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Coupe du monde - Cinq anecdotes à retenir

Un vol de maillots, Ettie qui perd son costume et des joueuses qui font grève en plein match… La coupe du monde en France a livré son lot d’histoires insolites. Nous avons choisi de vous en livrer 5.



Marta sort en beauté

On a beaucoup parlé de Megan Rapinoe, l’Américaine aux multiples engagements (https://www.footofeminin.fr/Coupe-du-Monde-Megan-RAPINOE-Un-titre-plusieurs-victoires-en-attendant-d-autres_a16059.html), mais elle n’est pas la seule porte-étendard de la discipline à se battre pour la progression du foot féminin. Et la Brésilienne Marta, aux six titres de meilleure joueuse du monde, qui ne se séparait pas de son petit banjo pour jouer de la musique avant les matches, a livré un discours plein d’honnêteté juste après l’élimination de la Selecao en huitième par la France. « Nous devons valoriser ces moments. (…) C’est ce que je demande aux filles, il n’y aura plus jamais de Marta, de Formiga ou de Cristiane, la survie du foot féminin dépend de vous. Alors pensez-y, valorisez-le plus ! », a-t-elle dit les larmes aux yeux, pour ce qui était peut-être, à 33 ans, sa dernière apparition en coupe du monde. Un moment fort et émouvant.

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Ettie déplumée

Si vous avez regardé la télé ou que vous êtes allés au stade lors de cette coupe du monde (ou rien que si vos yeux se sont posés sur une affiche de la compétition), alors vous n’avez pas pu la manquer. Mascotte de cette compétition, Ettie a été l’un des symboles du Mondial. Au point de faire des envieux ? L’histoire a été rapportée par L’Equipe et France Football. Dans la nuit du 20 au 21 juin, l’un des costumes d’Ettie avait été dérobé, par un groupe de cinq personnes, comme l’ont révélé des images de vidéosurveillance. Les auteurs du vol seraient entrés dans l’enceinte entre 4 et 5 heures du matin. Mais après avoir réussi leur coup, alors qu’une plainte avait été déposée par le comité local d’organisation, les malfrats ont restitué le costume, 4 jours plus tard, dans le cabinet d’un avocat du 8e arrondissement de Paris, qui l’a ensuite ramené à la police. Si les auteurs du vol n’ont pas encore été identifiés, Ettie a pu poursuivre son Mondial sans encombre.

Des maillots néerlandais retrouvés par la police

Au rayon des vols, les Pays-Bas n’ont pas été vernis. Après le quart de finale épuisant que les désormais vice-championnes du monde avaient disputé face à l’Italie sous une chaleur écrasante, au stade du Hainaut à Valenciennes, un groupe de cinq personnes se serait, selon la police qui a elle-même relaté les faits sur les réseaux sociaux, emparé de plusieurs maillots Oranje. Et ce non pas au stade, mais bien dans l’hôtel où résidait la troupe de Sarina Wiegman ! Cette fois, en revanche, les auteurs de l’infraction ont été rattrapés par la Brigade anti-criminalité (BAC). Ce qui a inspiré à la police ce conseil dans un tweet : « A retenir, cependant, le bon réflexe #Appel17 : témoin d’une infraction, n’intervenez jamais vous-même ! ».


Quand les Camerounaises font grève en plein match

C’est une image inédite, qui a elle aussi fait le tour du monde. On pensait avoir presque tout vu dans le monde du football, mais les joueuses du Cameroun ont fait fort, lors de leur huitième de finale perdu (3-0) face à l’Angleterre. Ce match, frustrant pour les Africaines, qui ont vu beaucoup de décisions arbitrales aller contre elles, va être interrompu par deux fois à cause des joueuses d’Alain Djeumfa. D’abord suite au but d’Ellen White (45e+4), un premier temps refusé pour une position de hors-jeu, finalement annulée par la VAR. Les coéquipières de Gaelle Enganamouit décide alors que se réunir dans le rond central, refusant de reprendre le jeu et provoquant les sifflets d’une partie du public, quand certains fans camerounais, eux aussi scandalisés, demandent aux joueuses de sortir du terrain.


Puis c’est lorsque Ajara Nchout (48e) croit marquer, avant de se voir refuser son but pour une position illicite, que les Lionnes Indomptables, furieuses, refusent de reprendre le jeu. Suite à ces faits de match, la Fifa a annoncé avoir ouvert une procédure contre la Fédération camerounaise de football pour « violation de l’article 52 (faute professionnelle) et 57 (atteinte à l’honneur et fair-play) du Code disciplinaire ». « Mes joueuses sont des exemples », dira tout de même le sélectionneur camerounais à la fin de la partie.

Les Ecossaises s’entraînent avec… un poulet

On en connait, des exercices qui sortent de l’ordinaire à l’entraînement. Mais là encore, c’est du jamais-vu ou presque. Et cela a beaucoup fait rire à travers le globe. Avant son deuxième match du Mondial face au Japon, la sélection écossaise a surpris les journalistes, en jouant avec un poulet en plastique. Le but est simple : deux équipes de trois joueuses sont réunies dans une petite zone carrée. La suite, c’est la milieu Caroline Weir qui la raconte : « Lors du jeu, on ne peut pas bouger avec le poulet. Le principe est de toucher quelqu’un avec le poulet en sa possession, comme ça il est éliminé ». Créé (?) par la sélectionneuse Shelley Kerr, ce jeu a pour objectif d’améliorer la coordination d’équipe dans les mouvements sur le terrain et le jeu collectif. « Je crois qu’on appelle ça le ‘Chicken Run’ », expliquait, malicieuse, Kim Little. Pas suffisant pour transcender la sélection Européenne, qui, avec 1 seul point glané lors de la phase de groupe, n’a pas vu les 8es de finale.

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Lundi 8 Juillet 2019
Vincent Roussel

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