L'équipe
La Roja, c'est une équipe de plus où les critiques sur l'environnement de la sélection ont perturbé la préparation pour la Coupe du monde. Plus hors du terrain que sur celui-ci, parce que l'Espagne a obtenu de très bons résultats et n'a pas semblé chamboulée outre mesure par l'absence de nombreuses cadres de l'équipe. Cela est dû en partie à l'important réservoir de joueuses de qualité au pays, dont certaines auront la lourde tâche de faire oublier Mapi Leon et Patri Guijarro, les deux grandes absentes. En dehors des retours importants d'Aitana Bonmati, Ona Battle et Mariona Caldentey, Irene Paredes, Alexia Putellas et également Jenni Hermoso ont fait leur retour en sélection après de nombreux mois d'absence (pour soutien aux 15 « frondeuses » ou blessure).
Sandra Paños ne sera pas dans les buts, et c'est donc Misa Rodriguez, la meilleure gardienne du championnat, qui les défendra. A côté d'Irene Paredes, Vilda devra choisir entre Ivana Andres et Laia Codina, alors qu'Ona Battle et Olga Carmona devrait tenir les couloirs. Au milieu, l'inconnu réside dans la joueuse qui accompagnera Bonmati et Putellas revenue récemment d'une blessure aux ligaments du genou qui l'avait privée de l'Euro), ce pourrait être Irene Guerrero ou Teresa Abelleira dans un rôle plus défensif proche de celui de Guijarro. En attaque, qui reste le domaine à améliorer pour aller chercher un premier titre majeur, Vilda aura le choix. Alba Redondo, Athanea del Castillo, Salma Paralluelo, Jenni Hermoso, Mariona Caldentey... la qualité est là, la finition doit être au rendez-vous.
Sandra Paños ne sera pas dans les buts, et c'est donc Misa Rodriguez, la meilleure gardienne du championnat, qui les défendra. A côté d'Irene Paredes, Vilda devra choisir entre Ivana Andres et Laia Codina, alors qu'Ona Battle et Olga Carmona devrait tenir les couloirs. Au milieu, l'inconnu réside dans la joueuse qui accompagnera Bonmati et Putellas revenue récemment d'une blessure aux ligaments du genou qui l'avait privée de l'Euro), ce pourrait être Irene Guerrero ou Teresa Abelleira dans un rôle plus défensif proche de celui de Guijarro. En attaque, qui reste le domaine à améliorer pour aller chercher un premier titre majeur, Vilda aura le choix. Alba Redondo, Athanea del Castillo, Salma Paralluelo, Jenni Hermoso, Mariona Caldentey... la qualité est là, la finition doit être au rendez-vous.
Le sélectionneur : Jorge Vilda
En poste depuis 2015, Vilda enchaîne les compétitions à la tête de l'Espagne malgré un mécontentement certain et grandissant de la part d'une partie des joueuses de la sélection, pour un certain nombre des cadres dont certaines ne feront pas le voyage. Il a pour lui les résultats récents de la sélection malgré l'absence de nombreuses joueuses mais il n'a pas de victoire majeure ou de résultat marquant en grande compétition à mettre à son actif et le temps lui est peut-être compté en cas de contre-performance cet été.
La joueuse-clé : Aitana Bonmati
Elle fait partie des 15 à avoir envoyé une lettre déplorant la qualité des moyens mis en place pour la sélection, et des trois qui font leur retour pour la compétition. Le Ballon d'Or lui fait de l’œil et elle lui tourne autour. Un tournoi réussi pourrait la propulser pour de bon sur le devant de la scène.
Le pronostic
Malgré les absences de deux joueuses-clés suite au conflit avec la fédération, l'Espagne partira de son groupe et fera partie des favoris à la victoire finale. Comme la France il y a quelques années, on est dans l'attente de confirmation du potentiel de la sélection. Si elle ne parvient pas à aller au bout, elle devrait cependant obtenir son meilleur résultat dans la compétition après avoir atteint les huitièmes de finale en 2019, chutant contre les États-Unis.
Le parcours en qualification
L'Espagne a réalisé un parcours parfait en qualifications. Huit matchs, huit victoires, 53 buts inscrits, 0 encaissé. Amaiur Sarriegi (11 mais elle faisait partie des 15 et ne sera pas du voyage), Esther Gonzalez (9) et Mariona Caldentey (8) ont marqué 28 des 53 buts espagnols.
Les résultats : Îles Féroé (10-0), Hongrie (7-0), Ukraine (6-0), Îles Féroé (12-0), Ecosse (8-0), Ecosse (2-0), Hongrie (3-0), Ukraine (5-0)
Les résultats : Îles Féroé (10-0), Hongrie (7-0), Ukraine (6-0), Îles Féroé (12-0), Ecosse (8-0), Ecosse (2-0), Hongrie (3-0), Ukraine (5-0)
La préparation
Depuis son élimination en quarts de finale du dernier Euro, l'Espagne a remporté ses deux derniers matchs de qualification pour le Mondial avant de disputer dix matchs amicaux. Une seule défaite au compteur, face à l'Australie en février (2-3), sinon les Ibères ont enchaîné les bons résultats malgré une situation tendue en sélection. Les Etats-Unis (2-0), le Japon (1-0), la Norvège (4-2) ou encore la Chine (3-0) ont dû s'incliner face parfois à une équipe très remaniée mais toujours de grande qualité.
Le calendrier (groupe C)
Le Costa Rica le vendredi 21 juillet à 8h30
La Zambie le mercredi 26 juillet à 8h30
Le Japon le lundi 31 juillet à 8h
La Zambie le mercredi 26 juillet à 8h30
Le Japon le lundi 31 juillet à 8h
Les joueuses
Participations à la Coupe du monde
Participations : 2
Meilleur résultat : huitièmes de finale (2019)
Pire résultat : sortie en phase de poules (2015)
Dernière participation : huitièmes de finale (2019)
Meilleur résultat : huitièmes de finale (2019)
Pire résultat : sortie en phase de poules (2015)
Dernière participation : huitièmes de finale (2019)