Une semaine après avoir décroché une place en finale de Coupe de France, Lyon dispute une autre demi-finale ce dimanche. Son adversaire, le PSG, n'a pas connu les mêmes joies, sorti par Montpellier à l'issue des tirs au but (2-2, 4 tirs au but à 3).
Conséquence directe de cette élimination, les Parisiennes n'ont quasiment plus d'autre espoir de titre cette saison en dehors de la Ligue des Champions. Avec seulement une Coupe de France acquise en 2010, le palmarès du PSG n'est pas l'égal de son adversaire qui est proche d'un dixième sacre consécutif en championnat, puisqu'il lui faudrait deux faux-pas en trois rencontres pour le laisser échapper ! Farid Benstiti déclare d'ailleurs "improbable" la possibilité de remporter le championnat cette saison.
Mais en Ligue des Champions, malgré deux titres européens, Lyon n'a pas brillé jusqu'à ce stade de la compétition depuis trois ans. Eliminées en huitième les deux saisons précédentes par Postdam puis le PSG, les Lyonnaises ont à coeur de redorer le blason sur la scène européenne. L'an dernier, après un nul encourageant à Charléty (1-1), les Lyonnaises s'étaient inclinées à domicile après un flagrant manque d'efficacité dont avait profité le PSG pour inscrire le but de la victoire par Alushi (80e). Si cette saison, en championnat, l'OL a dominé son adversaire qui a craqué psychologiquement à l'aller (5-0), au retour, la rencontre s'est soldée par un 0-0 face à son concurrent direct pour le titre.
Conséquence directe de cette élimination, les Parisiennes n'ont quasiment plus d'autre espoir de titre cette saison en dehors de la Ligue des Champions. Avec seulement une Coupe de France acquise en 2010, le palmarès du PSG n'est pas l'égal de son adversaire qui est proche d'un dixième sacre consécutif en championnat, puisqu'il lui faudrait deux faux-pas en trois rencontres pour le laisser échapper ! Farid Benstiti déclare d'ailleurs "improbable" la possibilité de remporter le championnat cette saison.
Mais en Ligue des Champions, malgré deux titres européens, Lyon n'a pas brillé jusqu'à ce stade de la compétition depuis trois ans. Eliminées en huitième les deux saisons précédentes par Postdam puis le PSG, les Lyonnaises ont à coeur de redorer le blason sur la scène européenne. L'an dernier, après un nul encourageant à Charléty (1-1), les Lyonnaises s'étaient inclinées à domicile après un flagrant manque d'efficacité dont avait profité le PSG pour inscrire le but de la victoire par Alushi (80e). Si cette saison, en championnat, l'OL a dominé son adversaire qui a craqué psychologiquement à l'aller (5-0), au retour, la rencontre s'est soldée par un 0-0 face à son concurrent direct pour le titre.
Benstiti : "Le plus important est de ne pas gaspiller toutes nos chances"
Cette double confrontation directe pour une place en finale s'annonce donc disputée. Mais les discours sont différents avant cette rencontre aller que l'on soit lyonnais ou parisien. Du côté de l'OL qui reçoit au match aller au Parc OL, on veut prendre un avantage. Pour la capitaine Wendie Renard : "On peut prendre une option (...) On fera tout pour que le PSG ne fasse pas un hold-up chez nous. On a les capacités de pouvoir marquer des buts et ne pas en prendre." Ne pas concéder de but à domicile, un aspect prépondérant en Ligue des Champions avec l'importance du but à l'extérieur. Farid Benstiti ne se veut pas pour autant offensif mais : "sur ce premier match, le plus important est de ne pas gaspiller toutes nos chances pour le retour".
Le PSG devrait avant tout miser sur son bloc défensif. Laura Georges déclarait à quelques jours du match : "Il faudra beaucoup de concentration, être très précises dans nos passes, nos attaques, et être très solides défensivement". Camille Abily s'attend aussi à une équipe parisienne attentiste : "Les Parisiennes ne prendront pas trop de risques" mais pourraient bien chercher à jouer le contre pour profiter de la moindre faille. Un aspect dont Wendie Renard se méfie : "Il ne faudra pas faire d’erreur dans les transmissions car le PSG se projette très vite vers l’avant. Elles ont des joueuses capables de provoquer".
Les individualités du PSG, ce sont elles qui avaient, sur un coup de pied arrêté, coûté une défaite l'an dernier. Laura Georges souligne "Lyon aura à coeur de prendre une revanche. De notre côté, on voudra montrer que les avoir éliminé la saison dernière n'était pas un hold-up". L'entraîneur parisien, après la déconvenue face à Montpellier, rappelle un discours déjà entendu cette saison : "On a fait un non match. On doit se remettre en question, montrer de l'orgueil, de la fierté (...) se mettre minable".
Le PSG devrait avant tout miser sur son bloc défensif. Laura Georges déclarait à quelques jours du match : "Il faudra beaucoup de concentration, être très précises dans nos passes, nos attaques, et être très solides défensivement". Camille Abily s'attend aussi à une équipe parisienne attentiste : "Les Parisiennes ne prendront pas trop de risques" mais pourraient bien chercher à jouer le contre pour profiter de la moindre faille. Un aspect dont Wendie Renard se méfie : "Il ne faudra pas faire d’erreur dans les transmissions car le PSG se projette très vite vers l’avant. Elles ont des joueuses capables de provoquer".
Les individualités du PSG, ce sont elles qui avaient, sur un coup de pied arrêté, coûté une défaite l'an dernier. Laura Georges souligne "Lyon aura à coeur de prendre une revanche. De notre côté, on voudra montrer que les avoir éliminé la saison dernière n'était pas un hold-up". L'entraîneur parisien, après la déconvenue face à Montpellier, rappelle un discours déjà entendu cette saison : "On a fait un non match. On doit se remettre en question, montrer de l'orgueil, de la fierté (...) se mettre minable".
Prêcheur : "On ne prendra pas de risque pour Henry"
Au contraire de Lyon, le PSG joue en effet sa saison sur cette double confrontation pour ne pas à nouveau terminé une saison bredouille. Pour Laura Georges : "Il nous reste la Champions League même s'il faut rester sérieuses en championnat. On est aux portes d'une nouvelle finale, il faudra donc tout donner, ne pas avoir de regret, surtout pas. La Champions League a toujours été un objectif. Cela l'est plus que jamais aujourd'hui". Mêmes pensées pour Sabrina Delannoy, dimanche dernier après l'élimination aux tirs au but face à Montpellier : "On espère disputer notre finale aussi, ce sera peut-être celle de Champions League. Cette élimination va nous obliger à donner tout ce qu'on a. La Coupe de France c'est terminé, en championnat il faut compter sur une erreur de Lyon... C'est la dernière ligne droite pour aller chercher la Women's Champions League. Il nous manque un titre pour montrer qu'on a grandi."
Une demi-finale qui ne se disputera pas avec tous les effectifs. A Lyon, deux absences sont confirmées. Claire Lavogez, forfait depuis trois semaines et Amandine Henry pour laquelle Gérard Prêcheur a déclaré en conférence vendredi : "On ne prendra pas de risque". Lyon disposera de la meilleure buteuse de la Ligue des Champions, Ada Hegerberg, 10 buts mais aussi d'Abily, 13 buts toutes compétitions cette saison, et qui avait manqué l'an dernier lors du choc en huitième. Si du côté lyonnais, on reconnaît que le PSG est désormais à hauteur en terme de joueuses de niveau international, l'OL s'est aussi renforcé et disposera notamment d'une joueuse comme Pauline Bremer, longtemps éloignée des terrains cette saison.
Les Parisiennes devront faire sans Shirley Cruz et Jessica Houara d'Hommeaux, suspendues. La défense parisienne devrait donc se composer de Delannoy, à droite, Georges et Erika dans l'axe et Boulleau, à gauche. Au milieu de terrain, en l'absence de Cruz, on devrait retrouver Hamraoui, Seger et Dahlkvist puis il reste à composer avec les joueuses offensives Cristiane, Rosana et aussi certaines qui ont montré un apport dès leur entrée en jeu à Montpellier comme Delie, Dali et Mittag, meilleure buteuse de l'histoire de la Ligue des Champions et qui est à une unité du 50e but.
Une demi-finale qui ne se disputera pas avec tous les effectifs. A Lyon, deux absences sont confirmées. Claire Lavogez, forfait depuis trois semaines et Amandine Henry pour laquelle Gérard Prêcheur a déclaré en conférence vendredi : "On ne prendra pas de risque". Lyon disposera de la meilleure buteuse de la Ligue des Champions, Ada Hegerberg, 10 buts mais aussi d'Abily, 13 buts toutes compétitions cette saison, et qui avait manqué l'an dernier lors du choc en huitième. Si du côté lyonnais, on reconnaît que le PSG est désormais à hauteur en terme de joueuses de niveau international, l'OL s'est aussi renforcé et disposera notamment d'une joueuse comme Pauline Bremer, longtemps éloignée des terrains cette saison.
Les Parisiennes devront faire sans Shirley Cruz et Jessica Houara d'Hommeaux, suspendues. La défense parisienne devrait donc se composer de Delannoy, à droite, Georges et Erika dans l'axe et Boulleau, à gauche. Au milieu de terrain, en l'absence de Cruz, on devrait retrouver Hamraoui, Seger et Dahlkvist puis il reste à composer avec les joueuses offensives Cristiane, Rosana et aussi certaines qui ont montré un apport dès leur entrée en jeu à Montpellier comme Delie, Dali et Mittag, meilleure buteuse de l'histoire de la Ligue des Champions et qui est à une unité du 50e but.
Prêcheur : "Le Parc OL est une machine de guerre"
Pour ce rendez-vous, en tout cas, les deux clubs disposent des mêmes stades que leurs homologues masculins. Les Lyonnaises évolueront au Parc OL pour la seconde fois après le match face au Slavia Prague suivi par 11 732 spectateurs. Cette fois-ci, près de 20 000 sont attendus dimanche. Le record de 21 921 de la demi-finale de Ligue des Champions en 2013 face à Juvisy sera-t-il battu ? L'enceinte est tout source de motivation pour Camille Abily : "C'est excitant de jouer au Parc OL". Pour Gérard Prêcheur qui se prépare à diriger sa première demi-finale : "Il est magnifique. C’est une machine de guerre. On a été impressionnés lors de l’entraînement d’avant-match" et a fait appel aux supporters lyonnais (Bad Gones) pour qu'ils viennent supporter les filles. Au retour, le Parc des Princes sera le théâtre le lundi 2 mai du match retour. Une rencontre dont la date vient d'être changée et qui ne facilitera pas la venue du public.
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