Rebekah Stott se réjouit de pouvoir jouer la Coupe du Monde (photo DR)
Il est de ces histoires qui forcent le respect, de ces noms entendus lors de l'annonce d'une liste qui résonnent plus que d'autres. A 24 heures du premier match de sa compétition qui va la voir défier la Norvège d'Ada Hegerberg, la sélection Néo-Zelendandaise pourrait voir les regards se concentrer sur son inamovible gardienne, Erin Nayler, sur la milieue Annalie Longo, en sélection depuis maintenant 17 ans, ou Ali Riley, la capitaine. Mais c'est bien Rebekah Stott qui devrait être la grande attraction de ce match d'ouverture.
«Après quelques années difficiles pour moi, revenir à ce niveau et concourir à une Coupe du monde à domicile a une signification énorme », racontait la joueuse de Brighton fin juin. Une miraculée. Car il y a tout juste deux ans, la sélection en vue de la Coupe du monde était la moindre des ses préoccupations.
À 28 ans, la néo-zélandaise a été diagnostiquée d'un cancer de stade 3. "L'étrange", comme elle se nomme elle-même, est une habituée du haut-niveau. Elle fait partie de l'équipe nationale féminine depuis plus de dix ans, avec des expériences dans plusieurs des championnats les plus prestigieux au monde (Australie, Allemagne, États-Unis, Norvège et Angleterre).
Des références solides qui ont fait d'elle un des piliers de l'équipe nationale depuis plus d'une décennie. Lors de la dernière Coupe du monde en France en 2019, elle a d'ailleurs joué toutes les minutes possibles pour les Ferns, tout comme aux Jeux olympiques de Rio en 2016 et à la Coupe du monde 2015 au Canada.
L'histoire aurait probablement été la même aux Jeux olympiques de Tokyo en 2021. Mais en février de cette année-là, Stott était diagnostiquée d'un lymphome de Hodgkin de stade trois - une forme de cancer du sang -, mettant évidemment entre parenthèses sa carrière de footballeuse.
En juillet de la même année, Rebekah Stott annonçait la rémission de son cancer après un long et douloureux combat. Elle ne cache pas son envie de rejoindre « le plus vite que sa santé le lui rendra possible » ses coéquipières. Ce qui arrive finalement début décembre 2021, lorsqu'elle participe à la rencontre entre son équipe d'alors, Melbourne City, et Canberra. De quoi susciter l'admiration de tous.
"Rebeka Stott... C'est le fait le plus marquant de ma carrière", dit même à l'époque son coach Rado Vidosic au Guardian. "Je suis resté invaincu avec Brisbane pendant 36 matches, j'ai travaillé avec Ange Postecoglou (désormais entraîneur de Tottenham), j'ai coaché Alessandro Del Piero, remporté des titres avec Melbourne Victory (...), mais faire partie de l'aventure de quelqu'un qui combat une maladie comme elle en a, et la voir revenir...".
Trois mois plus tard, en février 2022, Stott renfile à nouveau la tunique des Ferns, dans un moment qu'elle juge elle-même « spécial » a posteriori. « Je n'étais probablement pas au mieux de ma forme à l'époque - j'étais encore en convalescence - mais c'était tellement agréable d'être avec les filles. »
Rebekah Stott disputera sa troisième Coupe du Monde avec les Football Ferns. Elle sera l'une des figures clés de la 26e nation au classement Fifa, qui coure toujours après la première victoire de son histoire en Coupe du monde, pour leur 6e participations (12 défaites et 3 nuls jusqu'ici). Pour Stott, une victoire devant son public serait inestimable. Mais toutefois pas autant que celle qu'elle a remporté il y a quelques mois.
«Après quelques années difficiles pour moi, revenir à ce niveau et concourir à une Coupe du monde à domicile a une signification énorme », racontait la joueuse de Brighton fin juin. Une miraculée. Car il y a tout juste deux ans, la sélection en vue de la Coupe du monde était la moindre des ses préoccupations.
À 28 ans, la néo-zélandaise a été diagnostiquée d'un cancer de stade 3. "L'étrange", comme elle se nomme elle-même, est une habituée du haut-niveau. Elle fait partie de l'équipe nationale féminine depuis plus de dix ans, avec des expériences dans plusieurs des championnats les plus prestigieux au monde (Australie, Allemagne, États-Unis, Norvège et Angleterre).
Des références solides qui ont fait d'elle un des piliers de l'équipe nationale depuis plus d'une décennie. Lors de la dernière Coupe du monde en France en 2019, elle a d'ailleurs joué toutes les minutes possibles pour les Ferns, tout comme aux Jeux olympiques de Rio en 2016 et à la Coupe du monde 2015 au Canada.
L'histoire aurait probablement été la même aux Jeux olympiques de Tokyo en 2021. Mais en février de cette année-là, Stott était diagnostiquée d'un lymphome de Hodgkin de stade trois - une forme de cancer du sang -, mettant évidemment entre parenthèses sa carrière de footballeuse.
En juillet de la même année, Rebekah Stott annonçait la rémission de son cancer après un long et douloureux combat. Elle ne cache pas son envie de rejoindre « le plus vite que sa santé le lui rendra possible » ses coéquipières. Ce qui arrive finalement début décembre 2021, lorsqu'elle participe à la rencontre entre son équipe d'alors, Melbourne City, et Canberra. De quoi susciter l'admiration de tous.
"Rebeka Stott... C'est le fait le plus marquant de ma carrière", dit même à l'époque son coach Rado Vidosic au Guardian. "Je suis resté invaincu avec Brisbane pendant 36 matches, j'ai travaillé avec Ange Postecoglou (désormais entraîneur de Tottenham), j'ai coaché Alessandro Del Piero, remporté des titres avec Melbourne Victory (...), mais faire partie de l'aventure de quelqu'un qui combat une maladie comme elle en a, et la voir revenir...".
Trois mois plus tard, en février 2022, Stott renfile à nouveau la tunique des Ferns, dans un moment qu'elle juge elle-même « spécial » a posteriori. « Je n'étais probablement pas au mieux de ma forme à l'époque - j'étais encore en convalescence - mais c'était tellement agréable d'être avec les filles. »
Rebekah Stott disputera sa troisième Coupe du Monde avec les Football Ferns. Elle sera l'une des figures clés de la 26e nation au classement Fifa, qui coure toujours après la première victoire de son histoire en Coupe du monde, pour leur 6e participations (12 défaites et 3 nuls jusqu'ici). Pour Stott, une victoire devant son public serait inestimable. Mais toutefois pas autant que celle qu'elle a remporté il y a quelques mois.
