Philippe Bergerôo (photo Sébastien Duret)
Philippe Bergeroo, avez-vous des regrets sur la physionomie de cette rencontre ?
On a joué une très belle équipe d’Australie. Elle ne s’attendait pas à perdre trois à zéro à la mi-temps. Ce que je regrette ce sont deux erreurs qui nous coûtent deux buts. Un à la reprise en deuxième mi-temps et l’autre un peu plus tard. Ce sont des choses qu’il faut vraiment combler. C’est bien de jouer au ballon car on a fait un très bon match, mais parfois il faut savoir être capable de dégager en touche. Ça, on n’est pas très très friand pour le faire, mais c’est le jeu des grandes équipes. On a encore à progresser, ça fait six mois qu’on est avec cette équipe-là. On continue notre petit bonhomme de chemin.
On a souvent entendu donner des consignes au milieu, aviez-vous le sentiment que l'on était en difficulté ?
On avait de décidé de jouer en 4-4-2, de ne pas trop aller les chercher. Les consignes étaient de rester bien positionnées avec devant la défense une joueuse récupératrice pour éviter que la meilleure Australienne touche le ballon (ndlr : la numéro 19 Katrina-Lee Gorry). C’est vrai qu’il y a eu des rappels à l’ordre aux deux milieux récupératrices qui montaient en même temps. Ce sont quand même des matchs de haut niveau, trois à zéro à la mi-temps, on ne fait pas attention à certains détails, et finalement trois à deux. Et ça aurait pu faire trois partout à la fin. Tout le monde aurait été triste.
On a joué une très belle équipe d’Australie. Elle ne s’attendait pas à perdre trois à zéro à la mi-temps. Ce que je regrette ce sont deux erreurs qui nous coûtent deux buts. Un à la reprise en deuxième mi-temps et l’autre un peu plus tard. Ce sont des choses qu’il faut vraiment combler. C’est bien de jouer au ballon car on a fait un très bon match, mais parfois il faut savoir être capable de dégager en touche. Ça, on n’est pas très très friand pour le faire, mais c’est le jeu des grandes équipes. On a encore à progresser, ça fait six mois qu’on est avec cette équipe-là. On continue notre petit bonhomme de chemin.
On a souvent entendu donner des consignes au milieu, aviez-vous le sentiment que l'on était en difficulté ?
On avait de décidé de jouer en 4-4-2, de ne pas trop aller les chercher. Les consignes étaient de rester bien positionnées avec devant la défense une joueuse récupératrice pour éviter que la meilleure Australienne touche le ballon (ndlr : la numéro 19 Katrina-Lee Gorry). C’est vrai qu’il y a eu des rappels à l’ordre aux deux milieux récupératrices qui montaient en même temps. Ce sont quand même des matchs de haut niveau, trois à zéro à la mi-temps, on ne fait pas attention à certains détails, et finalement trois à deux. Et ça aurait pu faire trois partout à la fin. Tout le monde aurait été triste.
"Le tournoi est très serré, rien n’est fait"
Dans ce contexte de match, vous n'avez pas eu beaucoup d'opportunités de faire jouer les jeunes ?
C'est une bonne question. Si c’est pour faire jouer les jeunes et en prendre cinq ou six, ce n’est pas la peine. Le tournoi est relevé, et je ne peux pas mettre l’équipe en péril vis-à-vis des joueuses en faisant des porte-coups. Le tournoi est très serré, rien n’est fait, je pense notre dernière adversaire, les Pays-Bas est une très belle équipe, les Bataves doivent être en colère ce soir.
Peut-on envisager que la France dépasse l'Ecosse ?
L’Ecosse peut rééditer un troisième match solide, car ces filles ont une très belle équipe avec quatre joueuses techniques de très haut niveau. Elles sont premières de leur groupe de qualification à la Coupe du Monde, et je pense que la Suède va avoir du mal à se qualifier. On va récupérer de ce match, on va faire l’état des lieux.
A Nicosie,
Sébastien Duret
C'est une bonne question. Si c’est pour faire jouer les jeunes et en prendre cinq ou six, ce n’est pas la peine. Le tournoi est relevé, et je ne peux pas mettre l’équipe en péril vis-à-vis des joueuses en faisant des porte-coups. Le tournoi est très serré, rien n’est fait, je pense notre dernière adversaire, les Pays-Bas est une très belle équipe, les Bataves doivent être en colère ce soir.
Peut-on envisager que la France dépasse l'Ecosse ?
L’Ecosse peut rééditer un troisième match solide, car ces filles ont une très belle équipe avec quatre joueuses techniques de très haut niveau. Elles sont premières de leur groupe de qualification à la Coupe du Monde, et je pense que la Suède va avoir du mal à se qualifier. On va récupérer de ce match, on va faire l’état des lieux.
A Nicosie,
Sébastien Duret
