EURO 2025 : un premier tour sans surprise, les PAYS-BAS à la trappe, la SUISSE revient de loin

Dans le groupe le plus ouvert, la Norvège a fait le travail avec trois victoires malgré des performances moyennes tout au plus. La Suisse, motivée par le fait de jouer à domicile est allée chercher la deuxième place et termine finalement avec un but de plus marqué que la Finlande, qui malgré son élimination aura fait plutôt bonne impression. La petite déception vient de l’Islande qui termine sans le moindre point.

L’Espagne et l’Italie étaient favorites, l’Espagne et l’Italie se sont qualifiées. Les Azzurre ont laissé planer un léger doute en permettant au Portugal de revenir au score lors de la deuxième journée, mais leurs performances lui ont logiquement offert la deuxième place derrière une Espagne à trois victoires sans trembler. La Belgique déjà éliminée a su aller chercher un succès, le Portugal n’a pas montré assez même s’il n’a jamais lâché ; elle n’était peut-être pas non plus dans les meilleures conditions pour jouer.

La Suède et l’Allemagne n’ont pas failli et étaient qualifiées après deux journées avant de se disputer la première place, la Suède terminant avec trois victoires au compteur. Le Danemark a déçu : s’il n’était pas attendu qu’il se qualifie, terminer avec trois défaites au compteur n’étaient pas dans les plans. Mais le mérite en revient à la Pologne, qui a su saisir sa chance et obtenir un succès dans un groupe compliqué pour sa toute première participation.

Deux places, trois prétendants, il était écrit qu’un « gros » allait quitter la compétition dès la phase de groupe. C’est finalement le champion 2017 qui a fait ses valises, de façon plutôt logique, la sélection n’affichant plus le même niveau qu’il y a cinq ans. La France et l’Angleterre, qui étaient malgré tout favoris, ont tenu leur rang, les Bleues prenant le dessus lors de la première journée. Le Pays de Galles, malchanceux au tirage pour son premier Euro, repart avec trois défaites et la pire défense du premier tour mais n’aura pourtant pas démérité et aura trouvé le fond des filets contre la France et l’Angleterre.

Quatre équipes ont remporté leurs trois matchs de poule. Dans le groupe A, la Norvège, dans le groupe B, l’Espagne, dans le groupe C, la Suède et dans le groupe D, la France. A l'inverse, l’Islande (groupe A), le Danemark (groupe C) et le Pays de Galles (groupe D) n’ont pas réussi à inscrire le moindre point.

L’Espagne termine meilleure attaque du premier tour avec 14 buts inscrits : six contre la Belgique, cinq contre le Portugal, trois contre l’Italie. L’Angleterre et la France ont toutes les deux marqué à onze reprises et complètent le podium. Toutes les équipes ont réussi à marquer, le Portugal et le Pays de Galles ont le plus faible total avec seulement deux buts inscrits.

Parmi les qualifiés pour les quarts de finale, l’Italie est la pire attaque avec seulement trois buts inscrits, devant la Suisse et ses quatre buts marqués et l’Allemagne et ses cinq buts inscrits.

Le Pays de Galles termine avec la pire défense et un total de 13 buts encaissés : six face à l’Angleterre, quatre face à la France et trois face aux Pays-Bas. Aucune équipe n’a réussi à ne pas encaisser de but, et c’est la Suède qui s’en sort le mieux avec un seul but concédé.

Avec cinq buts encaissés, la Norvège et l’Allemagne sont les pires défenses du premier tour parmi les qualifiés pour les quarts de finale. La dernière journée a coûté cher, la Norvège a encaissé trois buts contre l’Islande, l’Allemagne quatre contre la Suède.

Aitana Bonmati se remettant de la méningite contractée peu avant la compétition, Alexia Putellas a pris les choses en main au sein de la sélection espagnole. Elle qui n’avait joué qu’un rôle secondaire lors de la conquête du titre mondial alors qu’elle revenait de blessure est directement impliquée sur la moitié des buts inscrits par la Roja lors de ce premier tour. Avec trois buts et quatre passes décisives au compteur, elle est au rendez-vous de cet Euro.