JO - SUEDE - FRANCE : les Bleues à quatre-vingt dix minutes de Londres

Les Françaises commencent à bien connaître l'Hampden Park de Glasgow avec leur troisième match de ces Jeux Olympiques dans cette enceinte de 50 000 places. Mais pour pouvoir vivre les JO plus intensément, c'est à Londres qu'il faudra aller. Et pour cela, la Suède se présente face aux Bleues. Un adversaire bien connu puisqu'il avait privé l'an dernier les Bleues de la troisième place à la Coupe du Monde (1-2). "On a étudié leur jeu mais on se connait parfaitement. Il n'y aura pas de surprises. Sandrine Soubeyrand ne sera pas libéro, Elodie Thomis arrière droit ou Eugénie Le Sommer arrière gauche" ! L'important est d'ailleurs et notamment dans la faculté à récupérer avec ce quatrième match en dix jours.

Avec de part et d'autre des joueuses habituées aux joutes internationales à travers la sélection ou leurs clubs respectifs, ce rendez-vous aura une saveur particulière car jamais la Suède n'a brillé aux JO et la France y fait pour la première fois son apparition. Le désir est forcément présent de ne pas laisser sa place dans le dernier carré et de quitter les JO sans avoir été à Londres. Pour autant, Bruno Bini précise d'entrée "On ne pense pas à Wembley. On pense juste à la Suède"

La Suède qui se présente face aux Bleues, première de son groupe, a fait le métier sans pour autant exceller. Après avoir plié le match dans la première demi-heure face à l'Afrique du Sud, elle a concédé le nul contre le Japon (0-0) avec de bonnes séquences puis a été secoué par le Canada (2-2). Mais dans le même temps, les Françaises devront respecter essayer d'afficher une résistance à toute épreuve contre Lotta Schelin et un bloc défensif suédois plutôt regroupé. La France après une bonne prestation face à la Colombie devra cependant se montrer plus efficace face à un adversaire du calibre suédois. Un match au cours duquel, le sélectionneur précise "J'ai été dur avec les joueuses mais c'est injustifié. Après avoir revu le match, on a été bien au niveau du jeu. Il y a eu un manque d'efficacité qui a caché la forêt. Je m'en suis expliqué auprès des filles ce midi (NDLR : ce jeudi). Comme quoi les impressions...". Malgré tout la facilité dans le jeu des Bleues n'a pas systématiquement pu être reproduire à cause d'erreurs techniques et parfois des espaces trop nombreux entre les lignes. "Dans les grandes compétitions, on a toujours été caméléon et on a su hausser notre niveau de jeu contre les grandes équipes. C'est plutôt bon signe" ajoutait Bruno Bini en fin de conférence. "Elles vont donner le meilleur d'elles-mêmes, et le reste, c'est juste de la littérature". Pourvu qu'elles écrivent une nouvelle page de leur histoire.

Sébastien Duret

Vendredi 3 août 2012 - 12h00 locales (13h00 françaises)
SUEDE - FRANCE
Glasgow (Hampden Park)
Arbitres : Kari Seitz (USA) assistée de Marlene Duffy (USA) et Veronica Perez (USA). 4e arbitre : Hong Eun Ah (CDS)

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