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Ligue des Champions - LYON - ATLETICO : 6-0, l'OL retrouve les quarts de finale

Après avoir pris deux buts d'avance au match aller, les Lyonnaises ont été patientes pour inscrire le premier but puis ont déroulé pour une qualification aisée.



Elodie Thomis a fait une entrée remarquée
Elodie Thomis a fait une entrée remarquée
L'OL dominait le début de match avec une première frappe d'Abily contrée (5e) puis une tentative cadrée de Majri (7e). Les Espagnoles s'accrochaient pour suivre le rythme, tout du moins allaient essayer de faire illusion. Car le collectif lyonnais et ses passes continuelles ont fait plier l'Atlético qui malgré le retour de sa capitaine Sampedro absente à l'aller, n'a pas pu résister.

3-0 à la pause

Kumagai, solide en défense et buteuse
Kumagai, solide en défense et buteuse
Le leader du championnat d'Espagne craquait à deux reprises en trois minutes au milieu du premier acte. Une première fois, Le Sommer partait de son camp couloir droit réussissait un grand pont puis alertait Schelin qui continuait à déborder. Elle centrait pour la reprise du plat du pied droit d'Hegerberg aux 6 m (1-0, 22'). Le second survenait sur un corner d'Abily repris de la tête au premier poteau par Schelin (2-0, 25').
Lyon était pour la première fois inquiété sur un coup franc lointain de Sosa, où Gérard gênée par Galvez devait concéder le corner (32e). Majri faisait étalage de son festival technique mais n'en tirait pas profit. Avant la pause, une faute de Coronel sur Schelin à l'entrée de la surface offrait un penalty. D'un plat du pied droit, Kumagai prenait la gardienne à contre-pied sur sa gauche (3-0, 45+1').

Necib - Thomis, duo gagnant

Schelin signe un doublé comme Hegerberg
Schelin signe un doublé comme Hegerberg
Après avoir réussi à infliger un 3-0 à la pause et assurer son ticket pour les quarts, les Lyonnaises auraient pu baisser le pied. Mais ce ne fut pas le cas. Malgré les sorties de Le Sommer puis Henry, les Lyonnaises ont continué à attaquer, tout en gérant leur état de forme. Necib allait être à l'origine des trois buts de la seconde période en trouvant la vitesse de Thomis, entrée en jeu.
Sur le premier but, elle trouvait sa partenaire qui perçait la défense et revenait vers l'axe pour glisser à l'entrée de la surface de l'extérieur du droit sur Schelin à gauche qui concluait de l'intérieur du droit pour trouver le côté opposé (4-0, 47'). Dix minutes après, même actrices au départ. Thomis lancée par Necib débordait à droite, dribblait deux joueuses pour servir Hegerberg qui se retrouvait seule plein axe pour placer son ballon à 7 m du but (5-0, 57').
Sur le dernier but, lancée par Necib du milieu de terrain, Thomis allait partir seule côté droit puis revenir vers l'axe, crocheter Rocio Galvez avant de finir d'un plat du pied droit son raid solitaire (6-0, 72').

Ayant maîtrisé totalement leur sujet, les Lyonnaises retrouveront les quarts de finale de la Ligue des Champions qu'elles n'avaient plus connu depuis la saison 2012-2013. Retour aux compétitions nationales pour quatre mois en attendant le prochain tour européen.

Ligue des Champions féminine - Huitième de finale retour
Mercredi 18 novembre 2015 - 18h00
OLYMPIQUE LYONNAIS - ATLETICO DE MADRID : 6-0 (3-0)
Lyon (Stade de Gerland)
Temps agréable - Pelouse excellente
Spectateurs : 6 549
Arbitres : Kateryna Monzul (UKR) assistée de Natalia Rachynska (UKR) et Maryna Striletska (UKR). 4e arbitre : Jennifer Maubacq (FRA)
Buts : Ada HEGERBERG 23', 57', Lotta SCHELIN 25', 47', Saki KUMAGAI 45+1', Elodie THOMIS 72'
Aucun avertissement

Lyon : 30-Méline Gérard ; 15-Aurélie Kaci, 29-Griedge Mbock Bathy Nka, 5-Saki Kumagai, 7-Amel Majri ; 23-Camille Abily (cap.), 6-Amandine Henry (18-Claire Lavogez 56'), 10-Louisa Necib ; 9-Eugénie Le Sommer (12-Elodie Thomis 46'), 8-Lotta Schelin, 14-Ada Hegerberg (20-Delphine Cascarino 66'). Entr.: Gérard Prêcheur
Banc : 40-Wang Fei, 11-Lucie Pingeon, 17-Corine Petit, 24-Mylaine Tarrieu
Atlético : 1-Dolores Gallardo ; 21-Vanesa Garcia, 4-Rocio Galvez, 14-Noelia Tudela, 16-Beatriz Beltran ; 2-Kenti Robles, 23-Maria Del Carmen Coronel (9-Esther Gonzalez 64'), 15-Silvia Meseguer, 7-Angela Sosa ; 10-Amanda Sampedro (cap.), 8-Sonia Bermudez (3-Rita Fontemanha 77'). Entr.: Miguel Angel Sopuerta
Banc : 13-Noelia Gil, 5-Marta Carro, 6-Nagore Calderon, 17-Deborah Garcia, 19-Miriam Rodriguez



Jeudi 19 Novembre 2015
Sebastien Duret


1.Posté par Jean-Claude LIBERT le 19/11/2015 16:43
jeanclaude.libert77@hotmail.fr
Bonjour,

Après avoir "subi" les matchs WOLFSBURG - CHELSEA et PSG - OREBRO ( j'ai échappé à FRANCFORT - LSK KVINNER se terminant aux tirs au but avec la victoire des allemandes , oserai-je dire comme d'habitude) , j'ai été réconcilié avec le foot féminin avec OL - ATHLETICO MADRID.

Si les lyonnaises refont ce genre de performance il sera difficile de les battre et la finale et le titre leur sont promises.

Quelle différence de jeu, de vitesse, de technique individuelle et collective entre l'OL et WOLFSBURG et PSG !!
Etonnante maitrise du jeu long ou court et possession de balle exceptionnelles qui assomment l'adversaire et le fait courir dans tous les coins du terrain pour finir toujours par une situation dangereuse qui vient de n'importe quelle joueuse quelle soit attaquante ou défenseure.
Ainsi par exemple hier A MAJRI a montré toutes les facettes d'un talent ... offensif exceptionnel tout en gardant une jambe pour son travail défensif. Elle est bien, et de loin, la meilleure latérale gauche en FRANCE sinon plus. L BOULLEAU a été excellente avec le PSG hier mais la prestation de A MAJRI la met largement devant.
Et qu'on ne me dise pas que l'adversaire était faible, fatigué ou dans un mauvais jour car il était de qualité supérieur à OREBRO ou à CHELSEA.

L'OL a vraiment les meilleures joueuses d'EUROPE et pour certaines du MONDE. L'équipe est jeune car il n'y avait hier que 2 trentenaires avec L SCHELIN qui a retrouvé le chemin des buts car peu en vue jusqu'à hier et C ABILY, 31 ans en DECEMBRE et toujours aussi active.

Quel régal de voir évoluer A HEGERBERG que JM AULAS a bien fait de faire signer pour 3 ans supplémentaires et E THOMIS pour 2 ans...
Et P BREMER est blessée comme W RENARD !!!
L NECIB enchante toujours par sa technique individuelle et sa clairvoyance qui lui permet de diriger le jeu à sa guise en jeu court ou long (voir les 3 derniers buts de l'OL en connivence avec E THOMIS).
E LE SOMMER sacrifie ses talents de buteuse pour amener des ballons à ses 2 partenaires de l'attaque. Elle se dépense sans compter et avec bonheur et talent comme C ABILY. A HENRY est imprenable au milieu et le trio du milieu n'a pas son pareil.
Cet OL là n'a pas d'adversaire en EUROPE mais il n'est pas à l'abri d'un accident souvent dû à un arbitrage disons "défaillant" comme contre POTSDAM en 2013 et le PSG en 2014, même si dans ces 2 matchs il aurait du se mettre à l'abri pour éviter de tels désagréments qui lui auraient évité une élimination prématurée.

Voilà pourquoi je suis réconcilié avec le football , celui pratiqué par les lyonnaises et celles et ceux qui ont pu voir les 3 matchs et les 84 joueuses qui ont joué les 3 matchs ne peuvent pas dire qu'une seule joueuse de WOLFSBURG ou du PSG (pour ne prendre que les qualifiées) pourrait prétendre à être titulaire à l'OL ... Même L DICKENMANN qui semble perdue dans le jeu de WOLFSBURG au point d'être méconnaissable.

Attendons impatiemment VENDREDI prochain 27 NOVEMBRE pour connaître le tirage au sort des 1/4 et 1/2 finale. Jusque là des équipes vont sans doute trembler .... d'avoir a rencontrer l'OL !!!.

Un dernier commentaire en forme de gros bémol concernant l'attitude de G PRECHEUR envers C PETIT. L'entraîneur est maître de ses choix et je les accepte .Mais on sait que PRECHEUR n'apprécie pas C PETIT mais à chacune de ses apparitions celle-ci a démontré qu'elle pouvait concurrencer n'importe quelle joueuse au poste de latérale droite. On a pu s'en rendre compte dans le match contre JUVISY où elle a permis en marquant le 2é but de libérer son équipe et aussi de libérer un PRECHEUR heureux mais qui a très vite perdu la mémoire.
P BREMER blessée il était normal de penser à C PETIT sachant que A KACI est plus une milieu et qu'elle a besoin de souffler. Malheureusement PRECHEUR ne peut admettre s'être trompé et reconnaître avoir tort sur les qualités de C PETIT et pour les 2 matchs de WCL il a laissé C PETIT sur le banc sans état d'âme même après la blessure de P BREMER à MADRID. .
Cette obstination, cet entêtement, cette injustice n'est pas digne d'un "entraîneur" se disant "formateur" . Certes E THOMIS et C LAVOGEZ méritaient de rentrer et D CASCARINO est jeune et a le droit d'avoir sa chance mais G PRECHEUR ne met pas C PETIT dans le jeu de la concurrence.
Je n'apprécie pas du tout cette attitude et ce genre de personnage qui refuse d'admettre qu'ils ont eu tort et continue à "humilier" cette joueuse.

Sportivement


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