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L'absence de Sonia BOMPASTOR a-t-elle perturbé les Bleues ?

A l'unanimité, les Bleues ont répondu non à cette question dans les couloirs de Charléty. Mais l'absence de la deuxième joueuse la plus capée de l’histoire a créé des discussions, des interrogations. Même si tout le monde a dit "respecter les choix" de Bruno Bini.



Pour Laura Georges, le "plus important, c'est le terrain" (Photos William Morice)
Pour Laura Georges, le "plus important, c'est le terrain" (Photos William Morice)
Dans les couloirs du stade Charléty, on a bien sûr parlé de la belle réaction des Bleues face à cette vaillante équipe d'Angleterre mais également de la non-sélection de Sonia Bompastor, figure emblématique de cette équipe de France. Et à la question, est-ce que cela a perturbé le groupe pendant la semaine ? La réponse des Bleues a été unanime. « Cela ne ne nous a pas perturbé. Aux entraînements, on s'entraîne avec les joueuses qui ont été sélectionnées. Je connais bien Sonia et c'est vrai qu'à Lyon, ça se passe bien mais d'autres joueuses n'ont pas été sélectionnées et on ne peut rien faire. Ce sont les choix du coach », glisse Eugénie Le Sommer. « On a essayé de faire en sorte que ça nous perturbe le moins possible, de rester dans le match que l'on prépare et de bien vivre ensemble. On essaye de ne pas s'attarder sur ce que l'on entend ou ce qu'on peut lire à côté », appuie sa coéquipière à Lyon, Corine Franco. Une absence qui n'a donc pas troublé plus que ça la vie du groupe. Mais les filles en ont parlé entre elles et avec le sélectionneur. Et forcément avec 156 sélections, l'absence de la native de Blois n'est pas totalement passé inaperçu. « Sonia n'est pas dans le groupe, ça s'est remarqué. On en a discuté mais on est toutes professionnelles. Ce qui importe, c'est le jeu et il faut se mobiliser avant tout sur le terrain », souligne Laura Georges. « On a mis les choses au clair, on a communiqué », renchérit Marie-Laure Delie.

"Je suis une joueuse, je reste à ma place"

L'absence de Sonia BOMPASTOR a-t-elle perturbé les Bleues ?
En tout cas, les joueuses ont, toutes, rappelé le principe selon lequel, il ne faut pas discuter les choix du sélectionneur. « Je suis une joueuse, je reste à ma place », lance Corine Franco. « Sonia est ma coéquipière à l'OL et je connais ses qualités, c'est indéniable. Mais l'entraîneur fait ses choix, c'est comme ça mais j'espère que les choses pourront bien se goupiller et qu'il n'y aura pas d'incidents dans la presse ou autre, ce qui est important c'est le terrain. Tout ce qui est hors du terrain nous dépasse quand même », ajoute Laura Georges. Même son de cloche chez Marie-Laure Delie : « On a montré ce soir qu'on avait l'état d'esprit pour revenir au score. On a un groupe. Sonia n'était pas là aujourd'hui, elle sera peut-être là au prochain stage. Ce n'est pas définitif. Mais c'est le choix du coach, on le respecte. Nous sommes juste des joueuses. »

Et à la question personne n'est indispensable ? Là aussi tout le monde s'est montré unanime. Le plus important, c'est le groupe. « De toute façon que ce soit dans n'importe quel sport collectif personne n'est indispensable dans une équipe. Là c'est Sonia qui n'a pas été appelée mais demain ça peut-être moi. En sport collectif, toutes les équipes l'ont prouvé : personne n'est indispensable », assure Corine Franco.

Thibault Simonnet

Mardi 23 Octobre 2012

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