L'Olympique de Marseille, le FC Metz et les Girondins de Bordeaux, voici les trois promus en D1 pour la saison prochaine, qui vont succéder à la VGA Saint-Maur, l'ESOF La Roche et Nîmes Métropole Gard. Des promus aux noms plus connus du grand public mais qui vont aussi progressivement changer l'image de la Division 1 féminine. Mais quelles conséquences de ce changement peut-on envisager ?
HUIT THEMES AUTOUR DE LA D1
La médiatisation
Eurosport et France 4 sont aujourd'hui les diffuseurs du championnat de Division 1 et ce depuis cinq ans. Avec un peu plus d'une dizaine de matchs de championnat diffusés chaque saison, ils ont franchi un premier pas dans la visibilité de ce championnat. Mais malgré ce cap, il reste encore à le rendre plus attractif sportivement pour que les diffuseurs investissent plus et s'attachent à retransmettre d'autres rencontres.
Le budget
C'est le nerf de la guerre. Dans ce domaine, le modèle économique est difficile à trouver. Si la médiatisation est un moyen de donner de l'image aux investisseurs privés, le retour sur investissement est difficilement envisageable. Des exemples à l'étranger comme l'Allemagne ou l'Angleterre où des grandes entreprises ont donné leur nom et des finances au championnat sont un moyen supplémentaire d'avancer pour aider les clubs.
L'intérêt sportif
C'est aujourd'hui l'une des difficultés pour faire avancer l'intérêt sportif de la Division 1 française. Là où l'Allemagne a vu trois champions différents en cinq ans et une lutte disputée pour la seconde place européenne, la France est cantonnée aux seuls triomphes lyonnais. Si l'hégémonie lyonnaise est aussi le fruit d'un investissement de l'OL, il n'en reste pas moins que les autres clubs ne suivent pas ce rythme et ne disposent pas d'effectifs aussi réputés. Le potentiel de joueuses de haut niveau reste restreint et limité.
Le professionnalisme
Premier club à avoir été aux balbutiements du professionnalisme, Montpellier a vu ensuite Lyon rendre toutes ses joueuses professionnelles. Un changement majeur dans le foot féminin. Après Lyon, le PSG et finalement Montpellier ont engagé toutes leurs joueuses en contrat fédéral. Mais ce sont en France, à peine 70 joueuses qui disposent d'un statut à temps plein, alors qu'elles sont plus de 300 à jouer en D1 chaque saison. L'arrivée de nouveaux clubs tels que l'OM, Metz et Bordeaux va-t-elle permettre à d'autres d'investir dans ce domaine. Car si Juvisy, Saint-Etienne et Guingamp en disposent de quelques uns, ils sont soit à temps partiel ou sur des bases minimales.
Les historiques
Ce paysage pourrait être amené à évoluer au fil des saisons. Mais aujourd'hui, il faut aussi rappeler que des clubs historiques sont encore en D1 (Soyaux, Juvisy) alors que Rodez et Albi ont un passé plus récent. Mais tous ont aussi un point commun, ils ne disposent pas du même potentiel ou des mêmes structures que leurs concurrents. Seul Juvisy a pu se rapprocher de ces clubs grâce à un travail de longue haleine.
Le public
Sans dénigrer les équipes reléguées, les promotions de Metz, Bordeaux et l'Olympique de Marseille vont très certainement boostées les affluences. Un phénomène déjà constaté cette saison lors de certains matchs de Bordeaux, mais aussi de Metz en D2. Une situation différente pour l'OM qui ne dispose d'un terrain des plus adaptés. Mais ces trois clubs devraient malgré tout attirer lors de leurs déplacements. Aujourd'hui les rencontres de Lyon, PSG, Montpellier drainent toujours plus de spectateurs que d'autres adversaires, même s'il faut relativiser aussi par le fait que ces équipes jouent aussi le haut de tableau et concentrent les internationales.
La structuration
C'est un gros chantier du football féminin. Déjà entrepris depuis quelques années, l'arrivée des clubs de Ligue 1 qui se sont attachés à des équipes féminines amateures a permis de mettre à disposition des installations existantes. Dans ce domaine, aucune équipe n'est traitée à la même enseigne. Malgré tout, l'effet ne peut en être que positif lorsqu'un club dispose déjà de locaux, de médecins, kinés... Reste ensuite à ce que la structure féminine trouve sa place sans qu'elle soit trop exiguë.
L'image du foot féminin
Le football au féminin véhicule une image du football différente de ces homologues masculins avec un jeu plus technique, moins de triche. Des valeurs aussi fédératrices par le côté "amateur" de la pratique, plus proche de son public. Un domaine qu'il est important de conserver pour ne pas tomber dans les travers du professionnalisme. Aujourd'hui, s'il est possible d'assister aux entraînements de l'OL, cela s'avère compliqué pour ceux du PSG qui sont à huis clos. Il faut donc trouver un juste équilibre. Un domaine dans lequel les clubs comme Juvisy, Soyaux, Rodez ou Albi sont très proches.
Eurosport et France 4 sont aujourd'hui les diffuseurs du championnat de Division 1 et ce depuis cinq ans. Avec un peu plus d'une dizaine de matchs de championnat diffusés chaque saison, ils ont franchi un premier pas dans la visibilité de ce championnat. Mais malgré ce cap, il reste encore à le rendre plus attractif sportivement pour que les diffuseurs investissent plus et s'attachent à retransmettre d'autres rencontres.
Le budget
C'est le nerf de la guerre. Dans ce domaine, le modèle économique est difficile à trouver. Si la médiatisation est un moyen de donner de l'image aux investisseurs privés, le retour sur investissement est difficilement envisageable. Des exemples à l'étranger comme l'Allemagne ou l'Angleterre où des grandes entreprises ont donné leur nom et des finances au championnat sont un moyen supplémentaire d'avancer pour aider les clubs.
L'intérêt sportif
C'est aujourd'hui l'une des difficultés pour faire avancer l'intérêt sportif de la Division 1 française. Là où l'Allemagne a vu trois champions différents en cinq ans et une lutte disputée pour la seconde place européenne, la France est cantonnée aux seuls triomphes lyonnais. Si l'hégémonie lyonnaise est aussi le fruit d'un investissement de l'OL, il n'en reste pas moins que les autres clubs ne suivent pas ce rythme et ne disposent pas d'effectifs aussi réputés. Le potentiel de joueuses de haut niveau reste restreint et limité.
Le professionnalisme
Premier club à avoir été aux balbutiements du professionnalisme, Montpellier a vu ensuite Lyon rendre toutes ses joueuses professionnelles. Un changement majeur dans le foot féminin. Après Lyon, le PSG et finalement Montpellier ont engagé toutes leurs joueuses en contrat fédéral. Mais ce sont en France, à peine 70 joueuses qui disposent d'un statut à temps plein, alors qu'elles sont plus de 300 à jouer en D1 chaque saison. L'arrivée de nouveaux clubs tels que l'OM, Metz et Bordeaux va-t-elle permettre à d'autres d'investir dans ce domaine. Car si Juvisy, Saint-Etienne et Guingamp en disposent de quelques uns, ils sont soit à temps partiel ou sur des bases minimales.
Les historiques
Ce paysage pourrait être amené à évoluer au fil des saisons. Mais aujourd'hui, il faut aussi rappeler que des clubs historiques sont encore en D1 (Soyaux, Juvisy) alors que Rodez et Albi ont un passé plus récent. Mais tous ont aussi un point commun, ils ne disposent pas du même potentiel ou des mêmes structures que leurs concurrents. Seul Juvisy a pu se rapprocher de ces clubs grâce à un travail de longue haleine.
Le public
Sans dénigrer les équipes reléguées, les promotions de Metz, Bordeaux et l'Olympique de Marseille vont très certainement boostées les affluences. Un phénomène déjà constaté cette saison lors de certains matchs de Bordeaux, mais aussi de Metz en D2. Une situation différente pour l'OM qui ne dispose d'un terrain des plus adaptés. Mais ces trois clubs devraient malgré tout attirer lors de leurs déplacements. Aujourd'hui les rencontres de Lyon, PSG, Montpellier drainent toujours plus de spectateurs que d'autres adversaires, même s'il faut relativiser aussi par le fait que ces équipes jouent aussi le haut de tableau et concentrent les internationales.
La structuration
C'est un gros chantier du football féminin. Déjà entrepris depuis quelques années, l'arrivée des clubs de Ligue 1 qui se sont attachés à des équipes féminines amateures a permis de mettre à disposition des installations existantes. Dans ce domaine, aucune équipe n'est traitée à la même enseigne. Malgré tout, l'effet ne peut en être que positif lorsqu'un club dispose déjà de locaux, de médecins, kinés... Reste ensuite à ce que la structure féminine trouve sa place sans qu'elle soit trop exiguë.
L'image du foot féminin
Le football au féminin véhicule une image du football différente de ces homologues masculins avec un jeu plus technique, moins de triche. Des valeurs aussi fédératrices par le côté "amateur" de la pratique, plus proche de son public. Un domaine qu'il est important de conserver pour ne pas tomber dans les travers du professionnalisme. Aujourd'hui, s'il est possible d'assister aux entraînements de l'OL, cela s'avère compliqué pour ceux du PSG qui sont à huis clos. Il faut donc trouver un juste équilibre. Un domaine dans lequel les clubs comme Juvisy, Soyaux, Rodez ou Albi sont très proches.