c’est aller chercher les trophées qui nous manquent.
Pouvez-vous nous faire un point sur l’état de forme du groupe ? Manquera-t-il des joueuses pour ce premier match du championnat ? Des cas de Covid-19 ont-ils été détectés au sein de l’effectif ?
A ce jour il n’y a pas de cas de COVID-19. On a été suivi pratiquement deux fois par semaines depuis notre reprise le 25 juin. On a eu quelques cas qu’on a bien gérer, même si on sait que tout peut aller très vite dans un groupe. Au niveau de l’effectif, pour l’instant tout le monde est présent, on a juste eu une incertitude par rapport à quelques joueuses qui ont eu de petits soucis en début de semaine, on fera donc le point après l’entraînement ce soir (ndlr : vendredi).
Où en êtes-vous du recrutement ? Quels profils avez-vous ciblé ?
Pour l’instant on n’a pas forcément de profil en particulier, on se laisse l’opportunité de voir ce qu’il y a sur le marché. En fonction, on avisera. On a un effectif assez équilibré, homogène et talentueux.
Tant qu’on n’y sera pas arrivé on ira toujours chercher la bonne année. On y croira jusqu’au bout, il faut faire confiance à ce groupe qui progresse et a gagné en maturité.
Quels sont les objectifs que la direction du PSG vous a fixé pour cette nouvelle saison, en France et en Ligue des champions ?
Les objectifs sont simples, il faudra faire mieux que la saison d’avant. C’est ce qu’on avait fait déjà sur la saison 2019-2020, puisqu’on a pratiquement fait mieux à chaque fois. Là ce sera difficile de faire mieux, mais progresser, quand on arrive chaque fois en finale ou en demi-finale, c’est aller chercher les trophées qui nous manquent.
Pouvez-vous nous faire un point sur l’état de forme du groupe ? Manquera-t-il des joueuses pour ce premier match du championnat ? Des cas de Covid-19 ont-ils été détectés au sein de l’effectif ?
A ce jour il n’y a pas de cas de COVID-19. On a été suivi pratiquement deux fois par semaines depuis notre reprise le 25 juin. On a eu quelques cas qu’on a bien gérer, même si on sait que tout peut aller très vite dans un groupe. Au niveau de l’effectif, pour l’instant tout le monde est présent, on a juste eu une incertitude par rapport à quelques joueuses qui ont eu de petits soucis en début de semaine, on fera donc le point après l’entraînement ce soir (ndlr : vendredi).
Où en êtes-vous du recrutement ? Quels profils avez-vous ciblé ?
Pour l’instant on n’a pas forcément de profil en particulier, on se laisse l’opportunité de voir ce qu’il y a sur le marché. En fonction, on avisera. On a un effectif assez équilibré, homogène et talentueux.
Perle Morroni : « Relever la tête et aller de l’avant »
« Le revers en demi-finale de Ligue des champions, ça a été une défaite difficile, d’autant plus que c’était dans cette compétition. On a relevé la tête et on s’est remis au travail. Après le match, entre joueuses, on s’est dit qu’on avait progressé, qu’on avait vu qu’on n’était mieux sur le terrain, c’est une nouvelle année, il faut relever la tête et aller de l’avant. Qu’il n’y ait que quatre jours seulement de coupure entre la Ligue des champions et le championnat c’est plutôt un bien. Ça nous permet de nous changer les idées par rapport notre défaite. Cette saison, nous on veut tout gagner, on est le PSG, on se doit de viser haut et de remporter tous les titres en jeu, que ce soit au niveau national ou européen. Ce n’est pas difficile de se remotiver (après la Ligue des champions, NDLR), c’est une nouvelle année, une nouvelle saison, on est passé à autre chose depuis cette défaite. Le COVID-19 ? c’est une période compliquée, on est bien entourée, on respecte les consignes, il va falloir s’habituer et vivre avec le temps qu’il faudra ».
PSG - GUINGAMP
Samedi 5 septembre à 18h30
Saint-Germain-en-Laye (Stade Georges Lefèvre)
Match à huis clos
En direct sur Canal + Sport
Saint-Germain-en-Laye (Stade Georges Lefèvre)
Match à huis clos
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